Dans cet épisode, Chris McMartin s’entretient avec Nicole Dubé, une journaliste en radiotélédiffusion qui s’est tournée vers l’entrepreneuriat pour créer sa propre entreprise. Elle parle de son parcours et partage son expertise en matière d’interaction avec les médias et de stratégies de présentation.
Sujets clés de cette conversation :
- Comment être authentique et raconter une histoire qui suscitera l’intérêt de son public
- La différence entre faire affaire avec une agence et faire ses propres démarches de relations publiques, en mettant l’accent sur la valeur de raconter sa propre histoire
- Comment présenter son argumentaire dans des domaines spécialisés du commerce de détail, en prenant l’exemple des cercles de femmes. Le rituel quotidien de Nicole : démarrer la journée avec une tasse de thé vert au jasmin. La conclusion du webinaire par des remerciements de la part de L’initiative Femmes de la Banque Scotia et du public pour cette séance intéressante et instructive.
Écoutez cet épisode où Nicole nous fait part de ses astuces pour créer et renforcer la notoriété d’une marque, en plus de nous expliquer ce que son expérience professionnelle dans les médias lui a appris sur les affaires et pourquoi elle se fie à son instinct.
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Excellent. Merci de votre présence aujourd’hui. Je sais qu’il y a encore des gens dans la salle d’attente qui arrivent au compte-gouttes, mais je vais commencer par quelques remarques sur la protection des renseignements personnels et les règles à suivre durant la séance. En participant à cette réunion, vous acceptez qu’on vous enregistre pour la classe de maître de L’initiative Femmes de la Banque Scotia. L’équipe responsable de cette classe de maître aura accès à l’enregistrement. Nous vous prions de ne pas dévoiler de renseignements personnels en raison de l’enregistrement et nous veillerons à [inaudible].
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Si vous pouviez vous mettre en sourdine pour que nous n’ayons pas de bruit de fond, ce serait absolument fantastique. Et n’hésitez pas à envoyer des informations ou à poser des questions en utilisant le fil de clavardage. Nous relayerons sans faute ces questions durant la séance, et vous pouvez également utiliser les différentes fonctions, lever la main ou donner votre avis. Mais étant donné le nombre de personnes présentes aujourd’hui, le clavardage semble être le moyen le plus simple pour communiquer avec nous. Sur ce, commençons.
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J’ai le grand plaisir, au nom de L’initiative Femmes de la Banque Scotia, de vous présenter aujourd’hui Nicole Dubé. Nicole, merci beaucoup d’être des nôtres aujourd’hui. Et je crois fermement que personne ne peut mieux se présenter que la personne elle-même. Sur ce, je vous passe la parole pour que vous nous parliez un peu de vous, puis nous regarderons de plus près votre parcours.
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Bonjour, Chris. Oh mon Dieu. Merci beaucoup de m’avoir invitée. Bonjour à vous, où que vous soyez, que ce soit à la maison, au bureau ou à l’autre bout du pays.
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Avant de parler de moi, je tiens à remercier Chris de m’avoir accueillie et Jaz de m’avoir aidée. Et à tous ceux et celles qui ont trouvé le temps, dans leur journée bien remplie, de se joindre à nous et d’écouter ce que j’ai à vous dire et mes sages conseils. Je vous promets que ce sera une heure très enrichissante et que je ne vous cacherai rien.
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Je vais répondre à autant de questions que possible. Qui suis-je? Je suis le gourou des médias, comme Chris m’a appelée.
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J’ai été journaliste en radiotélédiffusion pendant 20 ans, presque jour pour jour, et je viens de changer de carrière pour partir à la conquête du merveilleux monde de l’entrepreneuriat. Je viens littéralement de me lancer dans l’aventure. Vous me rencontrez à un moment de ma vie qui est à la fois difficile et excitant, et nous y reviendrons, mais j’aimerais d’abord vous en dire un peu plus sur ma carrière. Déjà à l’école secondaire, j’ai eu la chance d’écrire pour le Hamilton Spectator.
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Si quelqu’un assiste à cette conférence depuis le sud de l’Ontario, Hamilton est ma ville natale.
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À 17 ans, j’ai réussi à faire publier quelques articles dans ce journal primé, et ça a été une expérience incroyable.
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J’ai su à ce moment-là que je voulais raconter des histoires. J’ai fréquenté l’Université Ryerson à Toronto. En fait, j’ai passé quatre années à la TMU, les meilleures années de ma vie. Cela m’a menée à CTV Atlantic à Halifax. J’ai de nouveau travaillé dans une salle de presse, entourée de quelques-uns des meilleurs conteurs de ce pays, puis j’ai pris la route de l’Ouest, où j’ai travaillé pour Global News. J’ai aussi travaillé pour Sun News. L’endroit où je suis restée le plus longtemps est toutefois CTV News.
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Au cours de ma carrière, j’ai eu la chance d’y être présentatrice et animatrice, et je dis au revoir à 10 ans de CTV Morning Live à Winnipeg. Le plus clair de ce temps, j’ai été animatrice de l’émission, donc j’ai eu l’honneur et le privilège d’interviewer en direct certains des plus grands acteurs de l’actualité canadienne.
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Et nous cherchons à obtenir des conversations, des points de vue et des opinions authentiques, et ce, dans un environnement sous pression. Si je trouve la transition vers mon métier actuel difficile, ce n’est pas quelque chose qui me prend au dépourvu, car je me suis retrouvée dans des situations difficiles tout au long de ma carrière. Cela dit, je n’ai pas l’habitude de m’éloigner de mon domaine d’expertise pour me lancer dans l’inconnu. Et je dois dire que je suis très reconnaissante d’avoir trouvé L’initiative Femmes de la Banque Scotia et même la Banque Scotia tout court.
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En général, en raison des quelques étapes que j’ai dû franchir pour lancer mon entreprise, la Banque Scotia m’a apporté son soutien et s’est montrée enthousiaste à mon égard lorsque je me sentais naïve et, si j’ose dire, même un peu stupide.
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Je vous remercie beaucoup de ces présentations, Nicole. Comme je l’ai dit, je n’aurais pas pu faire mieux. C’est pourquoi je dis toujours que la personne concernée est la mieux placée pour se présenter. Et je vais me pencher sur les questions que nous nous posons, en m’appuyant sur votre expertise. Mais j’ai une autre question. Tout d’abord, je voudrais parler un peu de votre changement de carrière, parce que beaucoup de gens sont passés par là et que le mot changement est un mot que nous entendons à tout bout de champ. La pandémie a entraîné son lot de changements. Il faut changer. Il faut évoluer. Et vous utilisez ce mot alors qu’en ce moment même, vous vivez un changement.
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Vous êtes en train de vivre ce changement pour passer du gourou ou de l’experte que vous étiez pendant 20 ans à autre chose. Vous avez commencé à l’âge de neuf ans, et tout d’un coup, vous êtes la petite nouvelle. Tout est nouveau. Bien sûr, vous avez toujours cette expertise, mais vous entrez dans ce nouveau monde de changement. Alors, prenez une minute et dites-nous comment vous vous sentez.
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Oh mon Dieu, c’est difficile. Mais je pense que toute personne qui a fait quelque chose qui en valait la peine a découvert qu’elle pouvait apprivoiser cette difficulté. Même si je trouve le changement difficile, je me perçois comme une néophyte. Autrement dit, je suis consciente de ne pas tout savoir du monde des affaires.
