Dans cette classe de maître, Chris McMartin discute des principes de base de la création d’entreprise avec Brianna Blaney, une entrepreneure ayant lancé plusieurs entreprises prospères.
Brianna Blaney est la fondatrice et PDG de Pocketed, une société permettant aux entreprises canadiennes d’accéder facilement à des subventions, des crédits d’impôt et des incitatifs totalisant plus de 5,9 milliards de dollars annuellement, grâce à sa plateforme de jumelage intelligente et à ses solutions de financement.
Sujets clés de cette conversation :
- l’importance de bâtir une communauté solide en tant qu’entrepreneure, et le privilège que représente la possibilité de le faire
- l’importance de redonner à la collectivité et de soutenir d’autres entrepreneures dans leur parcours
- l’intérêt de s’entourer de personnes possédant plus de connaissances que soi dans différents domaines et de connaître ses propres faiblesses
- le repérage de programmes de subvention qui conviennent à votre entreprise, et les façons de cerner l’aspect de vos activités sur lequel une subvention peut avoir la plus grande incidence avant d’en faire la demande
Écoutez cet épisode pour découvrir comment bâtir une entreprise prospère et en savoir plus sur le partenariat entre L’initiative Femmes de la Banque Scotia et Pocketed.
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Très bien, bienvenue à toutes. Je sais que les participantes vont continuer à arriver au compte-gouttes et il n’y a pas de problème, mais je vais commencer par notre petit avis de confidentialité. En acceptant cette invitation à la réunion, vous consentez à ce qu’elle soit enregistrée dans le cadre de la série de classes de maître de L’initiative Femmes de la Banque Scotia. L’équipe des classes de maître de L’initiative Femmes de la Banque Scotia aura accès à ces enregistrements. Veuillez ne pas dévoiler de renseignements permettant d’identifier une personne, de renseignements internes de la Banque ni de renseignements confidentiels pendant l’appel ou dans la zone de clavardage.
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Très bien. Cela étant dit, je vous souhaite la bienvenue à toutes. Merci de vous joindre à nous aujourd’hui dans le cadre de L’initiative Femmes de la Banque Scotia. Nous sommes très heureuses d’accueillir notre conférencière d’aujourd’hui : Brianna Blaney. Brianna, je dis toujours que les gens peuvent se présenter bien mieux que je ne le ferais moi-même. Pour commencer, pourriez-vous nous parler un peu de vous, Brianna?
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Bien sûr, Chris, merci de me recevoir. Je suis très heureuse d’être ici avec vous toutes. C’est le matin pour moi, mais l’après-midi pour beaucoup d’entre vous. Je suis installée sur la côte ouest. Je m’appelle Brianna Blaney, je suis chef de la direction et cofondatrice de Pocketed. Je porte également deux chapeaux dans cette conversation. J’ai fondé plusieurs entreprises et je suis toujours propriétaire de ma première société. C’est donc un plaisir pour moi de vous parler de ma propre expérience et des entreprises que j’ai eu le privilège de créer et de diriger aux côtés d’équipes brillantes.
