Témoignages de clientes

«Vous ne pouvez pas croître, vous ne pouvez pas grandir si vous n’avez pas d’alliés. Il faut aller en chercher.»

Ces conseils aux entrepreneures proviennent de Clara D. Lewis, fondatrice de Brown Diva Dolls à Montréal. Cette ancienne travailleuse sociale a constaté qu’il existait un besoin de poupées représentant fidèlement de nombreux enfants et a lancé son entreprise pour répondre à ce besoin.

Mme Lewis a reçu l’aide de l’initiative Femmes de la Banque Scotia, un programme complet qui vise à éliminer les obstacles afin d’offrir un meilleur soutien financier aux entrepreneures, aux investisseuses et aux dirigeantes d’entreprise, en plus de leur donner la confiance nécessaire pour prendre le contrôle de leur avenir.

Depuis son lancement en 2018, l’initiative Femmes de la Banque Scotia assure aux femmes un accès impartial au capital et à des solutions sur mesure et leur propose une formation spécialisée, du mentorat et des services-conseils. L’objectif est d’accroître les perspectives économiques et professionnelles des femmes, aujourd’hui et demain.

Le programme se développe de plus en plus, chaque année, depuis son lancement. L’initiative Femmes de la Banque Scotia a versé plus de 5,9 milliards de dollars en capital aux entreprises canadiennes dirigées et détenues par des femmes, soutenu plus de 70 femmes dans leur parcours professionnel et dans leur accession à la participation aux conseils d’administration et aidé plus de 2 400 femmes et leur famille à gérer leur patrimoine à l’occasion de grands événements de la vie. L’initiative Femmes de la Banque Scotia a également des sections en Jamaïque, au Costa Rica, au Chili et au Pérou.

Mme Lewis est un exemple de la façon dont l’initiative Femmes de la Banque Scotia renforce l’autonomie et les moyens des entrepreneures. Lisez son histoire ci‑dessous.

 

Quelle est votre activité?

Brown Divas Dolls est une entreprise spécialisée dans les poupées afros et les poupées aux traits atypiques. Nous avons des poupées albinos, des poupées ayant le vitiligo et des poupées ayant des besoins particuliers, en fauteuil roulant. Nous avons une poupée rousse. Nous travaillons sur la morphologie des corps pour que les enfants les trouvent ressemblants.


Qu’est-ce qui vous a donné envie de créer votre entreprise?

J’ai retenu de mon expérience professionnelle en tant que travailleuse sociale le désir d’influer positivement sur le développement des enfants. Pendant mes 28 années d’exercice de cette profession, j’ai vu des enfants qui avaient une faible estime d’eux-mêmes et des enfants victimes d’intimidation. Je pense qu’un enfant qui a des poupées ou qui utilise ce support dès le plus jeune âge est d’emblée sensibilisé à la lutte contre le racisme et l’intimidation, parce qu’il est en contact avec la différence très tôt dans la vie.

Grâce à Brown Divas Dolls, les enfants peuvent avoir des poupées qui leur ressemblent, qui ont les mêmes cheveux crépus, les mêmes boucles ou la même carnation qu’eux. Avant, il y avait des poupées de style afro, mais leur teint était parfois gris ou leurs cheveux étaient caucasiens; c’est pourquoi j’ai voulu créer quelque chose de plus représentatif. J’ai donc utilisé le support des poupées pour aider à sensibiliser les enfants dès leur plus jeune âge à la différence.

« Mon héritage, c’est de voir que ce produit a un effet sur la société, qu’il apporte un changement à celle-ci. Comme le dit notre slogan, nous changeons le monde une poupée à la fois. Et j’y crois. »

– Clara D. Lewis, fondatrice de Brown Divas Dolls

Qu’est-ce qui vous a incitée à participer à l’initiative Femmes de la Banque Scotia?

J’ai découvert l’initiative Femmes de la Banque Scotia en mai dernier, lorsque j’ai participé à un concours de présentation, pour lequel le représentant de la Banque Scotia faisait partie du jury. Par la suite, j’ai participé à différentes activités de réseautage, à l’occasion desquelles j’ai rencontré des personnes qui m’ont aidée ou qui pourraient m’aider à l’avenir. J’ai pu élargir mon réseau de contacts et nouer une relation très privilégiée avec mes conseillers financiers, qui me soutiennent beaucoup. L’initiative Femmes de la Banque Scotia me soutient également dans mes projets d’expansion internationale.

 

La diversité et l’inclusion font partie intégrante des valeurs de la collection. Pouvez-vous nous en dire un peu plus?

Ce que j’aime dans mon activité, c’est créer un produit ressemblant, qui répond à un besoin de représentativité. Ce type de produit a un impact positif sur le développement des enfants et, bien sûr, favorise une société plus inclusive. Je pense que jouer avec mes poupées peut contribuer à réduire le racisme, parce que notre mission repose sur deux mots clés: inclusion et représentativité. Pour nous, c’est ce qui compte.

Par le biais des jeux, nous pouvons travailler sur beaucoup de choses: nous pouvons travailler sur la motricité fine, sur la prise de conscience, etc. C’est pourquoi nous avons choisi la poupée. Mais bien sûr, l’objectif est d’avoir une réelle influence sur la vie des enfants et sur la société. Nous nous considérons comme une entreprise inclusive, car notre objectif est de promouvoir une société inclusive.

 

Quelle est la prochaine étape en ce qui concerne la croissance et l’innovation?

Nous avons été agréablement surpris de voir que des écoles avaient commandé nos poupées: les enseignants nous ont expliqué qu’ils utilisaient nos poupées pour organiser des formations sur le vivre-ensemble et des ateliers de sensibilisation à l’intimidation et à la discrimination. Nous travaillons sur un outil éducatif, une boîte contenant une poupée de 12 pouces et un livre comportant une proposition pour les écoles, et nous avons l’intention de proposer ce produit aux centres de services scolaires et aux garderies.Ce que j’aime dans le fait de voir des jeunes jouer avec mes poupées, c’est constater la joie qu’ils en retirent. Cela me conforte dans notre mission de leur donner un jouet auquel ils s’identifient. J’ai alors l’impression de laisser derrière moi un héritage. Les gens qui me regardent voient une femme d’affaires, mais avant la femme d’affaires, il y avait la travailleuse sociale. Mon héritage, c’est de voir que ce produit a un effet sur la société, qu’il apporte un changement à celle-ci. Comme le dit notre slogan, nous changeons le monde une poupée à la fois. Et j’y crois. Parce que je crois que plus on initie tôt les enfants à la différence, mieux c’est pour plus tard. Je suis très attachée à l’utilité sociale de nos produits.

 

Avez-vous des conseils à donner à d’autres entrepreneures qui se lancent dans l’aventure? Vous pourriez nous raconter une expérience vécue lors du lancement de votre entreprise, dont vous pensez qu’elle pourrait être utile à d’autres.

Tout d’abord, je leur dirais de foncer et de saisir toutes les occasions qui s’offrent à elles.

Nous devons sortir de notre zone de confort. Nous devons travailler en réseau. Parce qu’on ne peut pas croître, on ne peut pas grandir si on n’a pas d’alliés. Il faut aller en chercher.

Je leur dirais donc surtout de se lancer, d’agir, de passer à l’action. De se faire entendre!