Celebrating the very best in Canadian fiction for 30 years.

Un hommage aux meilleures œuvres de fiction canadiennes depuis 30 ans.

2023 Finalistes

Parcourez la sélection ci-dessous des livres présélectionnés pour le Prix Banque Scotia Giller 2023 et découvrez des histoires et des perspectives uniques de partout au Canada avant l'annonce du gagnant le 13 novembre 2023.

Une jeune femme quitte sa ville natale pour s’installer dans le lointain pays nordique de ses ancêtres afin de s’occuper de son frère que sa femme vient de quitter. 

Peu après son arrivée, une série d’événements inexplicables se produisent : hystérie collective bovine, disparition d’uane brebis et de son agneau à naître, grossesse nerveuse d’une chienne locale, mildiou de la pomme de terre. Elle remarque que la méfiance locale générale à l’égard des «étrangers» semble plus intense envers elle. Une menace de plus en plus grande se fait sentir «juste au-delà du jardin». Alors qu’elle sent que l’hostilité monte et est sur le point d’éclater aux abords de la propriété de son frère, la peur la gagne. Qui sait ce qui pourrait arriver. Jusqu’où les gens pourraient-ils aller si la grogne de la ville devait prendre une forme plus concrète?

Dans ce récit lyrique et intense, Sarah Bernstein explore avec brio les thèmes de la complicité, du pouvoir, du déménagement et de l’héritage. Study for Obedience est un roman soigné et troublant qui confirme que Sarah Bernstein est l’une des auteures les plus captivantes de sa génération.

Une jeune femme quitte sa ville natale pour s’installer dans le lointain pays nordique de ses ancêtres afin de s’occuper de son frère que sa femme vient de quitter. 

Peu après son arrivée, une série d’événements inexplicables se produisent : hystérie collective bovine, disparition d’une brebis et de son agneau à naître, grossesse nerveuse d’une chienne locale, mildiou de la pomme de terre. Elle remarque que la méfiance locale générale à l’égard des «étrangers» semble plus intense envers elle. Une menace de plus en plus grande se fait sentir «juste au-delà du jardin». Alors qu’elle sent que l’hostilité monte et est sur le point d’éclater aux abords de la propriété de son frère, la peur la gagne. Qui sait ce qui pourrait arriver. Jusqu’où les gens pourraient-ils aller si la grogne de la ville devait prendre une forme plus concrète?

Dans ce récit lyrique et intense, Sarah Bernstein explore avec brio les thèmes de la complicité, du pouvoir, du déménagement et de l’héritage. Study for Obedience est un roman soigné et troublant qui confirme que Sarah Bernstein est l’une des auteures les plus captivantes de sa génération.

Cette œuvre de métafiction rafraîchissante et unique suit un auteur de bandes dessinées qui perd le contrôle de son propre récit lorsqu’il tente d’écrire l’histoire de son enfance difficile dans le quartier chinois des années 1980.

Dans un immeuble du quartier chinois vivent Benny, 12 ans, sa grand-mère malade et son étrange voisin Constantine, un homme qui se prend pour la réincarnation d’un samouraï médiéval. Lorsque sa grand-mère est hospitalisée, Benny parvient à survivre seul jusqu’à ce qu’une travailleuse sociale s’en mêle. N’ayant aucune autre famille, il est recueilli à contrecœur par Constantine et bientôt, un lien improbable se tisse entre les deux.

C’est du moins ce que Yu, le narrateur de l’histoire, veut écrire.

Créateur d’une bande dessinée couronnée de succès, Yu a du mal à poursuivre l’histoire poignante de Benny et ne peut s’empêcher d’intervenir depuis le présent, révélant peu à peu une histoire plus sombre. Yu peut-il affronter les démons qu’il a passé sa vie d’adulte à éviter ou risquera-t-il sa propre vie… et celle de Benny?

«Aussi instructif qu’inspirant, The Double Life of Benson Yu est un exemple phénoménal d’un écrivain prenant des risques réels pour dévoiler et affronter de dures vérités profondément ancrées qui le tourmentent afin de réussir à passer à autre chose. Kevin Chong a écrit un roman qui fera augmenter votre fréquence cardiaque et s’emballer votre esprit. Vous ne pourrez pas vous empêcher de tourner les pages» (traduction libre de Mateo Askaripour, auteur à succès, New York Times).

Des histoires poignantes qui abordent l’héritage du colonialisme et la place de l’ethnicité, de l’immigration, de la discrimination sexuelle et des classes sociales dans la vie de femmes jamaïcaines vivant maintenant à Londres, au Panama, en France, en Jamaïque, en Floride et ailleurs.

The Islands suit la vie de femmes jamaïcaines – immigrantes ou descendantes d’immigrants – qui se sont établies aux quatre coins du monde pour ne plus être hantées par le colonialisme sur ce qu’elles appellent l’«Île». Ces histoires internationales qui prennent place aux États-Unis, en Jamaïque et en Europe racontent la vie de personnages troublés en situation précaire. Dans l’un des récits, une femme et son mari quittent impulsivement San Francisco pour s’installer en Floride, avec le rêve fou de se réinventer en Amérique, mais ils y découvrent plutôt des failles dans leur mariage. Dans un autre récit, la seule mère jamaïcaine – qui est également humoriste – d’une école primaire privée se sent obligée de faire du bénévolat pour la Journée internationale de l’école. Dans un troisième récit, une écrivaine voyageuse retrouve enfin sa mère qui l’a abandonnée.

À travers toutes sortes de lieux et d’époques, comme le Londres des années 1950, le Panama des années 1960 et le New Jersey d’aujourd’hui, Dionne Irving aborde les complexités de l’immigration et de l’assimilation dans ce premier ouvrage, se positionnant comme une porte-parole nouvelle et inoubliable de la littérature américano-caribéenne. Inquièts et déconnectés, ces personnages ayant quitté leur pays tentent de s’enraciner et de s’épanouir là où la vie les a amenés, dans un monde où la tension entre le dit et le non-dit peut être insupportable.

Henry, né en 1916, mince comme une échalote et myope, est un gribouilleur obsessionnel qui reproduit les illustrations de ses magazines The Boy’s Own Paper. Sous la garde de sa grand-mère aimante qui cite Shakespeare, Henry reçoit en cadeau ses premiers crayons de couleur (et un couteau de poche pour les aiguiser) à l’âge de huit ans. Alors que son esprit s’imprègne de toutes les subtilités des couleurs – jaune de cadmium, ocre brûlé, rouge écarlate profond –, sa passion pour l’art, les couleurs et les histoires des grands artistes l’envahit et devient sa seule façon de voir le monde. Cette passion viendra à la fois le hanter et lui servir à toutes les étapes de son passage sur terre, que ce soit dans ses rêves d’enfant sur la plage l’été, la serre de l’académie d’art, l’amour écourté par la tragédie, les blessures psychologiques de la guerre ou encore la délivrance par un amour inattendu.

Projeté sur un fond de chefs-d’œuvre emblématiques – des riches teintes des maîtres européens à la magie en technicolor d’Hollywood – All the Colour in the World, qui est à mi-chemin entre un recueil et un palais de la mémoire, raconte l’histoire d’Henry d’une précision exquise avec une touche émotionnelle digne d’une grande romance moderne.