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Super! Je suis très heureuse d’avoir cette conversation, Brianna, et ce, pour plusieurs raisons. Je suis impatiente de parler de Pocketed, parce que nous avons conclu un nouveau partenariat qui m’enthousiasme beaucoup et dont je souhaite parler. Mais j’ai aussi hâte de parler de votre parcours d’entrepreneure. Peut-être pourrions-nous commencer par une présentation de Pocketed et de votre parcours avec cette entreprise. Ensuite, nous pourrons nous pencher sur votre parcours d’entrepreneure. Qu’en pensez-vous? Absolument! Parfait. Nous avons fondé Pocketed en réponse à un problème que nous avons rencontré en tant que fondatrices. Je vais vous donner un peu de contexte. Ma cofondatrice, la Dre Aria Hahn, et moi-même avons toutes deux créé des entreprises, certaines séparément, et d’autres ensemble. Et comme beaucoup d’entre vous l’ont probablement déjà vécu, nous avions constamment du mal à trouver de l’argent
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lorsque nous avons démarré nos entreprises et cherché à les faire croître. Nous savons que l’accès au capital est un défi pour tous les entrepreneurs et qu’il touche de manière disproportionnée les femmes et d’autres groupes en quête d’équité. Compte tenu de nos propres frustrations en matière d’accès au capital, nous voulions trouver un moyen de créer des conditions équitables pour un plus grand nombre d’entrepreneurs et nous avons commencé à nous intéresser à d’autres sources de financement. Il y a bien sûr la collecte de capitaux auprès d’investisseurs et les capitaux propres dont tout le monde parle et qui font souvent les grands titres. Vous pouvez également recourir à des solutions de prêt auprès de votre banque ou d’autres institutions financières. L’autre voie que nous avons choisie et qui s’est révélée très efficace pour nous est celle du financement public. Le gouvernement canadien
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est incroyablement généreux. Il distribue chaque année plus de 6 milliards de dollars en subventions, crédits d’impôt et mesures incitatives aux entreprises à but lucratif, et non pas aux grandes entreprises, mais aux petites et moyennes entreprises, et à celles qui démarrent. C’est en constatant le contraste entre ce chiffre de 6 milliards de dollars et le fait que moins de 2 % des capitaux d’investisseurs, par exemple, vont aux femmes, que nous avons décidé de trouver un moyen de mettre tout le monde sur un pied d’égalité grâce aux fonds du gouvernement. Voilà comment nous avons créé Pocketed. Nous avons fondé cette entreprise dans le but précis d’éliminer les obstacles financiers auxquels se heurtent les entrepreneurs. Pour ce faire, nous avons créé un logiciel qui vous aide à déterminer de manière automatisée les bonnes solutions de financement public pour votre entreprise et à obtenir du soutien
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et des services à cet égard. Vous pouvez ainsi gagner l’argent dont vous avez trouvé la source. Nous avons vécu un parcours incroyable. Nous nous sommes lancées en 2021 et depuis, nous avons aidé plus de 12 000 entreprises à accéder à plus de 100 millions de dollars de financement. Il a été très gratifiant de voir l’évolution des entreprises que nous soutenons et l’impact que ces fonds ont pour elles. Cet argent aide les entreprises en démarrage à faire leur première embauche et à couvrir les coûts salariaux grâce à des subventions salariales. Il s’agit de faire croître les entreprises qui peuvent s’étendre au-delà des frontières canadiennes parce qu’elles obtiennent des capitaux à investir sur un marché international. Ou encore d’investir dans la recherche et le développement pour pouvoir innover et résoudre certains des grands problèmes mondiaux auxquels nous sommes confrontés. Cette expérience a donc été très enrichissante pour nous.
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Et, comme tous les entrepreneurs, je pense, nous ne sommes qu’au début de notre aventure. C’est génial. J’aimerais plonger dans les détails et parler davantage de l’impact que vous avez et de votre parcours jusqu’à présent. Mais je tiens à dire à tout le monde qui nous écoute que lorsque nous nous sommes rencontrées pour la première fois et que vous m’avez parlé de Pocketed, vous aviez une passion évidente non seulement pour les entrepreneurs, mais aussi pour Pocketed et pour cette plateforme. C’est frappant. Mais la première chose qui m’a sauté aux yeux – pour avoir travaillé plusieurs années avec des entrepreneurs, le capital constitue une des principales difficultés, n’est-ce pas?
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Nous le savons. Alors, l’une des premières choses qui m’ont frappé, c’est que la plateforme ne nécessite pas de connaissances pointues.
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Et c’est un élément très important. Et je sais que vous allez nous livrer beaucoup d’autres réflexions approfondies sur Pocketed. Et je suis d’accord avec chacune d’entre elles. Mais tout d’abord, j’ai écouté beaucoup de nouveaux entrepreneurs, et d’entrepreneurs qui se réorientent, changent de voie, ou encore modifient leur solution. Et l’une des choses que j’entends tout le temps, c’est : « je ne savais pas; je ne savais pas comment, qui, où »; ou encore : « j’étais intimidée, parce que je ne savais pas; je ne savais pas quelles questions poser ». La première chose que j’ai remarquée à propos de Pocketed,
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c’est son approche facile. Il n’est pas nécessaire de connaître toutes les réponses dès le départ. La plateforme de Pocketed est là pour vous guider à toutes les étapes. Je dois donc vous féliciter d’emblée sur ce point. En effet, je pense que pour beaucoup d’entrepreneurs qui se lancent, c’est très important.