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Je suis heureuse d’avoir suivi ma formation en journalisme, car j’y ai souvent joué le rôle de néophyte. C’est la position par défaut quand on apprend quelque chose de nouveau et qu’on le raconte à quelqu’un. En tant que journaliste, je pense que les experts ont tout intérêt à élever la personne avec laquelle ils s’entretiennent à leur niveau.
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Et c’est comme ça que je me sens en ce moment : je dois radicalement accepter mes forces et mes faiblesses dans toute cette aventure.
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Je suis très consciente des choses qui me passionnent et des connaissances que j’ai, mais aussi de celles que je n’ai pas.
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Il faut donc poser des questions et ne pas avoir peur de faire des erreurs, ce qui est dur en soi, mais particulièrement pour les femmes, car nous aspirons toutes à la perfection. Il ne faut pas attendre que les choses soient parfaites pour oser le changement. Les choses ne seront jamais parfaites. C’est impossible. Je pense que quiconque a eu un enfant sait qu’il n’y a pas de bon moment pour avoir un enfant.
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Et dès que vous en avez un, il n’y a plus de bon moment pour quoi que ce soit. On essaie de trouver de la place dans un horaire surchargé. Le bon moment devient le moment où on trouve du temps. Voilà où j’en suis. Mais vous savez, durant la pandémie, quand on parlait de changement à toutes les sauces, j’ironisais. Je me disais que je ne pouvais pas rester tranquillement assise en pleine pandémie sans réévaluer mes choix de vie et me demander si le monde, c’était vraiment ça en ce moment.
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C’est là que j’ai commencé à me demander ce que je faisais vraiment ici. Qu’est-ce qui m’attend?
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Ça me plaît. Merci de nous avoir décrit votre parcours et de nous avoir montré cette vulnérabilité. Vraiment. Je pense qu’en tant qu’entrepreneures, en tant que femmes, nous avons souvent besoin d’entendre les autres dire que ce ne sera pas parfait, que c’est épeurant ou dur, que c’est un défi ou que c’est difficile. Je vous remercie donc d’en avoir parlé avec sincérité et authenticité. Je l’apprécie vraiment.
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Donc vous avez mentionné que ce parcours et ces premières étapes
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vous ont fait découvrir qui vous étiez et prendre vraiment conscience de vos forces et peut-être de vos points à améliorer. Y a-t-il quelque chose qui vous a surprise? Vous êtes-vous dit que vous deviez travailler un aspect ou, au contraire, que vous étiez vraiment douée dans un domaine sans le savoir auparavant.
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Je dirais qu’encore une fois, ça s’apparente au monde du journalisme et qu’il faut être doué pour prendre des décisions et pour accepter ou refuser des choses.
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Il faut aussi demander des conseils sur ce qui est nouveau.
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J’ai été surprise de constater à quel point je pouvais me mettre en retrait, même si je connaissais la réponse à une question dans mon for intérieur.
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J’ai été surprise par mon fort besoin de validation externe pour des idées que je voulais explorer sans l’ombre d’un doute.
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Pour être honnête, Chris, je pense que j’ai été un peu surprise par le nombre de conversations que j’ai eues pour sentir que je n’étais pas folle de songer à quitter une carrière qui était toute ma vie. Mais je n’ai aucun regret à ce sujet. Maintenant, je sais que tout cela m’a menée vers les bonnes personnes,
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et ces mêmes personnes m’ont renvoyé la balle. Ces personnes m’ont fait remarquer que je connaissais la réponse. Que je savais ce que je voulais. Que je devais me demander ce que je voulais exactement. J’ai donc dû revenir à l’essentiel, me placer dans une position difficile et attendre la réponse qui sommeillait en moi. J’ai dû me donner la liberté de prendre conscience de moi-même.
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Je vous ai rencontrée au plus fort de cette transition. Nous nous sommes rencontrées au moment où vous songiez à faire le saut, et ça a été un processus et un beau parcours à regarder, et c’est inspirant de voir à quel point vous vous êtes forcée à prendre conscience de vous-même. Je pense donc que c’est une histoire que vous devriez continuer à raconter, parce c’est quelque chose que
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nous devons faire davantage en nous réconciliant avec le fait que rien n’est parfait. C’est normal.
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Crystal. Vous avez créé un espace pour les femmes afin que de parfaites néophytes, comme moi, aient la possibilité de raconter ces choses, ce qui est extrêmement louable de votre part. Vous avez vraiment ce don en tant que journaliste. C’est une chose sur laquelle j’ai toujours travaillé et, vous, vous êtes tout simplement une experte en la matière. Oh, merci. Ça me touche vraiment. Chaque histoire que j’entends m’inspire. Tout l’honneur est donc pour moi. J’ai donc obtenu réponse à mes
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questions les plus intéressantes, et lorsqu’on anime, c’est notre prérogative de le faire en premier. Je vais maintenant passer à toutes les questions qui nous ont été posées et que nous avons reçues. Je dois vous dire que nous avons reçu beaucoup de commentaires de la part de personnes qui étaient très enthousiastes à l’idée de vous entendre aujourd’hui et vraiment impatientes de savoir ce que vous aviez à dire en tant qu’experte, en tant que gourou. Alors, plongeons dans le vif du sujet. Deux questions portent sur le même aspect; je vais donc les regrouper.
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Pensez-vous que les femmes ont des défis particuliers à relever lorsqu’il s’agit de gravir les échelons, que ce soit à l’interne, au sein d’une entreprise comme celles où vous étiez ou même en tant qu’entrepreneure? Pensez-vous qu’il y a des aspects dont seules les femmes doivent tenir compte? Si oui, quels sont-ils?
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Je pense que le principal fil conducteur
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dans ma vie, celle de mes collègues et celle des femmes qui ont des rêves, des aspirations et des objectifs à atteindre,
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c’est que nous souffrons du syndrome de l’imposteur. Je ne sais pas d’où cela vient, mais j’ai travaillé aux côtés de
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beaucoup de femmes très talentueuses et d’hommes très talentueux, et j’ai eu des coanimateurs masculins
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avec moins d’expérience
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et ils n’ont pas ce complexe. Il y a toujours des exceptions, mais je dirais que,
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selon mes observations, ils ne se remettent pas en question comme le font les femmes qui veulent progresser et qui gravissent les échelons. Et je dois dire que j’ai toujours été une travailleuse acharnée. Levez la main si vous en êtes une aussi; c’est probablement le cas. Vous avez probablement surpassé vos collègues et fait des sacrifices. Et voilà. Je vois vos mains en l’air. Vous savez que vous êtes une travailleuse acharnée, et pour une raison ou une autre, vous
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vous demandez si vous êtes assez bonne pour faire quelque chose. J’ai donc l’impression que pour combattre le syndrome de l’imposteur, il faut d’abord en prendre conscience.
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Oui. Quand on m’a confié le rôle d’animatrice, j’étais enceinte. Je savais donc que j’allais animer cette émission matinale de trois heures et que j’allais devoir la quitter pour partir en congé de maternité.
