Malgré des souvenirs de longues journées de dur labeur dans la boue, sous la chaleur ou dans le froid, bon nombre de jeunes issus de familles d’agriculteurs cherchent une carrière suscitant un sentiment d’accomplissement et offrant un style de vie similaire à celui de la vie agricole.
Ces jeunes seront être ravis d’apprendre comment certains membres de notre équipe de spécialistes des services financiers aux agriculteurs se servent de leur expérience et de leur formation pour rester en contact avec le milieu agricole et soutenir la prospérité des collectivités agricoles canadiennes.
Un retour à la terre
« L’expérience en agriculture ouvre de nombreuses portes, mais les gens sont souvent surpris d’apprendre comment je trouve le moyen, à la Banque Scotia, de combiner ma passion pour le travail au grand air à mes compétences en services financiers et en service à la clientèle », confie Jason Warmerdam de Chilliwack, en Colombie-Britannique.
Ce directeur associé de l’équipe Comptes nationaux a décroché son premier emploi à la pépinière de bulbes de son oncle, où il travaillait durant l’été. Après des études en commerce et en marketing, il s’est joint à la Banque Scotia, où il répond désormais aux besoins en matière de crédit de divers producteurs de bovins, de produits laitiers et de volailles, ainsi que des exploitants de serres et des fournisseurs de services agricoles.
Je cherchais une carrière qui me pousserait à me dépasser et me permettrait de garder les deux pieds sur terre et proche du monde à la source de notre alimentation. Mon emploi répond à toutes mes attentes. Je peux passer une journée en veston-cravate à mettre en place des solutions de crédit complexes, puis, le lendemain, je peux enfiler des jeans et une paire de bottes pour aller à la rencontre d’un de mes clients à sa ferme. »
« Je n’ai jamais envisagé de m’éloigner du monde agricole. En fait, j’ai toujours cherché le moyen qui me permettrait d’y rester », se remémore Tanner Borsa, qui a grandi sur la ferme céréalière et d’élevage de sa famille. Après avoir décroché un baccalauréat en affaires agroalimentaires et une mineure en production de cultures, il a travaillé dans le sous-secteur agricole des intrants de culture. Aujourd’hui, il occupe le poste de spécialiste des Services aux agriculteurs, au sein des Services bancaires aux entreprises, et dessert des clients agriculteurs dans le nord-est de la Saskatchewan tout en travaillant aussi à temps partiel sur la terre qu’il a rachetée à son grand-père.
Celeste Wilson, elle aussi originaire de la Saskatchewan, a suivi un parcours professionnel similaire, grandissant sur la ferme familiale, puis décrochant un baccalauréat en économie agricole (avec spécialisation en agronomie) et travaillant en agriculture durant ses étés. Un jour, à son campus, elle a fait la rencontre d’un recruteur de la Banque Scotia qui lui a appris l’existence du Programme accéléré des Services aux entreprises de la Banque Scotia, un programme de formation de 9 à 12 mois préparant de récents diplômés universitaires à des carrières dans les services bancaires aux entreprises.
« J’ai toujours cru que je resterais liée à l’agriculture d’une manière ou d’une autre, mais je ne savais pas trop comment, puisque deux de mes frères s’occupaient déjà de notre ferme familiale, » a confié Mme Wilson, qui sert des clients dans le nord de l’Alberta à titre de directrice, Relations d’affaires à Edmonton.
Je savais qu’il me fallait tracer mon propre chemin pour effectuer un retour dans le monde de l’agriculture. Lorsqu’on grandit sur une ferme, on est conscient du travail qu’une exploitation agricole représente. Et moi, je tenais à me dévouer autant à ma carrière qu’un agriculteur se consacre à la sienne. »
Meghan Macpherson, quant à elle, rit en se rappelant que son premier réflexe a été de fuir le monde de l’agriculture : « Enfant, j’avais beaucoup de responsabilités à la ferme de ma famille, alors je cherchais par tous les moyens à m’éloigner de l’agriculture! », se souvient la première directrice de la National Agriculture Credit Unit de la Banque Scotia, qui a grandi sur la ferme laitière de sa famille à South Mountain, en Ontario.
Toutefois, une fois rendue à l’université, Mme Macpherson a réalisé à quel point l’agriculture lui manquait et a réorienté ses études vers la gestion d’entreprise agricole, ce qui lui a permis ensuite d’occuper divers postes en gestion et en agronomie, puis de se joindre à la Banque Scotia et d’effectuer un retour à la terre familiale dans l’est de l’Ontario. Aujourd’hui, elle dirige une équipe de la Gestion du risque global qui aide les banquiers des Services aux agriculteurs de la Banque Scotia à fournir des solutions de crédit à leurs clients. Elle vit à quelques kilomètres de la ferme de sa famille, où elle s’occupe de la gestion des comptes durant les week-ends tout en initiant ses enfants à la vie sur une ferme.
Du tracteur au bureau, au service des agriculteurs :
Si les membres de l’équipe des Services aux agriculteurs de la Banque Scotia admettent passer plus de temps dans leur bureau qu’aux commandes d’un tracteur, leur emploi leur donne bon nombre d’occasions de rester en contact étroit avec le monde de l’agriculture.