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Vous croyez? Merci, Chris. Il a fallu beaucoup de travail pour arriver à simplifier les choses. Ma cofondatrice est brillante. Je dirais même qu’elle a du génie, même s’il n’est pas nécessaire d’être un génie pour comprendre notre travail. Mais je suis très fière d’avoir à mes côtés une personne aussi brillante. Aria, ma cofondatrice, et moi parlons souvent du fait que plus vous pouvez simplifier des concepts complexes, plus vous montrez que vous comprenez et que vous faites du bon travail pour servir le public que vous visez en résolvant les problèmes qu’il rencontre. Parce que la création d’une entreprise comporte tellement de difficultés. Vous avez parlé d’entrepreneurs qui se réorientent et de nouveaux entrepreneurs, et j’ai été dans les deux cas. Peu importe la position dans laquelle on se trouve,
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créer une entreprise est très difficile. C’est incroyablement difficile et ça ne devient jamais vraiment plus facile. Les défis changent simplement avec le temps, et nous cherchons à aider les gens à simplifier certaines de ces grandes préoccupations qui les empêchent de dormir, comme un monstre qui se cache sous leur lit. Et pour moi, en tant que fondatrice et entrepreneure, l’argent fait toujours partie de ces préoccupations. Nous cherchons à simplifier les choses et, surtout, à accélérer le parcours des entreprises dans cette voie. C’est vraiment l’essentiel. C’est formidable d’entendre que cette démarche semble simple, merci de le souligner.
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Et que Dieu bénisse le gouvernement. Ce n’est pas simple en soi, mais je pense qu’il y a beaucoup de choses qui ne fonctionnent pas.
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C’est possible, mais ce n’est pas simple.
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Exactement, et nous pouvons contribuer à simplifier les choses, ne serait-ce qu’un peu. C’est vraiment un aspect essentiel de ce que nous essayons de faire avec les entrepreneurs.
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Je vous félicite, parce que vous y parvenez, de toute évidence. Vous avez également mentionné que vous continuez de croître, d’évoluer, de travailler sur Pocketed. Pouvez-vous nous parler de vos projets, pas forcément en lien avec Pocketed, mais en tant qu’entrepreneure; qu’est-ce que vous faites au sein de votre entreprise et qui favorise votre croissance?
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Oui. C’est intéressant parce que, je suis sûre que tout le monde ici peut le comprendre, la création d’une entreprise demande une audace constante. Rien n’est jamais terminé. La question est de déterminer le prochain défi à relever, la prochaine occasion à saisir. Je fais partie de la catégorie des personnes qui estiment qu’elles n’avancent jamais assez vite. Je veux toujours aller plus vite et faire plus pour poursuivre notre objectif global. Lorsque nous sommes en mesure d’offrir plus, de faire plus et de faire mieux, nous pouvons atteindre l’objectif d’éliminer les obstacles pour un plus grand nombre de personnes, de façon plus significative. Lorsque je pense à notre feuille de route pour Pocketed et aux projets en cours, je trouve intéressant que vous parliez de simplicité. À mon avis, nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir pour rendre les choses encore plus simples.
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Nous en avons beaucoup parlé. Il s’agit de savoir comment donner aux entrepreneurs les réponses aux questions qu’ils nous posent. En général, les entrepreneurs nous posent trois grandes questions. Mon entreprise est-elle prête à recevoir des subventions? Suis-je prêt(e) à recevoir des subventions, oui ou non? Si c’est le cas, existe-t-il des subventions qui conviennent à mon entreprise et aux projets pour lesquels j’ai besoin d’argent à l’heure actuelle? Et enfin, la troisième question : s’il existe de telles subventions, quelles sont-elles? Donnez-moi la réponse, s’il vous plaît! Je pense que la simplicité de ces trois questions est presque trompeuse. Il est incroyablement complexe d’y répondre efficacement. C’est pourquoi nous travaillons actuellement à redéfinir radicalement l’expérience des clients au sein de Pocketed afin qu’ils obtiennent immédiatement des réponses claires à ces trois questions. Nous développons régulièrement notre base de données,
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qui est axée sur les entreprises à but lucratif. Nous continuons à prendre de l’expansion pour offrir des programmes aux organisations sans but lucratif, dans le domaine des arts et de la culture, et de plus en plus dans le secteur à but lucratif. Je pense qu’il y a beaucoup d’entreprises qui ont un impact social dans leurs activités et les programmes qui sont habituellement destinés aux entreprises à but lucratif peuvent leur convenir, mais elles peuvent aussi avoir accès à d’autres programmes sur lesquels nous ne concentrons pas encore nos efforts chez Pocketed. Nous sommes donc ravis de réunir toutes ces offres sous un même toit. L’expansion est évidemment une priorité pour nous. Nous desservons aujourd’hui le Canada, mais nous nous étendons à nos voisins du sud, aux États-Unis, ainsi qu’au Royaume-Uni et à l’Australie. Enfin, nous développons de plus en plus d’outils qui permettent à notre équipe de mieux soutenir nos utilisateurs et nos clients.