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Et à cause de cela, les conditions de rémunération que l’on m’a proposées, ce qui est une tout autre histoire,
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n’étaient pas celles que la personne qui m’a précédée a reçues. Mais je m’en tiendrai là. En fin de compte, c’est là que l’idée a commencé à germer. Bon, d’accord, je vais devoir faire mes preuves parce que je prends un congé de maternité. Je vais revenir et je vais devoir prouver à je ne sais qui que je vaux le salaire de la personne qui coanimait avant.
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Ensuite, j’ai dû commencer
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à considérer chaque étape que je franchissais, chaque étape que n’importe qui franchit en fait, comme une preuve de compétence qui permet de combattre le syndrome de l’imposteur. La première chose que j’ai faite pour me prouver à moi-même que j’étais compétente, et je pense que ça vaut pour tout le monde, c’est que j’ai commencé à aider les personnes de ma salle de presse qui étaient ouvertes à mes commentaires ou qui venaient me demander de l’aide. Plus j’aidais les autres, plus je me rendais compte que je jouais un rôle de leader.
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Ils bénéficiaient de mon aide, et j’ai ainsi commencé à me prouver à moi-même mes capacités de leader.
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Ils venaient me voir pour me demander de l’aide.
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Les patrons voyaient cette unité qui commençait à se construire. Et chaque fois que j’avais cette petite voix dans ma tête qui disait « ils me jugent, ils pensent à moi ou cette entrevue n’était pas si bien que ça »,
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j’aidais quelqu’un d’autre cette semaine-là et j’apprenais en même temps. Aider les autres, c’est quelque chose que toutes les femmes peuvent faire si elles sont aux prises avec le syndrome de l’imposteur.
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J’adore, et il est évident que les personnes à l’origine de L’initiative Femmes de la Banque Scotia croient fermement en ce type de mentorat. Nous avons un programme de mentorat et nous pensons que le mentorat est essentiel, qu’il s’agisse d’un mentorat formel comme celui que nous avons ou d’un mentorat informel comme celui dont vous venez de parler. Je crois personnellement au mentorat, qu’il soit informel ou formel, et je travaille dans le cadre de nombreux programmes de cette manière. Y a-t-il eu quelqu’un durant votre parcours, quelqu’un qui a eu un fort impact sur vous
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en tant que mentor, que ce soit de manière formelle ou informelle?
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J’ai la grande chance de pouvoir dire que, oui, j’ai eu des mentors phénoménaux et j’en chercherai de nouveaux au fur et à mesure que j’avancerai dans mon projet d’entreprise.
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Je n’ai jamais eu peur de m’adresser à un supérieur ou à une personne plus expérimentée
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et de faire cette chose difficile qui consiste à dire : « Pouvez-vous me donner de la rétroaction à ce sujet? » Personne n’aime entendre ce qu’il fait de mal.
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Mais comme me l’a dit M. Boston Pizza, Jim Tree Living, que j’ai eu l’occasion d’interviewer récemment dans le cadre de l’émission, il n’y a pas vraiment d’échec. Il n’y a pas d’erreur dans la vie. Il y a la victoire et l’apprentissage. Et nous nous sommes congratulés à ce sujet, parce qu’il faut, pour revenir à ce que je disais tout à l’heure, être capable de supporter une situation un peu difficile
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pour apprendre et s’améliorer. [Inaudible]. Oui. Et ça m’a aidée de consulter mes supérieurs. Je félicite ceux et celles qui le font, car les gens ont envie de transmettre leurs connaissances. Chris, vous et moi sommes ici aujourd’hui parce que nous voulons transmettre nos connaissances. Oui, c’est vrai. Ils attendent qu’on les invite à le faire. Absolument. Non, je pense que cela a un impact réel et j’aime l’idée qu’il faille apprendre.
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J’ai entendu une citation une fois qui m’a vraiment marquée. C’était durant une réunion interne en fait, mais ça m’a marquée et a touché une corde sensible chez moi. Il faut échouer rapidement.
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Vous allez connaître des échecs. Faites-le rapidement et tirez-en des leçons. Passez à autre chose. Il suffit d’échouer rapidement. Et je me suis dit que c’était génial. N’y accordez pas trop d’importance. Évitez les « Oh, j’ai échoué ». Pensez plutôt à ce que vous avez appris. Que pourriez-vous faire différemment pour continuer à avancer, et ce, tout de suite? C’est phénoménal. J’adore. Comme vous le dites, il suffit d’en tirer des leçons. Et on ne peut plus parler d’échec en soi, n’est-ce pas? Bingo. J’aime cela. J’aime cela. Parlons donc un peu de cela,
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Mais il y a une chose que j’entends tout le temps quand je parle à des entrepreneures, ou même à l’interne, quand je parle à beaucoup de personnes comme moi qui travaillent avec des entrepreneures, avec des femmes d’affaires, etc., lorsqu’il est question de médias, qu’il s’agisse de médias sociaux, d’entrevues, de contenu partagé en ligne, etc., dans quelle mesure dévoilez-vous votre vie personnelle?
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Comment savoir où s’arrêter? Quelle ligne ne pas franchir? On veut se montrer sous son vrai jour. On veut être authentique.
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Est-ce qu’on peut en dire trop? Quelle est votre opinion à ce sujet?
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Bon sang, d’accord. Je suppose que cela dépend de votre chaîne et de vos objectifs, n’est-ce pas? S’il s’agit d’une chaîne personnelle et qu’elle n’est pas liée à votre travail, vous pouvez vous en permettre et parler de votre famille, de vos réussites et de tout le reste.
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L’approche est différente si vous êtes sur les réseaux sociaux et que c’est lié à votre image professionnelle. Et je sais que c’est le cas de beaucoup, car les gens veulent savoir qui vous êtes, vous connaître et vérifier si votre histoire concorde avec votre marque personnelle ou votre travail. J’en suis pleinement consciente. Dans ce cas, j’essaie de me demander si ce que je partage est personnel et
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utile d’une manière ou d’une autre. Est-ce que quelqu’un va se dire : « oh, c’est cool », « oh je ne savais pas », « oh, je suis d’accord » ou « oh, c’est une perspective intéressante ». Si c’est personnel, mais que ça entre dans cette catégorie, j’ose parce que les êtres humains ne sont pas parfaits. La perfection n’est pas de ce monde. Nous sommes désordonnés, allons-y et soyons fidèles à notre nature. Et je crois, encore une fois, que si quelqu’un a un motif valable,
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en plus de cette authenticité, il donne l’impression d’être intègre. C’est mon baromètre pour savoir si je vais partager quelque chose de personnel.
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Il y a aussi le mot privé que j’emploie pour désigner les choses qui relèvent de la vie privée. Est-ce privé? Il y a une différence entre le personnel et le privé.
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Cela m’aide à prendre un moment de réflexion.
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Ce que je partage s’adresse peut-être à des initiés seulement? Est-ce quelque chose qui nous ferait rire, mes amis les plus proches et moi?
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Est-ce que ça va tomber à plat ou faire en sorte que les gens pensent ne pas comprendre.
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Mal interprété, peut-être? Oui.
