Heather Soares se souvient d’avoir enseigné à ses filles à faire preuve d’autonomie dans leur nouvel environnement canadien. «Lorsque nous avons constaté que le supermarché ne fournissait pas de sac ni n’offrait la livraison, les filles sont vite allées chercher le charriot à bagages à la maison», s’esclaffe Heather, qui s’est installée avec ses deux adolescentes à Mississauga (Ontario) en provenance de Pune, en Inde.
Déterminée à offrir de belles perspectives d’avenir à ses filles, Heather s’est montrée réticente à accepter la chambre d’appoint proposée par une amie ainsi que la carte de crédit offerte par sa banque, car elle voulait éviter toute forme de dépendance. «J’ai vite appris à accepter l’aide qui pouvait m’être utile et compris que le crédit était nécessaire ici», se remémore Heather, qui était au service d’une grande banque en Inde, où les cartes de crédit sont perçues négativement.
«J’étais prête à travailler d’arrache-pied pour réussir et j’ai rapidement constaté que des options s’offraient à moi», ajoute Heather. Elle a occupé un poste temporaire dans un magasin à grande surface en compagnie de sa fille aînée, elle a mis ses compétences à niveau dans le cadre du programme Peel Mentoring Partnership destiné aux professionnels formés à l’étranger et elle a étudié durant ses déplacements en transport collectif. Par le truchement du programme ACCES parrainé par la Banque Scotia, qui soutient les chercheurs d’emplois nouvellement entrés au pays, Heather a pu passer son examen sur le commerce des valeurs mobilières au Canada sans aucuns frais et décrocher un emploi à la Banque Scotia un an après son arrivée au pays.
«C’était formidable de se voir offrir une carte de crédit d’une banque alors que personne n’était même disposé à vous louer un appartement», souligne Heather. À son arrivée au Canada, elle a elle-même profité du programme BonDébut de la Banque ScotiaMD1 pour les nouveaux arrivants, lequel propose un compte de banque, des options de carte de crédit2 et d’autres services et avantages personnalisés.
«Je sais aujourd’hui qu’il est important d’obtenir une carte de crédit au cours de ses trois premières années au Canada. Tout d’abord parce que le coût de la vie est élevé, ensuite parce qu’il faut établir son historique de crédit, qui témoigne de son sens des responsabilités», note la conseillère en finances personnelles en précisant que l’utilisation judicieuse du crédit bénéficie aux clients. Par exemple, elle recommande aux clients de tenir compte des taux d’intérêt, de rembourser leur solde tous les mois et d’effectuer le paiement mensuel minimum à la date exigée afin de préserver leur cote de crédit. Elle les conseille également dans le choix des caractéristiques de carte de crédit en fonction de leurs besoins.
Heather encourage aussi les immigrants à se tourner vers l’épargne afin de réaliser leurs objectifs, comme l’achat d’une voiture ou d’une maison,
en optant pour des comptes d’épargne à intérêt élevé et en tirant profit des programmes gouvernementaux. «J’essaie de donner le plus de
renseignements possible aux clients afin qu’ils soient au courant de tous les services à leur disposition, souligne Heather. J’ai été dans leur situation et
je sais que l’on peut accéder à l’autonomie en s’adressant à des conseillers dignes de confiance, en faisant les recherches nécessaires et en s’aidant
soi-même».