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Parce qu’en fin de compte, si la technologie a un rôle important à jouer dans ce monde, notamment en permettant à chaque personne, à tous les stades, d’accéder au financement, il demeure nécessaire de soutenir les gens, de leur donner des réponses, d’apporter une touche humaine. Il est important pour nous de donner à notre équipe les moyens de le faire à grande échelle et de manière efficace. Et nous sommes une entreprise à but lucratif. L’évolutivité est donc primordiale. Et dans les décisions que nous prenons, nous essayons souvent de mettre au point ce que nous appelons le produit minimum viable. C’est sans doute plus manuel, plus expérimental. Ce n’est certainement pas très beau, mais c’est un élément important de notre travail. Laissez-moi vous donner des exemples d’outils que nous développons dans cette optique. C’est intéressant, parce qu’on nous a demandé si nous ne pouvions pas simplement mettre en bouteille l’une des membres de notre équipe.
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Il s’agit de Jamie Proctor Boyce, vous l’avez rencontrée. Elle est magique. Elle connaît tellement de choses sur tant de programmes que tout le monde se demande si on ne pourrait pas simplement la mettre en bouteille. Et nous savons que c’est impossible, mais que nous pouvons essayer de reproduire une partie de ce qui rend Jamie brillante. Nous avons donc mis au point un nouvel outil d’intelligence artificielle qui permet d’accomplir certaines des tâches de Jamie. Vous pouvez nous parler du projet que vous souhaitez financer, de la croissance de votre entreprise et de ce qui vous enthousiasme, au lieu de vous contenter d’un jumelage basé sur des paramètres concernant votre entreprise, votre chiffre d’affaires, votre taille ou votre province de constitution. Désormais, cet outil effectue une comparaison plus complète des programmes pertinents susceptibles de financer les activités de votre entreprise d’aujourd’hui. Il vous explique également pourquoi les programmes sont ou ne sont pas adaptés à vos besoins du moment. Nous sommes donc très enthousiastes
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à l’idée de l’impact que cette solution aura pour chacun de nos clients, mais aussi pour notre équipe, qui pourra ainsi mieux soutenir ses clients. Encore une fois, tous ces efforts sont au service d’une mission plus vaste, qui consiste à éliminer les obstacles financiers auxquels se heurtent les entrepreneurs et à le faire de différentes manières.
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Je souhaite aborder un commentaire dans la zone de clavardage. C’est un peu éloigné de notre sujet, mais je pense que c’est un bon point et que c’est probablement une question que se posent beaucoup de gens. Voici le commentaire, mot pour mot : « Un engagement de 12 mois est intimidant pour moi ». En tant qu’entrepreneure, je pense que c’est vrai pour tout le monde. Douze mois, c’est une longue période pendant laquelle vous ne savez pas où va votre entreprise, ni dans quelle direction. C’est vrai. Imaginons qu’une personne est prête à s’engager; elle fait des recherches, puis décide de faire appel à Pocketed pour obtenir de l’aide. Pendant cette période de 12 mois, quels conseils lui donneriez-vous? Y a-t-il un moyen d’obtenir une consultation pour voir si c’est bien ce qu’il lui faut,
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pour elle et pour son entreprise à ce moment-là?
