Rapport de la Banque Scotia sur la confiance des investisseurs privés 2021 :
les investisseurs canadiens sont optimistes mais prudents
2020 n’a pas été avare de surprises. Les répercussions économiques de la pandémie de COVID-19 ont été nombreuses et diverses, à tel point que beaucoup ont revu leurs finances personnelles comme jamais auparavant.
Malgré le confinement encore en vigueur dans de nombreuses régions du pays, beaucoup espèrent que la période actuelle marque le début de la fin de la pandémie. La vaccination progressant, Études économiques Scotia s’attend à une accélération de l’économie canadienne.
Selon le sondage de la Banque Scotia sur la confiance des investisseurs privés 2021, 55 % des investisseurs canadiens sont optimistes en ce qui a trait à leur avenir financier. Cela dit, beaucoup demeurent prudents. Parmi ceux qui pensent à leur retraite, 72 % craignent ne pas avoir épargné suffisamment, le tiers (32 %) affirment qu’ils ne seront pas en mesure de prendre leur retraite au moment prévu à cause de la pandémie et 28 % estiment qu’ils ne pourront pas se libérer de leurs dettes avant leur retraite.
Les Canadiens sont aussi prudemment optimistes à l’égard de leurs placements. En effet, le sondage de la Banque Scotia indique que 67 % d’entre eux voient des occasions dans le contexte actuel. D’ailleurs, un investisseur sur cinq (20 %) se sent plus en confiance à l’égard des marchés depuis l’approbation des vaccins contre la COVID-19. Si la pandémie fait partie du portrait mondial depuis près d’un an, la majorité des Canadiens (70 %) avouent ne pas savoir quoi faire de leurs placements, tandis que 33 % des investisseurs disent avoir tout suspendu en raison de l’incertitude qu’elle entraîne.
Gérer son avenir financier
Les conséquences financières de la COVID-19 se faisant toujours sentir, il n’est pas surprenant que les Canadiens soient incertains quant à la voie à suivre pour leurs placements. Il y a quand même des mesures importantes que les investisseurs peuvent prendre pour gérer cette incertitude et rester sur la bonne voie.
- Établir ses objectifs.
Épargnez-vous pour la retraite, les études de vos enfants, un achat important? Des objectifs clairs faciliteront l’établissement du plan de placement qu’il vous faut.
- Demander conseil pour élaborer un plan financier. Un conseiller passera en revue vos objectifs, votre tolérance au risque, votre horizon temporel, vos options de placement, votre situation financière actuelle et vos besoins de liquidités futurs, puis vous présentera un plan taillé sur mesure. Un large éventail d’outils en ligne sont aussi à votre disposition pour vous guider dans vos choix de placement. Le Centre ScotiaConseils+ est un portail en ligne qui offre une approche complète de planification financière en libre-service et permet de prendre rendez-vous avec un conseiller en services bancaires de la Banque Scotia en vue d’obtenir des conseils plus personnalisés.
- Comprendre et gérer ses émotions.
Il y a beaucoup d’éléments à prendre en compte dans des décisions de placement, et on peut rapidement se sentir dépassé. Si on ajoute à cela le balancier constant de la gestion des gains et des pertes, les émotions peuvent prendre le dessus même chez les plus aguerris. Il n’en reste pas moins que se laisser guider par ses émotions peut faire perdre des occasions et nuire au rendement au point de faire dérailler le plan. Il faut d’abord et avant tout reconnaître que les émotions font partie du processus pour éviter que les résultats à court terme ne fassent perdre de vue au client ses objectifs à long terme. Un conseiller en services bancaires/conseiller financier aide l’investisseur à garder la tête froide et à investir dans un portefeuille diversifié aligné sur sa tolérance au risque, son horizon temporel et ses objectifs financiers.
Le sondage de la Banque Scotia sur la confiance des investisseurs privés 2021 a été mené les 5 et 6 janvier 2021 par Maru/Blue pour le compte de la Banque Scotia. Le sondage en ligne a permis de recueillir l’opinion de 1 523 Canadiens d’un océan à l’autre, et les données ont été pondérées par niveau d’études, âge, sexe et région (et au Québec, par langue) afin d’être représentatives de la population du Canada selon les données de recensement les plus récentes.