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Lorsque les premières automobiles ont fait leur apparition au Canada, elles sont rapidement devenues la représentation des rêves et des ambitions des consommateurs, la demande pour ces bolides étant stimulée par les stratégies de promotion des derniers modèles déployées par les fabricants automobiles, autant en période d’essor économique qu’en période de crise.

Il n’est donc pas étonnant que les concessionnaires automobiles au Canada eussent fait preuve d’autant de résilience en temps de pandémie, malgré la brusque chute de leurs ventes et un changement soudain des habitudes de transport. L’équipe de financement automobile de la Banque Scotia aide aussi ces entrepreneurs à s’adapter et à étendre leurs activités, un partenariat qui remonte aussi loin que 1958, année au cours de laquelle la Ford Thunderbird a fait une entrée remarquée sur nos réseaux routiers.

La pandémie freine les ventes

Les ventes d’automobiles au Canada ont ralenti au début de la pandémie, mais elles ont rebondi rapidement, selon Sylvie Gagnon, première directrice et chef de marché, Financement automobile de la Banque Scotia au Québec : « Même en période de crise, les consommateurs achètent des automobiles, puisqu’il s’agit d’une nécessité et non d’un luxe pour bon nombre de gens. Durant la pandémie, certaines personnes ont préféré se déplacer en automobile plutôt que de prendre le transport en commun ou de faire appel au covoiturage. »

Mme Gagnon fonde ses observations sur les données de la Banque Scotia portant sur les ventes des concessionnaires automobiles au Canada, qui ont chuté de 74 % sur douze mois en avril 2020, avant de remonter rapidement la pente au cours des mois suivants, terminant l’année avec un recul de seulement 20 % par rapport aux ventes enregistrées l’année précédente. Dernièrement, les Études économiques de la Banque Scotia ont dévoilé que, sur un mois, les ventes d’automobiles au Canada avaient augmenté de 10 % en février, réduisant l’écart des ventes de véhicules sur douze mois à 9,9 % 1.

Il s’agit d’une volte-face remarquable, lorsqu’on considère les mesures de confinement, toujours en vigueur dans certaines régions, ayant forcé la fermeture de bon nombre de concessionnaires et entraîné des difficultés d’approvisionnement en puces à l’échelle mondiale, ce qui a gêné la production de nouveaux véhicules et réduit les stocks d’automobiles dans plusieurs salles d’exposition.

Bramin Karsanji, premier directeur et chef de marché, Financement automobile de la Banque Scotia dans l’ouest du Canada, attribue la reprise des activités au savoir-faire des concessionnaires au Canada : 

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« Ils font partie des entrepreneurs les plus résilients et créatifs du secteur du détail au Canada et la pandémie leur a permis de donner la pleine mesure de leurs capacités à s’adapter. Dès le début de la pandémie, bon nombre de concessionnaires ont revu leur structure de coûts, ont cherché à réaliser des gains d’efficience opérationnelle et ont travaillé avec les fabricants afin de gérer le mieux possible la composition de leurs stocks. Profitant des programmes de report de remboursements d’emprunts et des mesures d’aide proposées par les divers paliers gouvernementaux, les concessionnaires ont mis en place des mesures de contrôle des coûts, se sont concentrés sur la prestation de services aux clients existants et ont mis en œuvre des stratégies de marketing énergiques pour répondre à la demande comprimée des acheteurs potentiels. »

Bramin Karsanji, premier directeur et chef de marché, Financement automobile de la Banque Scotia dans l’ouest du Canada

Selon M. Karsanji, les concessionnaires automobiles sont de nos jours des exploitants très sophistiqués, détenant souvent plusieurs points de vente et vendant des véhicules de marques diverses, qui sont dirigés par des particuliers ou des familles dotés de fortes compétences et d’une vaste expérience. Les groupes de concessions automobiles, regroupant plusieurs commerces, ont fait leur apparition rapidement dans l’ouest du Canada, notamment à Vancouver et un peu partout dans les régions rurales de l’Alberta. Bon nombre de concessionnaires ont appris à gérer leurs activités avec souplesse en composant avec des hauts et des bas par le passé, notamment lors de la crise financière de 2008, qui a frappé de plein fouet autant les fabricants automobiles que les consommateurs.