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C’est une excellente question, Chris, et je remercie Samantha de l’avoir posée dans la zone de clavardage. On nous pose souvent cette question. Pourquoi 12 mois? En réalité, les subventions ne sont pas une solution de financement sur demande. Si quelqu’un ici a déjà eu recours à des solutions de financement, qu’il s’agisse d’un emprunt, d’un placement en actions ou d’un financement non dilutif comme les subventions, les crédits d’impôt et les mesures incitatives, vous pouvez probablement témoigner du fait que les fonds sont rarement disponibles immédiatement lorsqu’on en a besoin. En réalité, les subventions doivent s’inscrire dans votre stratégie globale de financement. Elles sont cycliques. Certaines subventions sont accordées trois fois par an. D’autres ne le sont qu’une fois par an. Par conséquent, si vous envisagez sérieusement de recourir aux subventions et aux mesures incitatives dans le cadre de la stratégie de financement de votre entreprise, vous devez voir les choses à long terme,
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et ne pas simplement chercher à savoir ce que vous pouvez obtenir aujourd’hui. Et c’est particulièrement difficile pour les entrepreneurs très occupés. Notre produit vous permet de recevoir des notifications sur les différents types de programmes pertinents pour vous et qui pourraient être lancés dans les trois mois à venir. Vous pouvez également réserver une consultation individuelle avec l’un de nos spécialistes des subventions, qui vous aidera à déterminer la meilleure façon d’aborder les subventions et d’utiliser la plateforme en fonction de vos besoins, notamment pour vos plans d’embauche, si vous avez l’intention de recruter des employés cette année. Ils peuvent prendre le temps de comprendre vos projets d’expansion ou les domaines dans lesquels vous savez que vous dépensez de l’argent, car en fin de compte, pour utiliser une subvention avec succès, vous devez dépenser de l’argent. La plupart des subventions au Canada fonctionnent
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selon une structure de remboursement, ce qui signifie que vous devez dépenser l’argent avant de recevoir un remboursement. Par exemple, je parle souvent d’embauche, car il existe un programme à cet effet qui est très populaire auprès des entreprises à tous les stades. Si vous engagez quelqu’un, le gouvernement subventionnera entre 50 % et 100 % de son salaire, selon la date et le lieu de l’embauche, ainsi que le rôle de la personne embauchée. Recruter de nouvelles personnes et mettre à profit leur expertise est donc un excellent moyen d’exploiter les ressources de votre entreprise, sans avoir à assumer la totalité du risque lié à cet investissement financier. Mais il est important de savoir que ces subventions sont cycliques. Il faut s’y préparer. Vous devez planifier votre recrutement en fonction des dates d’attribution de ces subventions, si celles-ci jouent un rôle décisif dans votre capacité à embaucher.
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Il est donc très important de penser à la stratégie à long terme. La consultation est un excellent point de départ si vous n’avez pas encore eu recours à des subventions. Et notre équipe peut vous aider à élaborer une stratégie si vous ne souhaitez pas vous engager dans une consultation, car il s’agit d’un investissement. Je comprends tout à fait. Nous proposons des heures de bureau gratuites deux fois par semaine. Vous êtes les bienvenues et notre équipe vous donnera des informations sur les subventions, sur la plateforme et sur son utilisation pour que vous puissiez en tirer le meilleur parti possible. Ainsi, vous pourrez faciliter votre propre parcours de financement au sein d’une structure qui vous convient. C’est formidable, et vous savez quoi? Nous en discutons tout le temps à la banque. Nos clients ont tout intérêt à faire appel à Pocketed, qui leur donne par la même occasion accès à des subventions
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En ayant Pocketed dans leur équipe, ils se placent en bonne position pour réussir. Mais ils ne doivent pas penser que toute leur entreprise dépend de ces deux mois avec Pocketed. Il s’agit de bâtir une relation comme ils le ferait avec leur conseiller financier, à la banque, pour en faire une solution. Vous voulez aussi renforcer votre relation avec Pocketed et avec les subventions en général pour en faire des solutions à long terme. Il s’agit d’une ressource durable pour votre entreprise, et non pas d’une aide ponctuelle, qui prend fin lorsque vous n’en avez plus besoin. Tout à fait! Bien dit, Chris. Je pense que si Pocketed pouvait devenir synonyme de subventions, ce serait une grande victoire pour nous au Canada. Nous poursuivons nos efforts en ce sens.
