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Les périodes comme celle que nous traversons actuellement – c’est-à-dire les périodes où les prévisions économiques sont incertaines et où les taux sont élevés – peuvent placer devant un dilemme les moyennes entreprises ayant une base financière solide. Si des occasions prometteuses de croissance se présentent malgré tout, les prévisions peuvent créer de l’incertitude chez les entreprises qui cherchent du capital pour financer leurs projets d’expansion, d’acquisition ou de transfert de propriété.

Heureusement, l’étroite collaboration entre les Services bancaires aux entreprises de la Banque Scotia et de Roynat Capital, filiale en propriété exclusive de la Banque Scotia qui propose des prêts subordonnés aux moyennes entreprises, permet à ces dernières d’accéder à des solutions de financement par emprunt et par capitaux propres adaptées autant à la conjoncture qu’à leurs projets.

Des solutions de capital qui aident les entreprises à tenir bon

« Malgré la conjoncture macroéconomique, de nombreuses entreprises solides génèrent d’excellents revenus et bénéfices et voient leur valeur augmenter, observe Robyn Chisholm, vice-présidente et chef, Services aux entreprises – Colombie-Britannique et Yukon. Elles se sont naturellement adaptées aux conditions actuelles, mais elles sont également disposées à saisir au passage les bonnes occasions de croissance, de fusion, d’acquisition ou de rachat de parts par leurs associés et investisseurs. »

Cela dit, les conditions du marché peuvent se mettre en travers de leurs plans, avertit Derek Strong, premier directeur régional de Roynat à Vancouver : « Souvent, les entreprises qui souhaitent financer une expansion ou une acquisition cherchent un prêt traditionnel, garanti ou de premier rang; mais les choses se compliquent lorsque les taux d’intérêt montent. Dans une telle situation, un acheteur peut envisager un prêt subordonné ou du financement mezzanine pour obtenir le capital qui lui manque, car ce type de financement est “patient” au chapitre des obligations qui lui sont liées, par exemple en ce qui a trait aux modalités de son remboursement. »

En plus des coûts d’emprunt anormalement élevés, l’impératif de préserver leur fonds de roulement​ pour se protéger contre l’instabilité des marchés s’ajoute au fardeau des propriétaires d’entreprise, comme l’explique Mme Chisholm : « Dans le contexte actuel, il peut être judicieux de conserver ses liquidités et de maintenir un bilan solide. Pour ce faire, les entreprises qui ont des projets de croissance pourraient tirer avantage de solutions d’emprunt à fort effet de levier, ou de financement patient, comme un financement par actions ou un financement mezzanine. »

En adoptant ces solutions, une entreprise peut réduire sa dépendance aux prêts traditionnels dont les modalités et engagements de remboursement sont fixes. Par exemple, un financement mezzanine, souvent décrit comme une option hybride entre un prêt et un financement par actions, peut offrir des modalités de remboursement adaptées aux flux de trésorerie de l’entreprise.

M. Strong précise que la Banque Scotia est unique en ce qu’elle peut rapidement fournir, en collaboration avec Roynat Capital, des structures de capitaux patients adaptées aux besoins de ses clients, au cycle de vie de leur entreprise ou à l’économie.

De fait, depuis son ralliement à la grande famille Scotia il y a près de 30 ans, Roynat fourni des solutions distinctives de crédit de premier rang et subordonné, de financement mezzanine et de financement par actions aux clients de la Banque Scotia. D’ailleurs, en 2022, elle a célébré sa 60e année à offrir ces solutions de capital à long terme aux moyennes entreprises canadiennes.

Pour Mme Chisholm, ce partenariat donne plus de choix aux clients : « En plus d’un prêt de premier rang, le banquier peut proposer d’autres solutions flexibles de prêt, de financement mezzanine ou de capital, et nos clients peuvent choisir selon leurs priorités. En offrant plus d’une solution à nos clients, nous leur donnons une marge de manœuvre et l’assurance qu’ils pourront faire face aux conditions économiques à venir. »

Ce fut le cas d’une entreprise familiale de distribution en Colombie-Britannique, qui préparait le transfert de propriété à la génération suivante. L’entreprise a demandé à différentes banques de lui soumettre des propositions de financement par des tiers pour aider la succession à l’acquérir et permettre au fondateur de financer sa retraite en réduisant sa participation au capital.