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Je me pose ces questions. Je sais que je vais probablement bientôt arrêter de partager tout ce qui concerne mes enfants et transférer ce contenu à un compte totalement privé. Mais si vous voulez utiliser les médias sociaux et ça a sa place – je sais que beaucoup
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d’entreprises espèrent accroître leur portée grâce aux médias sociaux –,
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ça représente beaucoup de travail. C’est beaucoup de travail, et vous ne savez pas quels algorithmes les autres utilisent. Vous ne savez pas ce que reçoivent leurs fils d’actualité. Il est très difficile de cibler. C’est un exercice qui peut coûter cher. Surtout si vous essayez d’utiliser les médias sociaux pour donner de la visibilité à votre entreprise. Mais c’est l’endroit idéal pour raconter votre histoire, et cela vous fera progresser. Demandez-vous si c’est personnel, si ça fait partie de votre histoire et si ça ajoute quelque chose.
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Il faut se servir de son jugement
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et aussi étayer ce que l’on avance de données, sans s’en tenir aux données uniquement. Les données ne suscitent aucun sentiment. Et les médias sociaux sont propices aux sentiments. Lorsqu’on combine les sentiments et les données, ça donne le contexte. Les gens aiment cela.
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J’aime cela. Et c’est tellement vrai. C’est drôle. J’avais les mêmes réflexions. J’ai donc mon LinkedIn, qui est purement professionnel. J’y parle de moi au travail et de ce qui se passe. Les publications portent toutes sur L’initiative Femmes de la Banque Scotia. Et puis évidemment, j’ai aussi Instagram et d’autres comptes dans le genre. C’est pour ma vie personnelle, mes enfants et nos activités de fin de semaine et ce genre de choses. J’ai publié un message il y a quelques semaines à l’occasion de l’anniversaire de mon fils. Et j’ai juste partagé que nous avions tous nos vies, que nous travaillions tellement dur, qu’il
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fallait y mettre le temps et répondre à tous les courriels et à tous les appels téléphoniques, mais qu’aujourd’hui, je prenais une journée de congé pour fêter l’anniversaire de mon fils. Et que je ne répondrais à aucun courriel. Et j’ai partagé cela sur mon compte LinkedIn.
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Et j’ai reçu une avalanche de commentaires, du jamais vu. Ça m’a fait réfléchir et j’en suis revenue à ce que vous avez dit. Est-ce que ma publication a fait réfléchir les gens? A-t-elle trouvé écho auprès d’eux? Et c’était exactement la nature de leurs commentaires. Cela m’a servi de rappel. Des entrepreneures à qui j’ai parlé le lendemain lors de réunions m’ont dit que cela leur avait rappelé de prendre un temps d’arrêt. Que tout n’est pas parfait et qu’on peut s’arrêter, faire une pause et prendre
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le temps d’être une mère, une sœur, une conjointe ou qui que ce soit d’autre en dehors du travail. N’est-ce pas? J’aime cette idée. On se demande quelle sera la réaction. Les gens vont-ils se reconnaître? Je pense que c’est très important et je vous félicite d’avoir pris ce jour de congé. Car qui se souviendra de votre travail acharné? Sûrement pas un employeur distribuant des étoiles dorées aux portes du paradis. Ce seront vos enfants. Ils vont s’en souvenir. Oh oui, maman était tellement travaillante.
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J’adore. Et pendant que nous parlons de réseaux sociaux,
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avez-vous des conseils et astuces pour les utiliser afin de faire la promotion de votre entreprise? Avez-vous des suggestions lorsqu’il s’agit de promouvoir ce que vous faites, que ce soit un service ou un produit? Voire vous-même puisque vous venez de faire le saut dans l’entrepreneuriat. Que conseillez-vous aux gens qui veulent, comme vous, donner de la visibilité à leur entreprise sur les réseaux sociaux?
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Eh bien, je vais certainement les utiliser parce que c’est là que se trouve mon public pour l’instant. J’essaie de lancer mon site Web. J’espère pouvoir le faire très bientôt. Je pense que la meilleure approche, celle qui semble authentique à la plupart d’entre nous, consiste à raconter une histoire. Si vous entendez faire la promotion de votre entreprise,
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je pense que les gens s’intéressent au pourquoi. En tant que journalistes, si nous faisons participer un chef d’entreprise à l’émission, si nous le présentons dans les médias, la question de savoir pourquoi se pose. Parler de cela et de votre objectif, aussi fou ou audacieux soit-il, c’est cela qui retiendra l’attention des gens.
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Pas le produit ni le service, mais l’aide que ce produit ou service peut vous apporter. Comment ce produit ou service répond-il à votre question? Vous observez peut-être une tendance dans votre secteur d’activité. Ça m’intéresse. Vous prévoyez peut-être une tendance, parlez-en. Vous avez peut-être trouvé la solution à un problème auquel de nombreuses personnes sont confrontées.
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Nous nous posons tous de nombreuses questions. Si vous pouvez y répondre sur vos réseaux sociaux, c’est une main tendue, un discours, un dialogue qui se crée.
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Et comment se faire remarquer de nouveaux journalistes? Comment se faire reconnaître? Quel est le meilleur moyen pour les propriétaires d’entreprise d’attirer l’attention de la presse? Quand ils cherchent l’approbation des journalistes? Il y a l’authenticité. J’aime aussi les aspects consistant à raconter son histoire et à montrer la solution. Mais comment s’assurer que les gens voient bien ces aspects?
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C’est une très, très bonne question! C’est pourquoi je suis ici aujourd’hui. Si vous êtes propriétaire d’une entreprise ou si vous vous demandez comment pénétrer dans cette grande société secrète qu’est la presse, je comprends ce que vous vivez et je dois dire qu’il n’y a pas de secret : il faut simplement se présenter soi-même. Et je ne parle pas de vendre votre salade, mais bien de montrer ce que vous avez à offrir au public d’un organe de presse. Où trouver les journalistes?
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Oui, LinkedIn fonctionne.
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LinkedIn, du moins d’après mon expérience. Et encore une fois, cela va probablement changer. Vous y trouverez des journalistes. Ils ne suivent pas systématiquement LinkedIn. Certains le font, comme les journalistes économiques et ceux qui couvrent les tendances de l’économie ou les grands acteurs du monde des affaires. Si vous êtes propriétaire d’une petite entreprise, qu’elle vende un service ou un produit, peu importe, et que vous souhaitez nouer un lien avec un journaliste ou un organe de presse local, vous les trouverez probablement sur Twitter et Instagram. Et pour beaucoup d’entre eux,
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il suffit de passer par la page principale de leur site Web en utilisant le formulaire pour les joindre.
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Ça fonctionne. Oui, ils reçoivent des tas de demandes, mais elles vont être en rouge. C’est le travail des salles de presse de passer en revue ces demandes. Il est aussi possible que vous repériez un journaliste sans être en mesure de trouver son adresse de courriel ou de lui envoyer un message directement pour une raison ou une autre. Cela dit, vous pouvez au moins déterminer qui est son employeur et utiliser la section « Nous joindre » pour présenter votre projet et demander qu’on transmette votre message à tel journaliste. C’est sûr que quelqu’un quelque part fera suivre votre message.
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C’est probablement la meilleure façon de trouver le journaliste. Ensuite, il faut avoir un bon argumentaire.
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Quels sont vos cinq principaux conseils à cet égard? Que faire pour que votre courriel se démarque sur les milliers qu’ils reçoivent? Vous avez raison, Chris.
