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Qu’est-ce qu’une équipe canadienne de la LNHMC, un exportateur de produits de boulangerie-pâtisserie et un fabricant de pièces ont en commun? Bien qu’ils évoluent dans des secteurs très différents – l’un vend ses produits, l’autre achète du matériel, et l’autre pourchasse la Coupe de part et d’autre de la frontière –, ils sont tous malmenés par des taux de change fluctuants qui peuvent gruger leurs bénéfices.

S’il est vrai que la fluctuation du dollar canadien affecte chaque entreprise active à l’étranger, trop peu d’entreprises de taille moyenne ont un plan pour gérer leurs risques de change. Heureusement, la Banque Scotia offre des stratégies de couverture aux clients des Services bancaires commerciaux pour qu’ils puissent gérer le tout en vaquant à leurs activités.

Ne rien faire : c’est ça, le risque

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« Nous voyons souvent des propriétaires d’entreprise qui nous disent, “Il n’y a rien à faire contre la fluctuation des taux”, et donc, ils décident de ne rien faire. Mais en ne faisant rien, ils font quelque chose : ils comptent inconsciemment sur le fait que les taux vont s’améliorer. »

Scott Morrison, directeur général et chef, Groupe de produits dérivés commerciaux et Ventes, Marché des changes

« L’histoire nous montre que les taux peuvent grimper considérablement, et ainsi faire augmenter brusquement le coût des comptes fournisseurs étrangers d’une entreprise tout en réduisant la valeur de ses ventes internationales, ce qui met à mal ses marges », explique Bridget Higgins, première directrice, Groupe de produits dérivés commerciaux et Ventes, Marché des changes.

« Par exemple, en 2020, le coût du dollar américain a fluctué entre 1,27 et 1,45 dollar canadien. Une entreprise ayant un chiffre d’affaires d’un million de dollars aux États-Unis pourrait donc avoir perdu 180 000 $ en profits, juste en raison des opérations de change, si elle n’avait pas un programme de couverture de change en place », explique Mme Higgins. Son équipe s’occupe exclusivement de la clientèle des Services bancaires commerciaux, d’un océan à l’autre, à partir des pupitres de négociation des Services bancaires et marchés mondiaux de la Banque Scotia.

Avoir un plan, ou éteindre tous les feux?

Il est normal que beaucoup d’entreprises mettent ces préoccupations de côté, selon M. Morrison : « Ces entreprises savent vraiment ce qu’elles font – qu’il s’agisse de faire du pain ou de fabriquer des gadgets –, mais le marché des devises peut les dépasser. Elles savent qu’elles peuvent vendre à profit si le taux de change est fixe. Cependant, elles ne réalisent peut-être pas que la fluctuation des devises peut miner leurs marges. »

Il fait aussi remarquer que beaucoup de moyennes entreprises fonctionnent très efficacement, peut-être avec une petite équipe de trésorerie, un propriétaire ou un chef des affaires financières qui porte plusieurs chapeaux : « Elles réussissent extrêmement bien, car elles sont douées pour contrôler les coûts. Toutefois, la petite équipe de gestion doit gérer des problèmes dans les équipes de l’exploitation, des ventes, etc. Elle pourrait ne pas remarquer le danger des taux de change qui se profile à l’horizon avant que le dollar n’ait chuté de 10 cents, et il est alors trop tard. La réalité, c’est que le marché peut être sans pitié; il peut faire du mal à votre entreprise et vous tenir éveillé la nuit. »

Malgré cela, et le fait que tant d’entreprises canadiennes font des affaires au-delà de notre frontière, seulement la moitié des entreprises qui s’exposent au risque de change ont une stratégie de couverture définie.

En mentionnant que les deux tiers des entreprises se fient à des prévisions économiques pour tenter de « planifier » leurs achats en devise, M. Morrison explique qu’elles devraient plutôt discuter stratégie avec un spécialiste en la matière : « Nous aidons nos clients à réaliser un exercice de budget et de prévisions : ils savent ainsi de quel taux ils ont besoin pour que leurs activités demeurent rentables. Personne ne peut empêcher le dollar canadien de grimper ou de chuter, mais si vous maîtrisez votre budget, nous pouvons trouver la meilleure façon pour vous de geler ce taux pendant un temps. »

