En Colombie-Britannique, où la nature est luxuriante, les arbres, les montagnes et les nuages dominent souvent l’horizon. On en oublie facilement le vibrant pôle de la fabrication de la province, alimenté par les ressources naturelles et par les entrepreneurs désireux de saisir les débouchés de l’autre côté de la frontière ou de l’océan.
Heureusement, l’équipe des Services bancaires commerciaux de la Banque Scotia est bien enracinée dans la province. Elle aide les fabricants, les grossistes et les distributeurs qui ont l’esprit tourné vers la croissance à se développer malgré les énormes défis, de l’immobilier coûteux et aux pénuries de main-d’œuvre en passant par les nombreux inconnus du commerce extérieur.
Croissance diverse en pleine forêt
Si le secteur forestier – ce qui comprend les produits du bois et la production de papier – de la Colombie-Britannique est imposant, le secteur de la fabrication est diversifié, note Mike Spiess, premier directeur et chef de groupe, Services bancaires commerciaux à la Banque Scotia.
« Les gens sont surpris par la variété d’industries que nous avons ici, des fenêtres aux gadgets logiciels, de la transformation des aliments aux vêtements. C’est emballant de dire aux gens : oui, on fabrique ça ici. »
Ce qui surprend aussi, c’est l’appétit de l’industrie locale pour l’expansion, que ce soit pour répondre au rythme frénétique des projets de construction de la région et la demande en matériaux de construction finis, ou bien pour se lancer à la conquête des exportations et des importations prometteuses aux États-Unis ou de l’autre côté du Pacifique.
Mais de redoutables défis accompagnent ces occasions, comme les perturbations de la chaîne d’approvisionnement qui découlent de la pandémie et qui ont créé des retards d’expédition, des pénuries de matériaux et une hausse des coûts des facteurs de production et de transport pour plusieurs.
« Bien que les risques aient augmenté en raison de la COVID-19, la majorité de nos clients se portent bien : leur solde d’encaisse est plus élevé et leurs commandes, plus nombreuses qu’avant la pandémie », rapporte Mike Dunnigan, premier directeur et chef des comptes nationaux. « Les plus grands problèmes auxquels ils doivent faire face sont reliés à l’expansion, particulièrement au besoin d’incorporer la technologie pour répondre aux problèmes de main-d’œuvre. »
Il explique que, même avant la pandémie, les fabricants de la Colombie-Britannique devaient composer avec une importante pénurie de main-d’œuvre qui avait des répercussions sur l’exploitation, tant à l’échelle locale que provinciale, ce qui réduisait leur capacité de répondre à la demande de produits. « C’est extrêmement difficile de trouver la main-d’œuvre nécessaire. Les fabricants se tournent vers l’équipement avancé et la robotique pour résoudre ce problème. »
« L’espace est une autre grande préoccupation des entrepreneurs », note Andrew Holton, premier directeur et chef de groupe, Marché intermédiaire de la Banque Scotia à Langley. « Les clients nous disent “Je veux prendre de l’expansion, mais je suis limité par mon espace.” Ils veulent acheter le terrain voisin pour agrandir leur usine, mais les prix élevés de l’immobilier industriel forcent les entreprises à repenser leur emplacement actuel ou, dans certains cas, à envisager d’ouvrir une usine de l’autre côté de la frontière. »
Des solutions structurantes pour des défis de taille
L’équipe des Services bancaires commerciaux de la Banque Scotia aide les entreprises de la Colombie-Britannique à surmonter ces obstacles majeurs à leur croissance.
«Selon M. Dunnigan, c’est notre travail de résoudre ces problèmes et de créer les bonnes structures qui pourraient se trouver en dehors du cadre de prêt traditionnel, peut-être en utilisant d’autres actifs pour avoir accès à du capital, en ajoutant une couche de dette patiente provenant de nos partenaires de Roynat Capital, et en offrant des solutions pour gérer les risques liés, entre autres, aux taux d’intérêt, à la devise et aux marchandises. Chaque entreprise est unique, et les solutions le sont tout autant. »
M. Holton explique comment la Banque aide les clients à acquérir la technologie nécessaire pour moderniser leurs installations et augmenter la production : « Lorsqu’ils se procurent un actif à long terme qui sera amorti pendant sa durée de vie, ils ont besoin d’une structure de prêt qui n’influencera pas leur fonds de roulement courant. Nous discutons de leurs plans de dépenses en immobilisations sur le long terme pour établir des forfaits qui leur donnent la flexibilité de se procurer de l’équipement, mais séparément de leurs lignes de crédit d’exploitation. »
De telles solutions doivent souvent être élaborées rapidement. Par exemple, si pendant les ralentissements actuels de la chaîne d’approvisionnement, un client trouve de nouvelles machines pour agrandir sa production, il doit prendre des arrangements de paiement rapidement. Ou, comme se souvient M. Holton, le cas d’une entreprise dont les besoins dépassaient les limites de l’emplacement actuel : elle avait soudainement l’occasion d’acheter la propriété adjacente. L’équipe de M. Holton s’est mobilisée pour aider le client à utiliser sa propriété existante comme levier et à obtenir des conditions avantageuses pour acheter le terrain voisin afin de doubler son espace de production.