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Mais vous avez raison, il vaut mieux adopter une stratégie à long terme et nous voulons vous aider à créer de la valeur le plus rapidement possible. Toute personne qui fait des affaires devrait toujours chercher à le faire, avec et pour ses clients. Je pense que c’est un domaine dans lequel nous avons encore du travail à faire. Et vous savez, je pourrais vous parler littéralement toute la journée des nombreuses hypothèses que nous avons formulées en créant Pocketed et du fait que la plupart d’entre elles se sont avérées complètement erronées et que nous avons dû changer de cap, nous ajuster et réagir en conséquence. Je pourrais vous en parler pendant des heures et je suis sûre que nous allons y revenir aujourd’hui. Mais c’est un exemple qui montre que nous avons encore du travail à faire. Nous savons que nos employés font un excellent travail pour aider les entreprises à définir leur stratégie et leur feuille de route en matière de financement et pour déterminer la place des subventions dans ce parcours. Mais comment reproduire une expérience similaire dans le domaine de la technologie pour les personnes qui ne peuvent pas justifier leur stade de croissance, ni les dépenses nécessaires pour confier cette tâche à un être humain? C’est un aspect dont nous parlons beaucoup. Cela nous empêche de dormir la nuit, parce que nous voulons trouver un moyen de servir toutes les entreprises à tous les stades, et nous sommes passées par tous ces stades, nous aussi. Nous avons été une entreprise en démarrage à revenus ultérieurs, nous avons été des entrepreneures financées par des fonds d’autoamorçage qui ne pouvaient dépenser que l’argent qu’elles gagnaient. Nous avons été des entrepreneures en pleine croissance, financées par des investisseurs externes. Nous comprenons donc les problèmes qui se posent à chaque étape de ce parcours et, bien sûr, tout ce qui se trouve entre ces étapes. Et nous voulons trouver un moyen d’offrir la même expérience à tout le monde grâce à la technologie. Notre engagement est de continuer à travailler pour atteindre cet objectif dans le cadre de votre expérience sur notre plateforme.
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Mais vous pouvez toujours avoir accès à des humains, car même si nous voulons que la technologie soit la solution ultime, les gens veulent faire des affaires avec des personnes, et il n’y a rien de mal à cela. Nous avons donc fini par proposer cette option, même si à nos débuts, Chris, nous ne l’avions pas mise à la disposition des gens, ce qui a été une leçon douloureuse. Nous avons donc réagi et, en fonction de la demande, nous l’avons rendue accessible et cela a tout changé dans notre entreprise.
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Alors, penchons-nous sur votre parcours. Parlons des bons côtés, des moins bons côtés, et des carrément mauvais. Je vous laisserai choisir par où vous voulez commencer. Mais dans votre parcours, parlez-moi de certains irritants et de vos grandes victoires en tant qu’entrepreneure. Vous n’êtes pas obligée de donner tous les détails, mais dites-nous quelles sont les leçons que vous avez apprises, comment vous les avez apprises, quels ont été les moments de révélation dans votre parcours d’entrepreneure. Donnez-nous quelques-unes de ces leçons de vie qui peuvent nous être utiles. Avec plaisir! Je dis souvent que l’entrepreneuriat est une leçon d’humilité permanente. Je me réveille tous les jours en me demandant ce que je ressens aujourd’hui,
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et non pas si je me sens bien aujourd’hui; c’est une réalité quotidienne et c’est correct. Et je pense qu’il est important de considérer cette façon de faire comme un processus interne normalisé, car nous avançons si vite qu’il nous arrive de commettre des erreurs et d’échouer. Et nous voulons normaliser ce processus pour nos équipes également, car nous attendons d’elles qu’elles avancent rapidement. Travailler à 80 % est parfois suffisant pour commencer. Et certaines de ces notions qui sont utiles dans une entreprise en démarrage ne le sont plus lorsqu’on prend de l’expansion. Alors, reposez-moi la question dans cinq ans, Chris […]. Aujourd’hui, je peux dire que Pocketed est née de l’échec d’une autre entreprise. Pocketed est née de la première société de logiciels que ma cofondatrice et moi avions fondée. Nous avions créé cette incroyable entreprise de technologie des ressources humaines
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pour les restaurants et les détaillants, et nous avions un projet pilote sur le marché. Nous avions réservé un vol pour Chicago en avril 2020,
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puis la COVID a frappé. Nous avions conçu une solution pour les restaurants et les détaillants qui, au début de la pandémie, étaient deux des secteurs les plus durement touchés. En fin de compte, bien que nous ayons tenu le coup jusqu’à l’été, nous avons conclu que l’entreprise était encore à un stade suffisamment précoce et qu’elle présentait peu de risques. Nous n’avions pas fait appel à des fonds externes. Nous pouvions toujours faire nos propres choix, mais il était suffisamment tôt pour cesser nos activités, car le moment était mal choisi pour lancer cette entreprise. Et la leçon que j’en ai tirée, et que j’applique tous les jours chez Pocketed, c’est que même si l’on s’est engagée sur une voie, il faut être ouverte à l’idée que cette voie n’est pas la bonne et que certaines parties de cette voie ne sont pas les bonnes. Il peut être nécessaire de se réorienter ou de changer de cap, quel que soit l’expression ou la comparaison que l’on préfère utiliser à ce sujet.
