Depuis des années, les chefs d’entreprise affirment que la diversité des talents apporte des perspectives nouvelles aux équipes de projet et aux conseils d’administration. Ce point de vue a été renforcé de manière très artistique récemment dans le cadre d’un événement de L’initiative Femmes de la Banque ScotiaMD, qui a présenté une exposition inédite de femmes artistes du 20e siècle qui ont su brosser un tableau de la société canadienne très différent de celui de leurs homologues masculins plus connus.
En effet, l’exposition révélatrice de la Collection McMichael d’art canadien, intitulée Uninvited: Canadian Women Artists in the Modern Moment, nous rappelle à quel point la diversité des points de vue peut donner lieu à des réflexions progressistes sur les plans sociaux, politiques et économiques, ainsi que stimuler l’innovation au sein d’entreprises en croissance.
Œuvres triées sur le volet
« Cet aperçu exclusif de l’apport de ces femmes artistes canadiennes talentueuses fait ressortir l’importance de la diversité au sein de toutes nos organisations, fait remarquer Loretta Marcoccia, vice-présidente à la direction et chef de l’exploitation et championne de la haute direction de L’initiative Femmes de la Banque Scotia, Services bancaires et marchés mondiaux. C’est aussi un bon moyen de célébrer le travail que nous avons accompli ensemble pour faire tomber les barrières et offrir aux femmes davantage d’occasions de réussite économique et professionnelle. »
Le titre provocateur de l’exposition, Uninvited, fait référence au fait que ces femmes artistes talentueuses travaillaient dans l’ombre et étaient exclues des cercles d’artistes masculins tels que le Groupe des sept, un groupe de peintres paysagistes composé exclusivement d’hommes connus pour leur style unique.
Le Canada dans le regard unique des femmes artistes
La perspective unique des femmes artistes du Canada prend vie à travers le récit passionné qu’en fait Sarah Milroy, conservatrice en chef de la Collection McMichael d’art canadien et membre de l’Ordre du Canada. Elle décrit de manière exquise l’approche pionnière de ces femmes peintres, photographes, tisserandes, perleuses et sculptrices du Canada.
Elle explique : « En raison de l’extraordinaire notoriété du Groupe des sept, l’art canadien est souvent perçu comme étant une affaire d’“hommes qui font de l’art dans la forêt”, alors qu’en réalité, les femmes artistes étaient légion, mais n’ont simplement jamais été invitées à faire partie du groupe. Elles ne peignaient pas que des rochers, des ciels et des lacs, mais s’intéressaient plutôt aux gens et à leur quotidien, notamment les membres de communautés autochtones, les immigrants et la classe ouvrière. »
Par exemple, en plus de peindre des paysages saisissants avec un talent n’ayant rien à envier au Groupe des sept, Anne Savage, née à Montréal, a fait un portrait méticuleux de la vie quotidienne des communautés autochtones de la Colombie-Britannique. Ses œuvres ont contribué à humaniser les peuples autochtones et ont illustré avec précision leurs traditions, sans les rendre « exotiques » comme le faisaient la plupart des artistes masculins de l’époque.
De nombreuses femmes artistes se sont intéressées à l’évolution de la société canadienne, qu’il s’agisse des villes minières en plein essor ou en déclin, des personnes touchées par l’urbanisation rapide du jeune pays, ou encore des ouvriers couverts de suie et des activistes sociaux fougueux. D’autres se sont intéressées à la vie quotidienne des femmes, brossant des portraits moroses des tâches domestiques ou illustrant des femmes à l’esprit libre faisant un étalage impertinent de leur mode de vie moderne.
« Ces femmes ont été formées dans les meilleures écoles d’art et ont produit des chefs-d’œuvre uniques qui ont parfaitement saisi les enjeux du 20e siècle. Cependant, on les a reléguées à des rôles de muses ou de protégées de leurs pairs masculins et la plupart d’entre nous n’avons jamais entendu parler d’elles », regrette Mme Milroy.