La vitesse et la flexibilité sont aussi essentielles pour servir les nombreux exportateurs et importateurs de la Colombie-Britannique qui ont besoin de solutions de financement du commerce international pour faciliter ces échanges et atténuer les risques. M. Spiess se rappelle une entreprise de la Colombie-Britannique qui importait des matériaux de l’Asie devant être assemblés au Canada puis vendus aux États-Unis. Son équipe a créé un forfait financier qui peut reconnaître un inventaire étranger et des comptes clients dont la valeur est normalement difficile à déterminer, évaluer les fluctuations saisonnières du marché et assurer le financement par emprunt pour l’expansion avec la Banque de développement du Canada. C’est ce que font chaque jour les Services aux entreprises de la Banque Scotia, qui regroupent des professionnels du financement du commerce international qui aident les entreprises à saisir les occasions et à limiter les risques inhabituels liés à l’importation et à l’exportation.
Des solutions simples pour des difficultés actuelles
M. Spiess note que souvent, lorsqu’elles sont confrontées à des problèmes persistants, les entreprises déjà à la course pour suivre la croissance ne voient pas les solutions les plus évidentes. Les entreprises débutantes du commerce international, en particulier, pourraient sous-estimer leurs besoins de change. « Plusieurs entreprises grandissent si vite qu’elles ne réalisent pas qu’elles ont maintenant les volumes nécessaires pour commencer à utiliser des solutions de couverture des taux de change pour une meilleure gestion des variations. Nous faisons appel à nos partenaires des services de change de la Banque Scotia pour les aider à bloquer les prix et contrôler les coûts », explique M. Spiess. Il ajoute qu’il est important de rechercher des fournisseurs de change solides et bien établis qui peuvent fournir des services de devises fiables dans des marchés volatils.
Pour sa part, M. Dunnigan fait remarquer que les clients peuvent récolter d’impressionnantes réductions des coûts – et éliminer les risques – en prenant avantage des services bancaires modernes, dont les outils électroniques des Services de paiements et de gestion de trésorerie. « Souvent, nos clients sont tellement occupés par leurs tâches quotidiennes, comme envoyer “John ou Sally” à la banque pour déposer les chèques qu’ils n’ont pas le temps de s’attarder à trouver d’autres solutions. Nous les mettons en contact avec nos partenaires des Services de paiements et de gestion de trésorerie qui peuvent leur montrer les avantages du numérique. »
Tout repose sur de bonnes personnes qui comprennent chaque entreprise, y compris les nuances du secteur, et qui traduisent cette connaissance en solutions qui répondent aux besoins du client. « C’est vrai pour la foresterie, où il faut comprendre ce qui motive les exploitants, depuis les réglementations jusqu’aux prix du bois », explique M. Dunnigan. Il se rappelle une entreprise forestière qui a rejoint la Banque Scotia parce que tout le monde, des bûcherons aux conducteurs de camions, louangeait l’engagement de la Banque envers le secteur forestier. Par la suite, la Banque a aidé cette entreprise à acquérir de nouvelles scieries pour diversifier sa chaîne d’approvisionnement, et l’a soutenue lorsque la demande a dégringolé et que les droits de douane des États-Unis ont augmenté. « Nous ne sommes pas une banque qui entre et sort de certains secteurs ou marchés lorsque les temps sont difficiles », souligne M. Dunnigan.
Andrew Horton est d’accord, et ajoute que la Banque Scotia continue d’investir dans le marché de la Colombie-Britannique en ajoutant du personnel et des services numériques spécialisés, afin de servir la base industrielle en pleine effervescence de la province:
« C’est vraiment une économie robuste pour nos fabricants, du point de vue de la géographie, des ressources et de l’engouement de l’entrepreneuriat local. Nous connaissons nos clients et nous sommes toujours là pour les aider à concrétiser cette croissance et à surmonter les défis d’un paysage très dynamique. »