Programme créé pour les dentistes 

Le choix entre la location et l’achat est très personnel et dépend principalement de vos projets à court et à long terme, ainsi que de vos liquidités et de votre tolérance à l’endettement. Il pourrait aussi dépendre de l’étape où vous en êtes dans votre carrière et du fait que vous soyez ou non propriétaire d’une clinique.

Bon nombre de professionnels choisissent de louer même après avoir commencé à exercer leur profession ou établi leur entreprise.  L’un des avantages de la location, c’est qu’elle vous permet de déménager, au besoin, et vous donne le temps de décider où vous souhaitez vous installer pour de bon.

Être propriétaire d’une maison implique des frais initiaux, sans parler de la fluctuation du prix des maisons à court terme. Par conséquent, il peut être mal avisé d’acheter une maison, à moins de prévoir y rester pour plusieurs années ou d’en faire un instrument de placement.

Si vous songez à l’achat d’une maison, vous devez tenir compte de plusieurs facteurs avant de choisir un prêt hypothécaire.  En plus de déterminer combien vous pouvez emprunter, vous devez notamment choisir entre un taux variable ou un taux fixe, une durée ouverte ou fermée, et tenir compte des options de remboursement.  Les spécialistes, Soins de santé et les conseillers en financement résidentiel de la Banque Scotia peuvent vous aider à établir vos objectifs, vous présenter les différentes options hypothécaires qui s’offrent à vous et vous aider à trouver la solution sur mesure qui convient à vos besoins.

Avant de prendre une décision d’achat ou de location, vous voudrez peut-être examiner certains facteurs.  Votre décision dépendra en grande partie du marché. Quel espace commercial est actuellement disponible dans le quartier où vous voulez établir votre cabinet? Est-il à louer ou à vendre? Avec la location, l’investissement initial est moindre puisque vous bâtissez votre clinique au cours des premières années. Cependant, si votre propriétaire vend la propriété, vous pourriez devoir déménager votre clinique.  En plus des frais d’établissement et de réinstallation imprévus, il peut en coûter cher si votre cabinet doit déménager dans une autre partie de la ville, car vous pourriez être forcé de rebâtir votre clientèle.

Le fait de posséder votre propre propriété commerciale pourrait aider à atténuer les risques commerciaux de ce genre à l’avenir.  Elle peut également devenir un placement précieux et un atout important à l’approche de la retraite.  Selon votre degré de tolérance et votre situation financière, vous pourriez songer à devenir propriétaire d’un immeuble loué à un autre médecin, décider de vendre l’actif, dont la valeur peut avoir augmenté, ou le transmettre à vos enfants ou à d’autres membres de la famille. 

Selon vos besoins particuliers, il existe une variété de solutions bancaires pour entreprises à envisager lors de la constitution en société.  Vous pourriez n’avoir besoin que d’un compte d’exploitation et d’une carte de crédit d’entreprise pour séparer vos dépenses personnelles et professionnelles. Ou vous pourriez avoir des besoins plus complexes, comme des services de financement liés à l’acquisition d’immeubles, aux baux et à l’équipement; des services aux commerçants et un service de la paie, et des lignes de crédit d’entreprise pour vous aider à gérer vos flux de trésorerie. 

Les spécialistes, Soins de santé de la Banque Scotia comprennent les besoins financiers uniques liés au démarrage et à la gestion d’une clinique ou d’une entreprise et peuvent vous proposer des solutions financières adaptées à votre situation professionnelle.

Si vous êtes un professionnel de la santé et que votre clinique ou entreprise est constituée en société, on vous a probablement recommandé de conserver tous les revenus dont vous n’aviez pas besoin au sein de votre société.  Cette stratégie pourrait être pertinente pour certains professionnels qui font fructifier leur patrimoine, mais avec les changements fiscaux, une approche plus équilibrée pourrait être justifiée, selon votre situation financière. 

Vous pourriez être visé par les règles sur le revenu passif; dans ce cas, un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) ou un compte d’épargne libre d’impôt (CELI) peut vous aider à conserver une plus grande partie de votre revenu. Votre fiscaliste peut vous aider à mieux comprendre les avantages fiscaux que ces stratégies peuvent vous apporter. Faites-lui part de vos objectifs afin qu’il puisse vous aider à alléger au maximum votre facture fiscale globale en tenant compte de votre situation dans son ensemble.

Lorsque vous commencez à tirer des revenus de retraite, des conséquences fiscales sont associées à chacune des sources de revenu dans lesquelles vous puisez.  Par exemple, les retraits d’un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) ou d’un fonds enregistré de revenu de retraite et les prestations du Régime de pensions du Canada (RPC)/Régime de rentes du Québec (RRQ) sont imposés comme un revenu.

Vos actifs détenus personnellement ou par l’intermédiaire de sociétés professionnelles (si vous vous êtes constitué en société) sont imposés selon leur catégorie (p. ex., intérêt, dividendes, gains en capital).  Il n’y a aucune incidence fiscale lorsque vous tirez des fonds d’un compte d’épargne libre d’impôt (CELI).

Votre conseiller de la Banque Scotia peut vous mettre en contact avec notre équipe de spécialistes en gestion de patrimoine, qui pourront vous aider à prendre ces décisions en matière de planification fiscale et vous suggérer certaines stratégies d’optimisation du revenu et de planification successorale.