TOUT PEUT CHANGER DANS UN MOIS
Nous mettons en lumière les estimations de la population nationale et les constituantes de la croissance, en mettant l’accent sur les niveaux et les courants de résidents permanents et de résidents temporaires. Dans ce rapport, nous suivons les admissions et la délivrance des visas aux personnes qui sont autorisées à résider en permanence et temporairement au Canada, en analysant ces chiffres pour savoir s’ils cadrent avec les cibles du gouvernement fédéral dans le domaine de l’immigration.
L’ère de la forte croissance de la population décroche de son pic
- En février, la croissance mensuelle de la population des 15 ans et plus a poursuivi sa décélération tendancielle : la moyenne sur un mois comme la moyenne sur trois mois ont inscrit une croissance de moins de 2,0 % (en rythme désaisonnalisé et annualisé). La croissance annualisée trimestriellement de la population nationale jusqu’au 1er janvier s’est dans le même temps ralentie pour s’établir à des niveaux (en excluant l’ère de la COVID-19) fréquemment comptabilisés dans les années 2010. Si la croissance sur un an de 1,8 % par rapport à 2023 est toujours élevée par rapport aux tendances historiques, elle recule considérablement par rapport aux tendances constatées en 2023 et dans le premier semestre de 2024.
Le stock de résidents temporaires semble avoir entamé son retournement, même si son rythme n’est pas celui qu’espérait le gouvernement fédéral
- La population des résidents temporaires en pourcentage du total de la population a légèrement baissé pour passer de 7,4 % dans le trimestre précédent à 7,3 %. Dans l’ensemble, le stock a accusé sa première baisse nette en trois ans, essentiellement en raison d’une nouvelle contraction des titulaires du permis d’études, qui a toutefois été masquée par l’augmentation du nombre de demandeurs d’asile, qui a progressé de plus de 25 000.
- Les demandeurs d’asile sont désormais définis dans la section de ce rapport intitulée « Estimations du nombre de résidents non permanents ». Nous ferons le suivi, dans chaque compte rendu trimestriel de la population, des estimations de leur population, des variations et de leur part dans la population totale.
À l’heure où l’élection fédérale plane sur fond de risque géopolitique accru au sud de la frontière, la politique sur l’immigration, qui a servi pendant des mois de paratonnerre politique est reléguée au deuxième rang
- Même si la date de l’élection n’a pas encore été officiellement annoncée au moment d’écrire ces lignes, les médias nous apprennent qu’il faut s’attendre à ce qu’elle soit convoquée en l’espace de quelques jours et à ce que la date soit probablement fixée au 28 avril.
- Les deux candidats chefs de file ont exprimé leurs points de vue et fait état d’un certain nombre d’objectifs lorsqu’il s’agit de la politique sur l’immigration durable; ainsi, Mark Carney favorise un plafonnement de l’immigration jusqu’à ce que son niveau redevienne ce qu’il était avant la pandémie, et Pierre Poilievre parle d’établir un lien entre les cibles migratoires et l’offre de logements et de réformer les programmes des travailleurs étrangers temporaires et des étudiants internationaux.
- Or, l’opinion publique a basculé en raison des développements fulgurants aux États-Unis. La mise en œuvre des tarifs douaniers, la menace d’autres tarifs et le discours général à l’encontre du Canada ont solidifié les inquiétudes des électeurs sur l’économie canadienne et sur le coût de la vie, alors que les relations avec les États-Unis sont également devenues une question prépondérante pour les électeurs. Bien qu’elle soit toujours présente dans l’esprit des électeurs canadiens, l’immigration n’occupe plus le devant de la scène.
Graphique phare







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