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« Nous travaillons de près avec chaque client pour comprendre ses besoins, affirme Mme Higgins. Une fois que nous connaissons les détails, nous déterminons le bon produit ou la bonne combinaison de produits à mettre en place. La solution pourrait consister à réaliser de simples opérations de change au comptant, c’est-à-dire l’achat d’une devise à un moment donné, ou des opérations de change à terme, des instruments dérivés qui permettent au client d’acheter ou de vendre une devise à un prix précis plus tard. »

Bridget Higgins, première directrice, Groupe de produits dérivés commerciaux et Ventes, Marché des changes

Comme les besoins en matière de change varient considérablement, la Banque Scotia offre tout un éventail de produits, qu’il s’agisse de stratégies complètes avec l’accompagnement d’experts en devises attitrés, ou encore d’un accès autonome à des services de négociation et à des taux de change dans 30 devises courantes, le tout en direct, via ScotiaRED, la plateforme de négociation en ligne dynamique de la Banque Scotia.

Mme Higgins insiste sur le fait qu’une stratégie de couverture du risque de change consiste avant tout à collaborer avec le client pour rédiger une politique de couverture formelle : « C’est un document papier, comme celui qu’une grande entreprise aurait, qui définit si, quand et comment se ferait l’achat ou la vente de devises par l’entreprise, et à quel taux. Il est signé par la direction de l’entreprise, donc on évacue le côté émotionnel des décisions à ce chapitre quand les marchés s’activent. »

Démystifier les solutions de couverture de taux de change

M. Morrison et Mme Higgins trouvent très gratifiant de pouvoir démystifier les produits liés aux marchés des capitaux pour les clients : « Quand nous rencontrons des clients ou que nous organisons des séminaires sur la couverture des taux de change au Canada, nous divisons la matière dans le but de la rendre digeste pour des leaders occupés et absorbés par leurs priorités opérationnelles. »

M. Morrison décrit des clients qui gèrent avec brio leur risque de change, y compris plusieurs équipes sportives professionnelles : « Ces organisations font leurs revenus en dollars canadiens en vendant des billets et de la marchandise, mais elles doivent s’assurer de payer leur plus grosse dépense, le salaire des joueurs, en dollars américains. C’est une composante majeure de leurs affaires, et un élément qu’elles ne peuvent pas contrôler, donc nous les aidons à gérer ce risque. »

Mme Higgins donne l’exemple d’un grand fabricant de produits alimentaires qui fait ses ventes en dollars américains. Il utilisait auparavant des contrats à terme de base pour avoir un degré de certitude quant aux taux de change appliqués à la vente. En lui présentant une « stratégie à taux majoré », la Banque Scotia l’a aidé à constamment dépasser le taux standard de cinq cents par dollar, ce qui lui a permis de réaliser des gains considérables sur des ventes annuelles de plusieurs millions de dollars. 

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« Il y a une solution pour tout le monde, qu’il s’agisse d’une stratégie à rendement supérieur comme celle-là, ou d’une structure plus élémentaire avec zéro risque de marché et une tranquillité d’esprit garantie; ultimement, tout dépend des objectifs et du niveau de tolérance du client. »

Bridget Higgins, première directrice, Groupe de produits dérivés commerciaux et Ventes, Marché des changes

À force de sensibiliser les entreprises au risque de change, on les voit de plus en plus faire appel aux spécialistes de la Banque Scotia, qui s’est engagée à servir les moyennes entreprises avec le même niveau d’expertise et de services que celui offert aux entreprises Fortune 500. Ainsi, elles ont accès à l’entièreté des services et des ressources de la Banque Scotia, et savent qu’elles font affaire avec une institution financière de premier plan, solide et fiable, qui les accompagnera au rythme de la conjoncture des marchés.

S’il est vrai que les devises peuvent mettre en jeu l’avenir d’une entreprise, M. Morrison se veut rassurant : 

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« Vous croyez peut-être que les taux de change ne sont pas à votre portée, mais nous avons les outils pour vous aider à apaiser ces coûts réels. Vous êtes le meilleur boulanger-pâtissier, le meilleur fabricant de gadgets, le meilleur pointeur; notre spécialité, à nous, ce sont les taux de change, et nous sommes là pour vous aider à maîtriser cette composante essentielle de vos affaires. »

Scott Morrison, directeur général et chef, Groupe de produits dérivés commerciaux et Ventes, Marché des changes