Il ne faut toutefois pas négliger les risques, entre autres juridiques et financiers, associés à l’exportation. Cet article explore certains des éléments à considérer lorsqu’on se lance dans l’exportation.
1. Apprendre à connaître la culture
Le succès que votre entreprise connaît au Canada n’est pas forcément garant de succès à l’étranger, où la culture et les règles à suivre peuvent être bien différentes de celles au Canada.
Comme vous passerez nécessairement par une période d’acclimatation, il vous faudra investir temps, efforts et argent avant de réaliser des profits à l’étranger.
Renseignez-vous
L’exportation peut être une stratégie efficace pour stimuler votre croissance. Mais, comme pour toute autre stratégie, vous devez faire vos devoirs avant de décider si elle convient à votre entreprise.
Pour vous aider, n’hésitez pas à faire appel aux services et à l’expertise d’Exportation et développement Canada.
2. Évaluer les risques
Votre entreprise pourrait subir de graves dommages si les recherches que vous avez menées sur vos marchés cibles manquent de minutie. Sans préparation adéquate, vous pourriez :
- croire à tort que votre marque véhicule le même message à l’étranger qu’au Canada;
- opter pour des canaux de diffusion inefficaces, ce qui entraînerait des ventes décevantes;
- sous-estimer le temps et l’argent nécessaires à votre implantation dans ce nouveau marché, soit les mesures requises pour promouvoir votre marque, convaincre vos clients potentiels et ultimement les fidéliser.
Votre entreprise possède-t-elle la structure, la culture et les processus requis pour se lancer dans l’exportation?
Sur notre site Web, vous trouverez un éventail de services à l’exportation pour valoriser vos activités à l’étranger.
3. Miser sur un seul marché étranger à la fois
Pour améliorer vos chances de réussite, misez d’abord sur un seul marché avant d’en cibler d’autres. Voici certaines contraintes liées à l’exportation :
- Coûts : Avant de dégager des profits, vous pourriez avoir à vous endetter pour financer votre entrée sur un marché étranger.
- Temps : Puisqu’il est peu probable que tout aille comme sur des roulettes dès le début, vous serez plus sollicité.
- Charge de travail : En étendant vos activités à l’étranger, vous alourdirez votre charge de travail.
En ne visant qu’un marché, vous serez en mesure de conserver une assise solide chez vous, ce qui vous permettra de soutenir, voire de financer vous-même vos exportations.
Maintenir une assise solide au Canada
Avant de vous lancer à l’assaut d’un nouveau marché, mesurez les risques pour vos activités actuelles, qui consistent probablement à servir une clientèle locale – celle-là même qui est au cœur de votre réussite. Une expansion à l’étranger serait-elle une distraction? Avez-vous les ressources nécessaires pour y arriver? Votre équipe est-elle prête à relever le défi? Avez-vous assez d’argent?
Assurez-vous que votre entreprise sera encore capable de servir sa clientèle actuelle quand vous vous lancerez dans vos activités d’exportation.
4. Protéger sa propriété intellectuelle
Il peut vous coûter cher de penser que les marques, les brevets ou les dessins industriels protégés au Canada le sont aussi à l’étranger. En fait, les droits de propriété intellectuelle (PI) reconnus dans un pays ne le sont pas nécessairement ailleurs.
Quant aux droits d’auteur, ils offrent une protection plus large dans nombre de pays. Cela dit, le marché où vous introduirez votre propriété intellectuelle inédite peut être exempt de réglementation – et le piratage pourrait alors entraîner la faillite de votre entreprise.
Par exemple, épargnez-vous de sérieuses difficultés en vous assurant qu’aucune autre entreprise active sur le marché visé n’utilise une marque semblable à la vôtre.
Consulter un expert
Adressez-vous à un expert, un avocat spécialisé par exemple, pour obtenir des renseignements et des conseils sur la protection de votre PI à l’étranger.
Pour en savoir plus sur les questions de PI, visitez le site de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle.