Elle ajoute que même la célèbre Canadienne Emily Carr, peintre de la côte ouest qui avait des affinités avec les membres du Groupe des sept, est souvent décrite comme une excentrique. « Elle mérite vraiment notre admiration en tant qu’artiste monumentale et maître à penser ayant noué des amitiés interculturelles avec les peuples autochtones », fait remarquer Mme Milroy, qui explique que Carr a méticuleusement représenté la culture autochtone, dénoncé les horreurs des pensionnats et révélé la destruction des forêts pluviales de la Colombie-Britannique par les pratiques brutales de l’industrie du bois d’œuvre.
Des artistes inspirantes en matière d’inclusion
Les luttes des femmes artistes du Canada donnent à réfléchir, et Milroy souligne comment ces femmes tentaient de surmonter leurs difficultés professionnelles. Par exemple, dans les grandes villes, les femmes artistes ont créé des lieux de rencontre où elles se soutenaient mutuellement, notamment l’avant-gardiste studio Loring-Wyle de Toronto, qui rivalisait avec le Arts and Letters Club, à prédominance masculine. « Ces femmes se connaissaient toutes et ces cercles leur ont permis de s’apporter un soutien mutuel », explique Mme Milroy.
De nombreuses femmes artistes ont également noué des alliances constructives avec des hommes influents du monde de l’art, notamment des professeurs d’art qui ont su les outiller, et plusieurs membres du Groupe des sept, qui ont invité ces femmes à leurs rassemblements, à des expéditions de peinture ou à des expositions très médiatisées.
Et Mme Milroy conclut : « De nos jours, aucune femme artiste n’est privée de l’attention qu’elle mérite dans les musées ou auprès des marchands d’œuvres d’art. Même si les femmes demeurent moins payées pour leurs œuvres, il y a vraiment de l’espoir pour les artistes canadiennes. »
À la fin de cette visite artistique inspirante, Mme Marcoccia de la Banque Scotia, a souligné d’autres réussites à célébrer, attribuables notamment à L’initiative Femmes de la Banque Scotia : « Nous aidons nos clientes à réaliser leurs ambitions professionnelles et soutenons les leaders et les entreprises qui prônent l’avancement de l’inclusion. »
Célébrer notre anniversaire, peindre les choses différemment
En particulier, Mme Marcoccia a annoncé que cette année, l’équipe Services bancaires et marchés mondiaux a accueilli plus de 125 clientes lors d’événements et de séminaires de la série LEAP (Learn, Engage, and Partner). Depuis son lancement en 2020, le groupe a encadré 46 femmes cadres supérieures par l’entremise de son programme de saine gouvernance d’entreprise. De plus, la Banque Scotia a investi 3,2 milliards de dollars dans le financement d’entreprises détenues et dirigées par des femmes. « Nous avons vraiment de quoi être fiers et nous sommes impatients de continuer de créer un maximum de retombées positives par l’entremise de L’initiative Femmes de la Banque Scotia au cours de l’année à venir. »
En soulignant le deuxième anniversaire de l’initiative au sein des Services bancaires et marchés mondiaux, Michelle Khalili, directrice générale et chef, Marchés des capitaux boursiers mondiaux, Banque Scotia, résume : « Cet événement anniversaire est une excellente occasion de remercier les femmes leaders qui font partie de notre programme de saine gouvernance d’entreprise, qui s’efforcent de favoriser l’émergence des personnes les plus talentueuses et diversifiées. Cette exposition montre comment les femmes peintres ont illustré le monde différemment et démontre l’importance de la diversité des façons de penser et des perspectives, en particulier au sein des conseils d’administration. »
Avis importants
La participation à L’initiative Femmes de la Banque Scotia ou à un événement organisé dans le cadre du programme ne constitue pas une offre de conseils, de produits ou de services financiers ni un engagement de la part de la Banque Scotia à offrir ceux-ci.
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Paraskeva Clark
Autoportrait, 1931–32
Huile sur carton
41 x 31 cm
Collection de Museum London, Ontario
Acquisition 1994
94.A.36
© Succession de Paraskeva Clark