« Les gens sont étonnés de constater à quel point nous demeurons ancrés dans les réalités de l’agriculture à la Banque Scotia », affirme Kelly Armstrong, directrice principale, Solutions de crédit à Renfrew, en Ontario, dont le père était métayer et fournisseur agricole. Après avoir étudié en sciences agronomiques et travaillé dans le secteur privé et au gouvernement, elle s’est jointe à la Banque Scotia. « En tant que directrice, Relations d’affaires, je peux passer autant de temps au bureau qu’à rencontrer des clients sur le terrain. Peu importe le poste que l’on occupe à la Banque, il existe de nombreuses façons de rester en contact avec le monde agricole, puisque la Banque Scotia est très active auprès des collectivités agricoles, des associations, des foires et des activités de financement du secteur. »
Jocelyn Schill, qui vient d’être embauchée à titre d’associée, Service à la clientèle à Listowel, en Ontario, après avoir terminé des études en commerce au Canada et en Irlande, abonde dans le même sens. « Depuis que j’ai commencé à soutenir les directeurs, Relations d’affaires dans leurs déplacements, j’ai eu de nombreuses occasions de me joindre à eux et de rencontrer des clients afin de me familiariser avec cet aspect du travail. »
Mme Schill souligne fièrement son apport quotidien à ses clients du secteur agricole.
Je suis souvent à première à procéder à l’examen de la situation financière d’un client et à l’évaluer pour cerner les difficultés potentielles et concevoir des solutions appropriées. Mon expérience en agriculture et ma formation me permettent de poser les questions pertinentes et d’aborder les enjeux qui feront une différence réelle dans la vie d’un client. »
Elle demeure bien au fait des réalités du monde agricole en vivant sur la ferme de cultures commerciales et d’élevage de porcs de sa famille.
Jason Warmerdam se souvient de nombreux moments où ses clients ont profité de ses conseils perspicaces. « J’ai démontré à un de mes clients que son ratio fourrage-revenus était supérieur à la moyenne de l’industrie, ce qui l’a aidé à réduire ses coûts et à accroître la rentabilité de ses activités. Le client m’a remercié, me confiant que personne n’avait jamais évalué ses finances d’une telle manière. Une autre fois, j’ai aidé une exploitation laitière à consigner en détail dans un tableur un projet d’affaires “rédigé sur une serviette de table” et aujourd’hui, cette ferme est un centre d’élevage prospère pouvant accueillir 1 200 têtes. »
Nous sommes l’une des seules institutions financières à compter sur une unité de service dédiée au crédit agricole, composée de gens qui comprennent vraiment les réalités du secteur agricole. Certains autres prêteurs transmettent à leur siège social les demandes de crédit des agriculteurs sont souvent transmises au siège social à des fins d’approbation et les décisions sont souvent prises par des gens qui ne connaissent rien à l’agriculture. Alors que moi, je comprends tout à fait les enjeux et les besoins d’une exploitation agricole et l’importance pour celle-ci d’obtenir des solutions au moment opportun. »
« Nous sommes réellement dévoués à soutenir promptement nos clients puisqu’il est facile pour nous de nous mettre à leur place, explique Celeste Wilson. J’ai vu comment mes parents se démenaient pour exploiter leur ferme et à quel point il était important qu’ils obtiennent des réponses et des solutions au moment propice. Je connais les réalités d’une ferme, tant sur le plan des finances que de l’exploitation, ce qui me permet de facilement comprendre les besoins de mes clients. Cette conscience des enjeux agricole m’aide ensuite à défendre leur cause et à trouver la solution qui leur convient le mieux. »
Trouver sa place dans le milieu agricole
Si les membres de notre équipe des Services bancaires aux agriculteurs ne s’ennuient pas de certaines tâches agricoles, comme nourrir des veaux à la bouteille, récolter du foin ou nettoyer des filtres, ils sont heureux de leurs choix de carrière et ont de bons conseils à donner aux générations futures.
« Même si je ne me m’ennuie pas d’avoir à vider un réservoir de grains pourris sous une chaleur de plomb, rien ne vaut la vie à la ferme, commente Tanner Borsa en riant. Cela dit, je conseillerais aux jeunes de ne pas hésiter à quitter temporairement la ferme pour découvrir ce que le reste du monde a à offrir. »
Kelly Armstrong souligne qu’il peut être difficile pour un jeune de choisir parmi toutes les avenues offertes en agriculture.
J’encourage souvent mes clients à inviter leurs enfants à participer aux rencontres avec leur banquier, afin que ceux-ci se familiarisent avec l’aspect financier de l’entreprise familiale ou s’intéressent peut-être à une carrière dans les services bancaires. Je suis toujours heureux de les présenter à mes contacts dans la collectivité et dans l’industrie, puisqu’un réseau ou un mentor peuvent les aider à préciser ce qu’ils veulent faire dans la vie. »
« J’encouragerais sans hésiter un nouveau diplômé à s’inscrire au Programme accéléré des Services aux entreprises de la Banque Scotia, puisque ce programme m’a permis de m’élever au poste de directrice, Relations d’affaires en seulement deux ans après la fin de mes études », suggère Celeste Wilson. Elle note que le programme offre plusieurs options aux participants, qu’ils souhaitent obtenir une formation en services bancaires aux entreprises afin de mener une longue carrière à la Banque Scotia, acquérir de précieuses compétences qui pourraient éventuellement leur servir à la ferme familiale, ou même se doter d’une source de revenus supplémentaires en tant que banquier au service des agriculteurs.
Mentionnant l’exemple de Jocelyn Schill, qui a toujours accordé une place spéciale à l’agriculture, même si elle ne savait pas exactement où cette passion la mènerait.
La Banque Scotia est consciente que les agriculteurs veulent pouvoir compter sur des gens qui comprennent réellement leurs réalités. C’est pourquoi les possibilités à la Banque sont illimitées pour les gens issus d’un milieu agricole. »