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Nous recevons tellement de courriels. La façon dont le monde évolue de nos jours,
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il y a même des robots spécialisés dans la rédaction d’argumentaires. Je recevais au bas mot 200 courriels par jour, mais il ne s’agissait pas tous d’argumentaires. Mais en moyenne, c’était environ 200 courriels par jour. Des courriels internes, des courriels de grands réseaux, puis des dizaines
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d’argumentaires provenant d’entreprises de relations publiques. Comment se démarquer?
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En fait, les journalistes veulent entendre ce qu’une personne a à dire directement. C’est l’histoire qu’on veut entendre de la part de ce propriétaire de petite entreprise. On veut quelqu’un de local. On veut quelqu’un du quartier qui raconte son histoire.
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Quand on reçoit des courriels d’entreprises de relations publiques, juste le fait que cela provienne d’une telle entreprise nous fera écarter le courriel. Il y a beaucoup de mauvais contenu dans les relations publiques. Du contenu démodé, qui rate la cible et qui ne raconte rien. Voici donc le premier de mes cinq conseils. Prenez un stylo et du papier pour le noter. Ça vaut de l’or. Vraiment. C’est une occasion à ne pas manquer. Préparez-vous.
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Vous devez savoir quel est votre message et à quel moment l’envoyer. D’accord, c’est la première étape. Vous devez vous adresser à la personne au bon moment.
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Demandez-vous ce qui se passe dans le monde, ce qui est de saison, ce qui est tendance. C’est la première étape, car il faut éviter d’envoyer des courriels à l’aveuglette. On appelle ça la méthode « Spray and Pray ». Elle consiste à balancer des tas de courriels en priant pour que ça marche. J’aime, en fait, utiliser le mot média comme acronyme. Vous pouvez le noter. Le « M » signifie message. Comme je viens de le dire, quel est votre élément accrocheur? Quel est votre gros titre?
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Qu’avez-vous à nous raconter? Au beau milieu de l’hiver, une entreprise locale, une esthéticienne.
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Ah, elle travaille dans son sous-sol, elle est certifiée, et l’élément accrocheur, c’est qu’elle propose des soins pour combattre la peau sèche causée par l’hiver manitobain. Et cela tombait tellement à point. C’était exactement au moment où nous avions tous la peau horrible. Oui, on a juste envie de se gratter tout le temps.
30:26
Vous avez donc l’élément accrocheur. C’est pourquoi l’objet du courriel doit être court : s’il comporte plus de cinq mots, c’est trop long. Il doit être bref et accrocheur. Vous devez avoir une accroche ou un titre, et votre message d’ouverture doit également porter sur le même sujet. Nous sommes tous en train de nous gratter la peau en ce moment. Je suis une esthéticienne locale et j’ai des solutions qui, je pense, pourraient être utiles à votre public en cette période de l’année. Bien entendu, je paraphrase.
30:57
Votre expertise, c’est le « E » dans l’acronyme média et ça veut dire pourquoi vous. Pourquoi on viendrait VOUS voir? Quelle est votre expertise ou votre histoire? Voici un bon exemple. Quelque chose vous est arrivé. Encore une fois, pour en revenir au fait que vous pourriez avoir des solutions, des étapes ou des conseils, vous observez une tendance. Vous avez vu un élément de données. Ce qui m’amène au « D », pour date ou données.
31:21
Peu importe lequel des deux fonctionne. Vous devez soit relier votre argumentaire à un moment propice, à une date, à une saison. Il se passe quelque chose, vous savez qu’il y a une semaine de sensibilisation à je ne sais quoi et vous pouvez aider. Il s’agit donc d’une date ou d’un élément de données lié à un point de référence, à une statistique précise, à une tendance, à quelque chose que vous observez et qui pourrait être en train de changer. C’est unique, inédit. Dites-le-nous. Nous voulons savoir si votre argumentaire tient la route, c’est soit la date, le moment opportun.
31:52
Oui. Ou il y a un élément de données, par exemple des données récemment publiées sur lesquelles vous avez une opinion à donner parce que vous évoluez dans ce secteur.
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OK, d’accord. [Inaudible]. Les experts. Nous sommes toujours à la recherche d’experts. Oui, le « I » dans média. C’est pour idées détaillées. Donnez-moi les trois points que cette esthéticienne a abordés et que vous voulez mettre en valeur. Les ingrédients dans vos produits qui fonctionnent en été ne fonctionneront probablement pas en hiver. Je vais vous dire quels produits utiliser à la place, ceux à éviter
32:27
et où vous pouvez les trouver à votre pharmacie locale. Parfait. Qui ne veut pas cela, n’est-ce pas? Un peu comme un, deux, trois. Oui, c’est très facile.
32:39
Eh puis, bien sûr, il y a l’auditoire. Assurez-vous de cibler le bon organe de presse. Le « A » dans l’acronyme média renvoie à l’importance de mentionner l’auditoire ou, à tout le moins, de cibler un organe de presse qui a le bon auditoire pour que vous vous démarquiez. C’est votre voix. Et pour parfaire cette stratégie, vous avez quelque chose à offrir juste au bon moment. Voilà votre argumentaire.
33:06
Il faut maintenant assurer le suivi. Vous voulez envoyer cet argumentaire. Vous devez envoyer un courriel de suivi. Vous devez également vous rendre disponible en un rien de temps, car l’horaire de cette esthéticienne s’est rempli en deux jours.
33:20
Très rapidement. Les choses se produisent très rapidement. Les médias ont tant d’heures à remplir, du moins en radiodiffusion. Et je sais que les journalistes qui travaillent dans les médias locaux sont surchargés, sous-payés et sous-évalués. Ils veulent savoir ce que vous avez à dire.
33:38
J’adore. Dites-moi ce que vous entendez par suivi, qu’est-ce qui fonctionne. Car personne ne veut paraître trop harcelant deux heures après avoir envoyé la demande, comme un enfant qui dirait « Maman, maman », c’est ce qui me vient en tête. Oui. Mais on ne veut pas non plus passer à côté d’une belle occasion. Personne ne veut faire le suivi deux semaines plus tard et rater le moment idéal, l’urgence dont vous parliez, en se rendant compte que l’histoire n’a plus autant d’impact maintenant. Y a-t-il un moment idéal pour faire le suivi? Quand faire le suivi? Quand est-ce que c’est trop tôt?
34:08
Vous pouvez le faire une semaine après. J’aime cela. Et il faut le faire plusieurs fois.
34:16
Il faut le faire au moins deux fois, car voici ce qui se passe dans le monde des journalistes en ce moment. Une seule personne doit faire le travail qui nécessitait auparavant trois ou quatre personnes. Vous avez entendu parler des licenciements dans les médias. C’est une réalité. Comment les salles de presse fonctionnent-elles? Avec des budgets et des effectifs réduits. Et tout le monde travaille très fort. Surtout lorsque vous ciblez les médias locaux, qui sont un très bon choix de départ. Si vous êtes une entreprise locale, adressez-vous aux médias de votre localité.
34:48
Il y a tant de manières de s’y prendre. Vous devez assurer un suivi. Vous devez vous rendre disponible. Il n’est pas rare de devoir faire un suivi à quatre reprises, car les journalistes sont débordés. Tant que vous n’êtes pas impoli et que vous êtes sincère dans votre démarche.
35:07
Je sais que vous êtes occupé. J’aimerais vraiment que nous discutions, et quand vous en êtes rendu à votre troisième ou quatrième suivi, il est peut-être bon de rajouter quelques points de discussion. D’accord, oui.