M. Strong se souvient que les autres banques avaient recommandé des produits de crédit de premier rang aux conditions et clauses traditionnelles. Malgré leur taux d’intérêt peu élevé et leur période d’amortissement normale, ces solutions auraient exposé le nouveau propriétaire à un plus grand risque, puisqu’elles auraient drainé son fonds de roulement. Au contraire, la proposition de la Banque Scotia et de Roynat – une structure regroupant des prêts de premier rang et subordonnés – offrait au client la plus grande flexibilité possible en lui permettant de réduire son utilisation de son fonds de roulement; en réduisant le montant de ses paiements; et en créant globalement la meilleure structure pour affronter d’éventuels imprévus.

L’entreprise familiale a finalement décidé de faire affaire avec la Banque Scotia et Roynat. « La famille nous a choisis parce que la structure différente que nous lui avons offerte était avantageuse et que nous pouvions clairement lui expliquer la valeur qu’elle lui apporterait », relate M. Strong.

La pandémie a montré l’importance de la planification du capital

La pandémie de COVID-19 a montré deux manières distinctes dont les entreprises peuvent profiter d’une structure de capital montée avec soin. D’un côté, beaucoup d’entreprises ont dû composer avec les perturbations de leurs chaînes d’approvisionnement et de la logistique qui ont paralysé leur production ou les ont laissées avec des stocks invendus. « La situation a pesé lourd sur les liquidités de certaines entreprises, estime M. Strong. Mais si la structure de leur capital avait comporté d’autres formes de crédit ou de capitaux propres, ces entreprises auraient eu une plus grande marge de manœuvre pour revoir leurs modalités de remboursement et ainsi préserver leur précieux fonds de roulement jusqu’à ce que les choses s’améliorent ».

D’un autre côté, pendant la pandémie, d’autres entreprises ont roulé sur l’or et dépensé allègrement leurs bénéfices du côté des actifs ou de l’approvisionnement ou dans le cadre d’un projet d’expansion. Comme l’explique M. Strong, ce n’est pas sans risque : « L’achat au comptant d’équipement peut sembler être une bonne idée quand les affaires vont bon train, mais quand le vent change de direction, la rentabilité chute, et on a soudainement un problème de fonds de roulement. Actuellement, l’inflation et les taux d’intérêt grugent le solde au comptant de certaines entreprises, et la menace d’un ralentissement économique nous guette. Ces entreprises doivent donc renflouer leurs liquidités sur leur bilan, en guise de filet de sécurité. En rétrospective, elles auraient pu proactivement monter une bonne structure de capital, refinancer une partie de leur dette pour parer au risque de taux d’intérêt, et maintenir leur solde au comptant. »

« Personne ne sait avec certitude quelles conditions économiques nous attendent, mais ce que nous savons, c’est que les entreprises qui s’en sont le mieux tirées jusqu’à présent ont toujours été celles qui avaient un meilleur fonds de roulement, souligne Mme Chisholm. Elles sont toujours prévoyantes et mettent en place la bonne structure de capital. »

Ces entreprises ont aussi eu la bonne idée de faire appel aux équipes de la Banque Scotia et de Roynat. Dans le cadre de ce partenariat étroit, les directeurs, Relations d’affaires des Services bancaires commerciaux de la Banque Scotia s’empressent de faire participer leurs homologues de Roynat aux réunions qu’ils ont avec leurs clients, afin de cerner les besoins et la vision de ces derniers, à mettre au point des plans à long terme et à définir des stratégies concernant les nouvelles occasions d’affaires. « Nos équipes travaillent côte à côte, dans les bureaux mêmes de la Banque, dans toute la région », note Mme Chisholm.

Somme toute, l’équipe conjointe de la Banque Scotia et de Roynat est à même d’aider des clients de presque partout sur la côte ouest, dans le nord et à l’intérieur du Canada à rester calmes, à garder le cap et à croître avec adresse sur le marché actuel. « Il existe d’excellentes entreprises, peu importe le cycle économique en cours, conclut M. Strong. Nos produits et services sont conçus pour leur donner une grande flexibilité dans les bonnes comme dans les mauvaises périodes, et les aider à réaliser leurs objectifs en dépit des vents contraires de l’économie. »