Mme Gagnon souligne avec fierté que la Banque Scotia aide les concessionnaires à faire face aux grands bouleversements que connaît leur secteur, soutenant notamment les nombreux concessionnaires au Québec appartenant à des familles. « En temps de pandémie, nous nous sommes engagés à soutenir ce secteur et à aider les concessionnaires à conduire leurs affaires, en proposant plusieurs programmes d’aide et de report des versements sur prêts automobiles aux particuliers. »

La Banque Scotia a aussi aidé plusieurs concessionnaires à s’adapter aux nouvelles réalités de la crise. Par exemple, après que ceux-ci eurent été forcés de fermer leurs portes en raison des restrictions imposées par la santé publique, la Banque Scotia les a aidés à mettre en place des processus en ligne adaptés à la nouvelle réglementation gouvernementale afin de pouvoir continuer à vendre des véhicules. Les concessionnaires automobiles sont parvenus à continuer à offrir leurs services de manière pratique et en toute sécurité en misant sur les processus actuels qui permettent aux clients potentiels de magasiner un véhicule en ligne.

Des conseils sur mesure pour toutes les situations

D’après Mme Gagnon, les spécialistes en financement automobile de la Banque Scotia ont l’habitude d’appuyer les concessionnaires dans toute circonstance économique oucommerciale, qu’il s’agisse de traverser la crise financière de 2008, de procéder à une expansion ou de planifier adéquatement la relève. « Nous veillons avant tout à ce que les concessionnaires aient suffisamment de capitaux propres et de liquidités pour composer avec les nouvelles donnes du marché. Nous tissons des liens étroits avec les concessionnaires pour les aider à atteindre leurs objectifs. »

Les concessionnaires sont eux-mêmes doués à s’adapter aux besoins de leur clientèle, notamment en ce qui a trait à leurs préférences en matière d’automobile, comme le glissement récent de la demande des berlines aux VUS, ainsi que la popularité grandissante des véhicules électriques.

D’après M. Karsanji, les véhicules électriques représentent l’avenir, même s’il faudra un certain temps avant que les craintes des consommateurs en matière d’autonomie se dissipent et que les prix des véhicules électriques s’alignent sur ceux des véhicules à moteur à combustion. Les concessionnaires pourraient donc avoir besoin d’aide pour doter leurs installations de technologies et d’équipement adéquats : « À mesure que s’opère cette transition graduelle, nos spécialistes du financement automobile sont là pour agir à titre de conseillers de confiance et aider les concessionnaires à s’adapter. »

Les membres de l’équipe de M. Karsanji aident régulièrement des clients à affronter des enjeux complexes en faisant appel à des collègues de divers groupes de la Banque Scotia, tels que Roynat Capital et Gestion de patrimoine Scotia : « Au cours des dix dernières années, l’industrie a été le théâtre d’une consolidation sectorielle et d’une transition générationnelle, les propriétaires de concessionnaires remettant les clés de leur entreprise à leurs enfants maintenant adultes. Dans ces circonstances, nous sommes sortis des sentiers battus pour proposer des solutions de financement inédites et soutenir la transformation et la croissance des activités des concessionnaires. »

Sylvie Gagnon décrit comment la Banque Scotia, en tant qu’acteur de premier plan dans le secteur automobile, s’y est prise pour entretenir un grand nombre de relations avec des concessionnaires automobiles s’échelonnant sur 30 à 40 ans :

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« Nous les avons épaulés lorsque leur industrie était en transition, et nous les avons conseillés en matière d’acquisition et de planification de la relève afin que leurs activités puissent croître, passant de simples détaillants à de grandes organisations multimarques à diverses enseignes. »

Sylvie Gagnon, première directrice et chef de marché, Financement automobile de la Banque Scotia au Québec 

« Cela démontre que nous comprenons très bien leurs besoins et qu’ils sont sûrs de pouvoir toujours compter sur nous », confie M. Karsanji, précisant toutefois que l’avenir de l’industrie semble radieux. « La faiblesse des taux d’intérêt, la demande comprimée pour des produits de qualité et les incitatifs alléchants des fabricants seront favorables aux succès des concessionnaires au cours des prochaines années. »

Malgré les aléas du marché, les consommateurs continueront de rêver à de nouveaux véhicules rutilants et les concessionnaires seront achalandés. « L’industrie se transformera, mais les concessionnaires sauront tirer leur épingle du jeu. Ils sont résilients et, comme toujours, nous serons là pour leur offrir des conseils, de nouveaux programmes et notre soutien indéfectible », conclut Mme Gagnon.