35:19
Et puisque les journalistes doivent passer à travers une quantité folle de contenu chaque jour, copiez votre courriel original. Répondez en utilisant le courriel original et en indiquant le nom du journaliste uniquement.
35:30
Ne répondez pas en utilisant le dernier courriel que vous avez envoyé.
35:38
N’envoyez pas un long fil de courriels; envoyez votre argumentaire de nouveau.
35:40
Au troisième courriel, si vous n’avez toujours rien reçu, vous pouvez toujours modifier un peu l’objet et les points à aborder. Dans le doute, vous pouvez même ajouter que vous êtes disponible cette semaine et que vous lui renvoyez ce message pour le porter à son attention. Vous pouvez même flatter son ego un petit peu en mentionnant que vous savez à quel point il travaille dur. Ça doit être sincère, c’est ce qui importe. Par exemple, j’ai aimé l’histoire que vous avez racontée ce soir ou l’article que vous avez écrit hier sur les promeneurs de chiens dans les organismes communautaires de mon quartier.
36:12
C’était tellement mignon.
36:15
C’est drôle. J’ai donné des conseils dans le genre pour un balado auquel j’ai participé en mentionnant que je vivais la même chose que les journalistes qui reçoivent beaucoup de demandes. Je reçois beaucoup de demandes d’entreprises qui souhaitent s’associer à L’initiative Femmes de la Banque Scotia ou travailler avec nous d’une manière ou d’une autre, par exemple sous la forme d’un parrainage. J’en reçois des tonnes par jour. Ce n’est rien d’atteindre 300 courriels par jour.
36:41
Et quelqu’un a demandé quel est le meilleur moyen de se faire remarquer.
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Et j’ai dit que quand je vois des personnes sur LinkedIn, Instagram ou ailleurs qui aiment ou commentent des trucs, qui disent avoir vu tel article, telle publication inspirante ou tel événement du tonnerre. Et qu’ensuite, je reçois un courriel. Ce nom me dit quelque chose.
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Et c’est seulement parce que je l’ai vu passer dans des notifications. Je l’ai vu dans des notifications quelque part, et tout d’un coup, j’ai la certitude de bien le connaître. Ce genre de choses compte pour beaucoup. Je suis donc tout à fait d’accord avec ce conseil. Mettez des mentions J’aime à ce qu’ils font. Suivez ce qu’ils font. Commentez leurs publications, et tout à coup, ils reconnaîtront votre nom lorsqu’ils le voient à l’écran.
37:26
C’est aussi simple que ça lorsqu’on parle des journalistes. Ils sont submergés d’information. D’accord, il se peut que vous ayez une idée, mais que vous n’arriviez pas à la faire passer. Avec les médias, c’est un jeu de longue haleine. Vous pouvez aussi les contacter. Par exemple, vous jugez que la fête des Mères est le moment idéal, alors contactez-les à ce moment-là. Ou c’est peut-être l’automne. Par exemple, vous avez un service à offrir, et les gens sont occupés à l’automne. Ce serait donc le bon moment pour quelqu’un de prendre un peu de soin de soi. Il y a différentes façons de contacter les gens, et peut-être que la troisième fois,
37:57
votre nom dira quelque chose au journaliste à un moment où il a un peu de temps pour souffler. Et il se dira que c’est une super idée et qu’il a le temps d’en parler.
38:12
Je pense que c’est un excellent conseil. À ce moment-là, il faut être prêt. Il faut vraiment être prêt. Oui, je suis d’accord. Parce que ce sera la folie furieuse. Du moment qu’on vous sélectionne, ça y est. Les réunions, les informations, les entretiens et tout le reste déboulent. C’est donc un excellent conseil. Nos entrepreneures peuvent-elles vraiment se préparer? Quels sont les éléments les plus courants? Disons que je vous envoie mon argumentaire, que je réussis à vous le faire lire, que vous prenez connaissance de mon courriel et que vous voulez mon histoire. C’est ce qui m’intéresse. Je pense que c’est bon.
38:42
Puis-je vraiment être prête à ce qui s’en vient? Y a-t-il des choses que je devrais préparer et que vous me demanderez à notre première discussion?
38:52
Vous devez maîtriser l’histoire que vous voulez raconter.
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Trop souvent, les gens désirent montrer qu’ils sont dans le coup. Ils pensent que parler de leur produit suffit.
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Si vous procédez ainsi, il se peut que le journaliste soit déçu. Lorsque vous présentez votre argumentaire, n’oubliez surtout pas que les journalistes sont des conteurs. À la télévision en particulier, comme les émissions du matin. C’est un excellent point de départ.
39:27
Ils pensent à leur public. Il faut donc toujours se demander ce qu’on a à offrir au public de ces journalistes. Malheureusement, le centre d’attention ne doit pas être vous ni le service. Il s’agit de savoir quelle valeur vous apportez à ce public, vous devez le savoir, car les journalistes détestent faire de la publicité gratuite, surtout quand ils croyaient au départ pouvoir offrir une certaine valeur à leur lectorat et à leurs téléspectateurs.
39:58
Et vous avez raison de dire que la façon de raconter l’histoire est importante. Avez-vous des conseils ou des suggestions pour améliorer les talents de conteur d’une personne? Car c’est une compétence. C’en est vraiment une. Et en tant qu’entrepreneure qui réussit, ma compétence pourrait être mon activité ou ma passion. Mais je ne suis peut-être pas douée pour raconter mon histoire, même si celle-ci est géniale.
40:29
Avez-vous des conseils à nous donner pour que nous devenions de meilleures conteuses et que nous puissions mieux raconter notre histoire?
40:37
D’accord. Excellente question.
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De toute évidence, vous communiquez avec la personne dans un but précis. Les journalistes le savent.
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On en revient à ce que vous avez à offrir. Est-ce un service ou un produit? Si c’est un produit, votre histoire doit porter sur la raison d’être de ce produit. Il y a tellement de bons produits sur le marché. Il y a tellement d’idées géniales qui circulent. Il ne s’agit pas de savoir qui a la meilleure idée, mais qui la communique le mieux. D’accord. Si vous avez un excellent produit – et les produits sont difficiles à présenter, car leurs argumentaires ressemblent souvent à de la publicité –,
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il faut qu’il soit à l’avant-garde d’une tendance. J’ai d’ailleurs souligné ce point plus tôt en parlant du titre. Qu’est-ce qui vous a permis de constater cette tendance?
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Êtes-vous témoin d’un changement dans votre secteur d’activité?
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Voici un bon exemple. Il y a une entreprise de design d’intérieur à Winnipeg.
41:34
C’est en fait nous qui les avons contactés en apprenant qu’ils passaient à une semaine de travail de quatre jours et qu’ils proposaient des services de garde.
41:43
Qui offre encore des services de garde de nos jours? Et je constate que la tendance actuelle est à l’équilibre entre le travail et la vie personnelle. Une tendance se dessine et un dialogue s’amorce sur le soutien offert aux mères qui reprennent le travail. Et voilà qu’une petite entreprise de design d’intérieur a trouvé des solutions que les grandes entreprises multimillionnaires ne parviennent pas à trouver. C’était l’histoire.
42:13
C’est cet aspect qui rendait l’histoire opportune et digne de mention. Bien sûr, ce n’est pas le cas de toutes les entreprises ou de tous les services.