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Vous devez être prête à vous ouvrir à cette éventualité. Il faut savoir lire les signaux. Il faut constamment être à la recherche d’informations, mais aussi faire preuve d’une grande rigueur et rechercher les informations les plus pertinentes, et se préparer à prendre des décisions difficiles. Vous savez, je n’ai jamais regretté d’avoir pris une décision difficile un jour trop tôt. J’y repense presque toujours et je me dis que j’aurais dû prendre cette décision difficile il y a plusieurs mois.
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Vous savez, l’un de mes plus grands mentors m’a dit quelque chose qui m’a vraiment marquée et que j’applique encore aujourd’hui. Et il m’a dit : si vous devez échouer, échouez rapidement.
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Apprenez la leçon. Retenez-la et continuez à avancer. Échouez rapidement, ne vous y attardez pas. Échouez rapidement. C’est très important. Et honnêtement, depuis qu’il m’a dit ça l’année dernière, j’essaie d’appliquer ce principe. Et c’est exactement ce dont vous parlez : trouver les précieux atouts dont vous avez besoin, apprendre les leçons, mais continuer à aller de l’avant. Chez Pocketed, nous parlons tout le temps de ce mot que vous venez de prononcer. Nous voulons échouer rapidement et toujours aller de l’avant. Il faut en tirer des leçons. On évolue ainsi progressivement, quelle que soit l’approche que l’on adopte, et il y a toujours des leçons à tirer et des choses qui ne fonctionnent pas. Nous avons donc une culture de l’expérimentation qui nous permet d’échouer rapidement, car nous devons être en mesure de tester ce qui fonctionne. Et c’est intéressant,
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parce que la meilleure pratique dans la création d’une entreprise, nous l’avons tous entendue, c’est d’aller parler aux clients potentiels et de leur demander quels sont leurs besoins et leurs problèmes. On peut ensuite mettre au point une solution pour régler leur problème – c’est toujours la meilleure chose à faire. La création d’une solution sur mesure pour résoudre les problèmes n’est pas vraiment le point central de mon histoire. Mais il ne suffit pas de demander aux gens quels sont leurs problèmes et ce dont ils ont besoin, parce que souvent les gens ne comprennent pas vraiment ce dont ils ont besoin. Nous ne comprenons pas ce dont nous avons besoin, mais nous savons quel est le problème. Si vous demandez aux gens de concevoir votre produit et votre solution pour vous, vous risquez de faire exactement ce qu’ils demandent et personne n’en voudra. Nous sommes tombées dans ce piège à nos débuts. Nous avons créé ce que les gens demandaient au lieu d’observer, d’apprendre et de créer ce dont ils avaient vraiment besoin.
