Le fardeau économique inégal de la pandémie a fait ressortir le besoin d’éliminer les obstacles qui persistent pour certains groupes et de donner à tous encore plus de possibilités de participer à l’économie et de la renforcer.

Afin de favoriser l’inclusion économique et de renforcer la résilience des groupes défavorisés, la Banque Scotia a lancé ScotiaINSPIRE, un engagement de 500 millions de dollars sur 10 ans.

Ce programme vise à avoir des retombées concrètes sur les collectivités partout où la Banque est présente en réalisant des investissements qui aident les gens à améliorer leurs perspectives d’éducation et d’emploi, à s’adapter aux changements et à augmenter leurs chances de réussir sur le plan financier.

« On sait bien que notre succès repose sur celui des sociétés dans lesquelles nous exerçons nos activités; par conséquent, quand des personnes, voire des communautés, se sentent mises à l’écart, rien de fort ne peut en sortir », constate Brian Porter, président et chef de la direction de la Banque Scotia. « L’initiative ScotiaINSPIRE veut, au cours de la prochaine décennie, faciliter la cristallisation des possibilités dans tous les pays des Amériques où nous sommes présents, afin de créer des collectivités plus inclusives et plus résilientes, pour l’avenir de tous ».

ScotiaINSPIRE repose sur trois piliers : augmenter le taux d’obtention du diplôme secondaire, aider les nouveaux arrivants à s’intégrer plus rapidement, et éliminer les obstacles à l’avancement de carrière. Par exemple, ScotiaINSPIRE financera des programmes et collaborera avec des organismes qui contribueront à faire augmenter le taux d’obtention du diplôme secondaire et la poursuite d’études postsecondaires pour améliorer les perspectives d’emploi et la capacité de réussir. Pour stimuler l’inclusion économique, ScotiaINSPIRE aidera les nouveaux arrivants à décrocher un bon emploi et à contribuer à l’économie à leur plein potentiel.

« Il y a tellement de gens qui ont beaucoup de potentiel ici au Canada », observe Meigan Terry, première vice-présidente, Communications mondiales, Développement durable et Initiatives sociales. « Ce qui les empêche de contribuer pleinement à l’économie, et donc de la renforcer, c’est qu’ils n’ont pas les bonnes attestations ou que leur expérience ne se transpose pas parfaitement au marché canadien. »

La troisième priorité de ScotiaINSPIRE sera d’éliminer les obstacles à l’avancement de carrière rencontrés par les groupes désavantagés ou sous-représentés, dont les femmes, les personnes de couleur et les handicapés.

La première vice-présidente, aussi présidente du Comité d’investissement dans la collectivité de la Banque, ajoute que ScotiaINSPIRE a pour mission d’aider les gens à réaliser leurs plus grandes ambitions, pour leur bien et aussi celui de leur collectivité.

« Il s’agit de donner à tous le même accès à l’échelle économique, la chance de participer à l’économie, d’aller de l’avant, de contribuer. Pour nous, ScotiaINSPIRE est très symbolique. Nous allons de l’avant ensemble, sans laisser personne de côté. »

Certains des récents partenariats établis dans la collectivité par la Banque ont pour objectif la résilience économique.

Par exemple, en septembre, la Banque Scotia a annoncé un don de 600 000 $ à Indspire, le plus grand organisme de bienfaisance canadien dirigé par des Autochtones, pour les Autochtones. Indspire vise à améliorer le niveau de scolarité et la prospérité économique des jeunes des Premières Nations, inuits et métis.

Par ailleurs, en mai 2020, la Banque Scotia a financé Windmill Microlending, un organisme de bienfaisance qui accorde chaque année de petits prêts à plus de 1 000 professionnels immigrants pour les aider à se recycler et à obtenir les certifications nécessaires pour travailler dans leur domaine au Canada. Le don de 100 000 $ de la Banque a permis de soutenir l’accréditation de travailleurs de la santé diplômés à l’étranger afin qu’ils puissent ensuite aider le Canada à passer à travers la pandémie. 

"

Si nous pouvons investir davantage, dans moins de programmes, mais tous orientés vers le même but, notre contribution sera beaucoup plus importante et mesurable, en plus d’être une source de fierté dans les collectivités qui nous entourent.

— Meigan Terry, première vice-présidente, Communications mondiales, Développement durable et Initiatives sociales

Le lancement de ScotiaINSPIRE semble très opportun, mais Meigan Terry assure que la résilience économique – c’est-à-dire permettre aux personnes, aux ménages et aux collectivités de s’adapter à toute situation – et l’inclusion économique étaient des domaines que la Banque jugeait importants même avant la pandémie.

Selon un sondage auprès des employés et des clients, ces domaines étaient ceux dans lesquels la Banque pouvait avoir le plus d’incidence, tout en étant intrinsèquement liés à ses activités quotidiennes et à son expertise.

La Banque soutient depuis longtemps les initiatives locales dans toutes les collectivités où elle exerce ses activités. Et selon la première vice-présidente, en fondant ScotiaINSPIRE sur ces trois piliers, la Banque amplifiera son apport social et induira des changements concrets.

Par ailleurs, c’est la première fois que la Banque Scotia se lance dans un programme d’investissement dans la collectivité aussi long.

« Nous sommes ici pour longtemps. Nous bâtissons des solutions concrètes pour les prochaines générations parce que ça fait partie de notre rôle, de notre ADN, renchérit Meigan Terry. Si nous voulons assumer pleinement notre rôle à partir de nos programmes à impact social, nous devons inévitablement nous engager pour le long terme ».

Les engagements actuels concernant les dons ne seront pas affectés, et la Banque prévoit verser plus de 50 % de ses investissements dans la collectivité dans des programmes visant à améliorer la résilience économique.

« Si nous pouvons investir davantage, dans moins de programmes, mais tous orientés vers le même but, notre contribution sera beaucoup plus importante et mesurable, en plus d’être une source de fierté dans les collectivités qui nous entourent », conclut la première vice-présidente.