42:23
Cela dit, vous devez isoler ce qui vous rend unique. Quel problème essayez-vous de résoudre dans le monde?
42:35
Pourquoi avez-vous choisi la massothérapie? Comment pouvons-nous utiliser ceci à nos postes de travail? Maintenant que nous devons tous retourner au bureau, il faut y aller au moins trois fois par semaine. Il ne sera plus possible de faire une brassée entre deux réunions et de prendre de l’avance dans la cuisine, ce qui constitue une différence énorme. Si vous êtes massothérapeute, voici ce que vous pouvez faire quand les gens retournent au bureau et qu’ils ont mal aux poignets ou qu’ils ont des douleurs musculaires dans les cuisses parce qu’ils passent beaucoup plus de temps derrière leur bureau que six mois auparavant.
43:06
Il s’agit donc de savoir
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qui vous êtes, le problème que vous essayez de résoudre et la manière dont il peut s’inscrire dans un discours plus large. Si vous arrivez à présenter cela, c’est une histoire qui est intéressante. Elle porte davantage sur la personne dans l’auditoire que sur vous et votre parcours chronologique dans l’entrepreneuriat. Oui, il ne s’agit pas de simplement énumérer les points de votre curriculum vitae. J’aime cela. J’avertis l’équipe que nous allons prendre des questions. Si vous en avez, n’hésitez pas à les mettre dans le fil de clavardage. Je sais que certaines d’entre vous l’ont déjà fait, et nous allons les lire.
43:40
Si vous avez des questions, nous sommes prêtes à y répondre. Mais je voudrais changer un peu de sujet, Nicole, et entendre ce que vous avez à dire. Vous nous avez donc fait part de votre expertise. Vous nous avez donné beaucoup de conseils sur ce que nous, en tant qu’entrepreneures, pouvons faire pour entrer dans les médias, être vues et entendues et raconter notre histoire.
44:00
J’aimerais en savoir un peu plus sur votre nouveau parcours, sur votre nouvelle histoire et quelle allure elle prend aujourd’hui. Parlez-nous donc de Dubé Media. Oui. D’accord. Je me suis posé beaucoup de questions existentielles et j’ai réalisé ce que j’aimais faire. Mon travail consiste essentiellement à aider les autres à raconter leur histoire. Je suis donc en train de lancer Dubé Media Inc. Le site Web s’appelle NicoleDubéMedia.com parce que Dubé Media était déjà pris,
44:31
mais nous allons miser sur le fait que mon nom est connu, du moins dans cette ville. Donc NicoleDubéMedia.com permettra à tout le monde de me trouver très bientôt.
44:43
Il sera en ligne sous peu pour aider les gens à raconter leur histoire, qu’ils cherchent à convaincre les médias ou à mieux communiquer avec leur public, quel qu’il soit. Il peut s’agir de vos canaux dans les médias sociaux, d’un réseau interne ou de vos parties prenantes ou actionnaires. Vous devez peut-être prendre la parole à plusieurs reprises et vous souhaitez vous améliorer dans ce domaine.
45:06
Faire connaître votre histoire, trouver l’endroit où elle aura le plus grand impact et savoir comment elle peut vous servir au mieux, mais aussi servir au mieux les autres, c’est la raison d’être de Dubé Media. Je veux former les gens pour qu’ils aient de bons argumentaires
45:19
et les aider à réussir leur entrevue avec les médias, c’est ce qui me passionne.
45:22
La formation pour interagir avec les médias sera donc un des axes importants de l’entreprise, et cette formation consiste à déterminer vos messages clés et la manière façon de les faire passer dans un court laps de temps. Si je peux aider ne serait-ce qu’une seule personne
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à ressentir l’impression de liberté qui se dégage d’une conversation en direct, authentique et interactive avec un journaliste, un reporter ou un animateur de balado, je serai aux anges. C’est ce que j’espère faire.
45:56
Fantastique! Tout le monde a sûrement constaté que nous venons d’avoir la toute première séance de formation gratuite de Dubé Media à l’instant même. Je pense que c’est incroyable et j’aime que vous nous parliez de votre passion et de votre expertise et que vous appreniez aux gens à s’améliorer et à raconter leurs histoires. Pour les entrepreneures, cela consiste à parler de leur entreprise.
46:26
Je pense que c’est incroyable et je vous dis bravo. J’ai hâte de voir la suite de votre parcours et je suis heureuse que nous en fassions partie. Et je tiens à vous dire que nous parlons tout le temps à nos entrepreneures de l’aide concrète que L’initiative Femmes de la Banque Scotia peut leur apporter, que ce soit pour leur entreprise ou à titre personnel. Et vous m’avez dit, et j’espère que vous ne m’en voudrez pas si j’en parle, que la conseillère pour les petites entreprises avec qui vous avez travaillé
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a joué un rôle déterminant dans l’ensemble de ce parcours que vous avez entamé en tant qu’entrepreneure. Pouvez-vous nous parler de certaines des choses remarquables que cette personne a faites pour vous, le sentiment qu’elle a suscité en vous ou tout ce qui l’a rendue si essentielle durant ces moments cruciaux.
Oui. Oh mon Dieu, merci de poser cette question parce que j’en profite pour remercier du fond du cœur Jenn Haslam et Navrin, directrice de la succursale de la Banque Scotia de l’avenue Taylor.
47:29
Les deux m’ont reçue en déroulant le tapis rouge à l’époque où je voulais ouvrir un compte commercial et que je me demandais si je devais me constituer en société ou non. J’ai d’ailleurs réalisé que les gens ont des opinions très tranchées à cet égard. Chris. Oh mon Dieu, c’est comme la politique.
47:47
Voilà ce que vous devriez faire.
47:51
Mais en lançant Dubé Media, je voulais vraiment aider les gens et leurs organisations à raconter leur histoire, à suivre ma formation sur les médias, et à comprendre et démystifier ce que sont les médias. Si les agences de relations publiques ont leur place, elles coûtent très cher. Il n’y a pas de garantie. Je vous le dis très franchement, nous supprimons ces courriels très rapidement.
48:21
Si vous n’avez pas les moyens, il vaut mieux consacrer votre temps à une stratégie médiatique à votre mesure. Et je vous ai vraiment donné quelques-uns des éléments clés pour le faire; c’est à votre portée. Quand j’en ai discuté avec Jenn et Navrin, elles voulaient sabler le champagne pour moi. Elles m’ont dit que je m’engageais sans aucun doute dans la bonne voie et qu’elles m’épauleraient. J’avais les larmes aux yeux. On aborde une telle conversation comme celle-là en pensant que l’idée qu’on a est peut-être stupide ou que ce serait fou de quitter sa carrière ou
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les fonctions bien établies qu’on occupait jusqu’à maintenant. Le syndrome de l’imposteur, c’est le syndrome de l’imposteur.
49:00
On a besoin d’une petite sonnette d’alarme! Mais parier sur soi-même et avoir le sentiment en rencontrant le personnel d’une banque que vous avez ce qu’il faut pour réussir et qu’une grande banque vous seconde dans cette démarche et qu’elle répondra aux questions que vous pouvez avoir, c’est génial.
