Confier votre argent à un professionnel

Il n’est pas toujours facile de gérer ses finances, mais le fait de partager la responsabilité et de confier la tâche à une autre personne peut faciliter certaines décisions. Après tout, vous avez travaillé d’arrache-pied pour atteindre votre objectif professionnel. Il est donc normal que vous hésitiez à confier à d’autres l’argent que vous avez si durement gagné.

Le D^r Murray Erlich, un ex-psychiatre qui offre aujourd’hui des services d’accompagnement personnel et professionnel aux médecins, émet l’hypothèse qu’il s’agirait d’une question de personnalité.

«Les médecins tendent à être perfectionnistes et à avoir le souci du détail, explique-t-il. Pour ce type de personnalité, qu’on retrouve souvent chez les professionnels du domaine médical, déléguer est un défi de taille. Lâcher prise va à l’encontre de leur nature profonde.»

Chez certains médecins, la réticence à vouloir déléguer la gestion de leur argent s’explique du fait qu’ils se croient capables de le faire eux-mêmes.

«Ce sont des gens intelligents et certains estiment peut-être que s’ils sont bons en médecine, ils devraient aussi être capables de faire de bons placements, ajoute-t-il. Les médecins doivent comprendre que confier son portefeuille de placements à un conseiller financier, c’est un peu comme recommander un patient à un spécialiste : cela permet de réduire le stress et d’alléger son horaire.»

Le stress financier est souvent l’une des principales causes d’épuisement professionnel chez les médecins. Il peut se manifester dès les études, car bon nombre d’étudiants en médecine contractent des dettes durant cette période. Les questions d’insécurité financière augmentent lorsque les médecins font la transition de la résidence à la pratique en clinique, et que la dette accumulée s’ajoute à la pression d’atteindre de nouveaux objectifs. Les décisions financières touchent notamment le remboursement de la dette, l’établissement d’un patrimoine et l’épargne pour la retraite.

La profession médicale est accaparante, et les médecins ont souvent peu de temps et d’énergie pour prendre des décisions financières éclairées. Le manque de temps peut mener à des décisions irréfléchies qui cadrent mal avec un plan financier à long terme.

La capacité à gagner des revenus élevés est le plus grand atout des médecins. Mais comme ils intègrent le marché du travail plus tard que les autres professionnels, leur vie active est plus courte que la moyenne. De plus, lorsqu’ils commencent à pratiquer, la hausse soudaine de leurs revenus peut les amener à modifier leur style de vie, de sorte que leur capacité d’épargner et de rembourser leurs dettes est mise à l’épreuve.

Le salaire élevé des médecins s’accompagne d’un fardeau fiscal accru. La constitution en société peut certes aider à réduire l’impôt des particuliers et à en reporter le paiement, mais elle implique des difficultés et des frais additionnels.

Si vous êtes propriétaire ou gestionnaire de votre propre clinique, vous devez savoir comment gérer les finances d’une entreprise; c’est-à-dire établir un budget pour les frais fixes, comprendre les frais variables et le revenu nécessaire pour atteindre le seuil de rentabilité, et savoir vous y retrouver dans les méandres de la fiscalité. Or, la plupart des médecins n’ont aucune formation en gestion d’entreprise; ils n’acquièrent aucune compétence en entrepreneuriat ou en gestion des affaires dans le cadre de leurs études, et peu d’entre eux sont formés en cours d’emploi.

Les modes de rémunération des médecins se sont multipliés et complexifiés au fil du temps (salaire, dividendes ou une combinaison des deux), et il faut une expertise spécialisée pour en comprendre la structure.

Plus les médecins avancent dans leur carrière, plus leur situation financière peut devenir compliquée. Dettes d’études, sources de revenus irrégulières, répercussions fiscales particulières, occasions de placement uniques : tout cela demande des connaissances spécialisées et un suivi professionnel.

Pour réussir vos études en médecine, vous avez dû apprendre à être autonome. Toutefois, lorsqu’il s’agit de gérer vos finances, cette façon de faire n’est pas toujours la meilleure, surtout avec un emploi du temps de plus en plus chargé. Même s’il vous en coûte, déléguer la gestion de vos finances comporte de nets avantages.

Vos patients profitent de votre expertise. De même, en confiant vos finances à un expert, vous bénéficierez d’un plan qui tient compte de tous les aspects de votre situation financière. Un conseiller vous aidera à tirer le meilleur parti de vos ressources financières pour que vous puissiez consacrer plus de temps à ce qui vous tient vraiment à cœur.

L’impôt peut avoir une incidence importante sur votre bien-être financier. Avec l’aide de votre comptable ou de votre fiscaliste, votre conseiller établira des stratégies pour réduire votre facture fiscale et vous permettre de conserver une plus grande partie de vos revenus.

Le suivi des progrès est essentiel à la réussite financière. Votre spécialiste, Soins de santé de la Banque Scotia vous aidera à établir des objectifs financiers clairs et réalisables qui tiennent compte de votre situation particulière, fera des ajustements si celle-ci venait à changer et vous aidera à garder le cap pour éviter de nuire à votre plan à long terme.

Lorsque les marchés fluctuent, nos émotions peuvent faire obstacle à notre stratégie de placement. Un spécialiste ou un conseiller en finances peut vous aider à prendre des décisions objectives et équilibrées, fondées sur la recherche et les données, qui cadrent avec votre stratégie de placement à long terme.

Pour les médecins, le temps est précieux. Cependant, sachez qu’il faut beaucoup de temps et d’efforts pour étudier et suivre les tendances du marché, les indicateurs économiques et les occasions de placements individuels.

Prenez les rênes de votre bien-être en faisant de votre santé physique et financière une priorité. Confier la gestion de vos finances à un spécialiste, Soins de santé de la Banque Scotia pourrait vous donner un peu de répit. Rappelez-vous que déléguer ne veut pas forcément dire perdre le contrôle.

«Parfois, les gens voient les choses en noir et blanc : soit ils maîtrisent la situation, soit ils ne la maîtrisent pas. Mais ce n’est pas vraiment de cela qu’il est question, dit le D^r Erlich. Oui, vous déléguez vos responsabilités, mais vous avez toujours un droit de regard.»

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