49:19
Quand je suis revenue à la maison, il y avait déjà un courriel de Jenn passant en revue des termes commerciaux complexes que je ne connaissais pas à l’époque. Sur le coup, je croyais comprendre, mais j’étais dépassée par la situation. Et je ne voulais pas rentrer chez moi en me disant : « Mais, qu’est-ce que t’es en train de faire! » J’ai donc reçu ce courriel récapitulatif rédigé dans un langage facile à comprendre et j’ai pu poser les autres questions que j’avais.
49:44
Ensuite, il y a eu des courriels de suivi sympathiques. Je ne m’attendais pas à vivre une telle expérience dans une grande banque et je le dis avec sincérité.
49:57
Je ne savais pas à quoi ressemblerait cette partie de l’aventure. Et je m’attendais à ce que ce soit très difficile. Or, j’ai maintenant l’impression d’avoir quelqu’un dans mon camp pour répondre à toutes mes questions stupides. Jenn m’a déjà envoyé des liens pour que je puisse me documenter, car je suis une chercheuse. Donnez-moi toutes les informations, et je me débrouillerai. Je pense que nous avons beaucoup de chance. Si vous êtes ici et que vous assistez à la conférence,
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il y a du mentorat.
50:23
Et je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais j’ai payé un coach d’affaires très cher pour établir mon parcours. Je l’ai fait. J’ai payé des milliers de dollars et
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je ne veux pas dépenser un dollar de plus avant d’avoir retiré jusqu’au dernier gramme d’information de tous les programmes et services gratuits qui se trouvent ici même grâce à L’initiative Femmes de la Banque Scotia et à ma conseillère pour les petites entreprises, Jenn.
50:47
Je vous remercie beaucoup d’avoir parlé de votre expérience : c’est très apprécié. Je remercie également Jenn, car je suis sûre qu’elle écoutera notre entretien, si elle n’est pas déjà en train de le faire. Je la remercie donc sincèrement d’être une conseillère hors pair pour les petites entreprises, et elle n’est pas la seule. J’ai régulièrement l’occasion de travailler avec des conseillers pour les petites entreprises de tout le pays, et ils sont tous incroyables. Je parle de mon travail dans le cadre de L’initiative Femmes de la Banque Scotia, mais aussi de l’aide qu’ils apportent à leurs clients dans les petites entreprises.
51:18
Jenn est donc un excellent exemple. Absolument. On la remercie et la directrice de la succursale aussi. Les directeurs de succursale sont extraordinaires. Je suis donc très fière de travailler pour la Banque Scotia et je vous remercie pour ce récit. Je vais répondre à quelques questions. Il nous reste quelques minutes. J’aimerais donc revenir sur quelques questions qui ont été posées dans le fil de clavardage. Voyons voir.
51:49
Nous avons donc, Nicole : « Qu’est-ce qui différencie DM Inc. d’une agence de relations publiques? » Si vous faites référence à Dubé Media, je travaille avec vous. Nous élaborons une stratégie, nous préparons des argumentaires et je vais vous donner les moyens de faire vos propres relations publiques selon un modèle reproductible.
52:12
Les agences de relations publiques proposent leurs services.
52:16
La somme qu’elles exigent à titre d’acompte vous fera tomber à la renverse,
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Et si elles n’utilisent pas cette structure d’histoire dans leur argumentaire, ce sera très difficile. Voici un exemple.
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Nous avons eu un excellent argumentaire à propos d’une organisation à but lucratif qui finance une organisation caritative pour qu’elle réalise un projet de construction.
52:44
L’agence a proposé que le président de cette organisation parle du financement
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accordé à l’organisme de charité afin de construire une maison pour une famille. Elle n’a pas proposé la famille ni un organisme communautaire pour parler du paysage qui allait changer. Elle a proposé le président.
53:05
Les agences de relations publiques veulent satisfaire leur client, c’est la grande différence.
53:11
Et elles ne pensent pas d’emblée au public de l’organe de presse, ni à le servir, mais plutôt à satisfaire leur client.
53:23
C’est la raison pour laquelle ces courriels sont écartés. Nous recevons constamment ce genre de nouvelles au sujet d’une organisation, d’une société, d’une entreprise, d’un produit ou d’un fondateur à rencontrer.
53:35
Il n’y a pas d’histoire là-dedans. Mais si vous avez fait appel à une agence de relations publiques et que vous avez eu une bonne expérience, c’est phénoménal. Autrement dit, les journalistes savent de mieux en mieux reconnaître les agences de relations publiques. Et parfois, lorsqu’ils détectent un message d’une telle agence, ils le font suivre à l’équipe de marketing.
53:56
Si l’entreprise a les moyens de s’offrir les services d’une agence de relations publiques, nous lui ferons payer un segment commandité ou du contenu publicitaire.
54:08
Si vous voulez éviter les personnes qui vous obligent à passer par l’équipe de vente pour faire parler de vous dans la presse, il vaut mieux faire le travail vous-même.
54:11
Excellent. Merci. Je peux voir beaucoup de hochements de tête et des mentions J’aime dans les commentaires. C’est une bonne réponse à cette question. Puis-je poser une question sur ce sujet? Si j’ai bien compris, une agence de relations publiques ferait le travail pour vous, n’est-ce pas? On verra que cela vient d’eux, non? Alors que vous montrez à vos clients comment le faire eux-mêmes, ce qui est, à mon avis, une approche plus authentique. Peut-être que je me trompe. Je ne suis pas une experte. Mais à mon avis, même pour moi…
54:43
Vous l’avez dit dès le début, au moment des présentations : vous êtes mieux placée que moi pour raconter votre histoire. Oui, supprimons les intermédiaires. On veut la source. On veut en avoir pour son argent. J’aime cela. Très bien.
J’espère que nous avons répondu à plusieurs questions. Je regrette d’avoir à interrompre cette conversation, que j’ai beaucoup aimée. Nous finissons à l’heure, et je veux me montrer respectueuse envers toutes les participantes, ce qui inclut Nicole,
58:04
qui nous ont accordé une heure de leur temps pour discuter avec nous et écouter ce que Nicole avait à nous dire. Au nom de L’initiative Femmes de la Banque Scotia, Nicole, je ne saurais trop vous remercier. Et à toutes les personnes présentes, merci beaucoup. Ce fut un plaisir. Nicole, je termine toujours par une petite question. Avez-vous un rituel quotidien que vous ne pouvez pas abandonner? Il peut s’agir de la chose la plus insignifiante qui soit. Dans mon cas, par exemple, j’ai absolument besoin de café pour fonctionner, sinon, je ne suis pas du monde.
58:34
Mais y a-t-il quelque chose que vous devez faire tous les jours pour démarrer votre journée?
58:36
Je bois une tasse de thé vert le matin. Quand je me levais à 3 heures du matin, ce que j’ai fait pendant 10 ans. Je ne peux pas boire de café, mais je tiens absolument à mon thé. Et je suis encore plus difficile que cela, Chris, ça me prend du thé vert au jasmin. C’est la seule chose à laquelle je tiens. Vous avez des goûts recherchés. J’aime cela.
58:54
Il faut que ce soit réconfortant, et j’aime les arômes du thé vert au jasmin. Il est difficile à trouver, en plus. J’adore. Merci pour cette anecdote, Nicole. Merci de votre présence aujourd’hui, cher public. J’ai eu beaucoup de plaisir à animer cette entrevue et je vous souhaite à tous et à toutes une excellente fin de journée. Merci.