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Cette approche s’accompagne de messages, de techniques de marketing et de toutes sortes d’autres défis. Mais le but ultime est de créer une solution à un problème. Et parfois, cela peut prendre une autre forme que ce à quoi s’attendait votre client. Les messages représentent un défi différent à relever. Mais l’objectif est de concevoir quelque chose pour régler le vrai problème, résoudre le vrai problème, plutôt que de se contenter de faire ce que les gens demandent, même s’ils n’essaient pas volontairement de vous induire en erreur. Ils n’ont tout simplement pas compris. Et une autre chose importante, Chris, en ce qui concerne la rapidité d’action : je parlais à une entrepreneure l’autre jour, qui avait une idée depuis un an. Je lui ai finalement dit
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de créer une page de renvoi avec un formulaire et de recueillir des manifestations d’intérêt par le biais de ce formulaire, ce qui est un moyen extrêmement rapide de vérifier si votre idée tient la route. C’est ce que nous avons fait avec Pocketed. Nous avons créé une page de renvoi et fixé un objectif pour le nombre d’inscriptions que nous souhaitions obtenir afin de pouvoir déployer notre version alpha du produit. Et nous avons dépassé notre objectif de plus de 500 % en 48 heures pour le lancement de la version alpha. Cela nous a montré qu’il y avait d’un vrai problème, que ce n’était pas seulement une difficulté dont les gens parlaient; ils étaient prêts à utiliser une solution pour résoudre ce problème. C’est ainsi que nous nous sommes engagées résolument à accélérer notre processus essai-erreur et à aller de l’avant en cas d’échec.
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C’est génial. L’une des choses que j’aimerais souligner et qui me semble très importante, c’est le leadership dans votre carrière. Que vous soyez une entrepreneure ou non – nous avons quelques personnes de la Banque Scotia qui écoutent attentivement la conversation, c’est vrai pour tout le monde. Mais je pense que nous passons souvent trop vite à la solution. Je pense donc qu’il est important, comme vous l’avez dit, de se pencher attentivement sur ces irritants, parce que parfois, on ne peut pas trouver la solution si l’on n’a pas vraiment cerné le problème ou l’irritant en question. Tout à fait. Je pense que nous sommes tous concernés par ce problème. Je sais que c’est mon cas. On veut simplement résoudre le problème et on se dit qu’on sait très bien comment s’y prendre.
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Mais on n’a pas vraiment pris le temps de creuser le problème, le moment où il se produit, la façon dont il se produit, et les personnes qui le rencontrent. C’est seulement après avoir fait ce travail qu’on peut élaborer une vraie solution, plutôt que d’appliquer un simple pansement, ce qui se produit quand on agit trop rapidement. On repère un petit problème, mais comme on n’a pas examiné toutes ses facettes, on ne peut en résoudre qu’une infime partie. Oui, bien sûr. C’est un excellent point. Et je pense que la seule étape où il est judicieux d’agir vite pour créer une solution est l’étape qui consiste à comprendre le problème; et dans ce cas, il faut vraiment agir vite et faire des essais.
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Si vous essayez de mettre au point une technologie, par exemple, pour des entreprises technologiques ou non, essayez d’élaborer des solutions sans créer une seule ligne de code. Vérifiez s’il y a bien des gens qui veulent cette solution avant d’élaborer le code nécessaire à cette fin, car la création d’un code coûte cher. C’est un autre type d’investissement et il est alors plus difficile de changer de cap. Alors, si vous pouvez tester la solution en la proposant comme un service, puis en l’intégrant dans un produit et en produisant cette solution, vous avez tout à y gagner. Notre équipe est d’ailleurs très douée pour cela et s’est perfectionnée dans ce domaine au cours des 18 derniers mois. Chris, j’aimerais faire part à ce groupe d’une autre leçon, concernant une chose à ne pas faire que nous avons tous faite. Dans le monde des entreprises en démarrage, on a tendance à encourager la croissance
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à tout prix. Et ce phénomène fait les manchettes depuis de nombreuses années. Uber en est un exemple : tout le monde a salué sa croissance spectaculaire. WeWork est un autre exemple. Et nous ne nous sommes pas suffisamment concentrés sur la croissance durable, la croissance rentable, ou sur la construction d’entreprises autonomes et durables qui ne nécessitaient pas d’investissements externes pour fonctionner et survivre. Nous avons commencé en 2021, lorsque tout le monde parlait de « marché en pleine effervescence », comme on le disait souvent. Quel terme étrange, mais c’est ce qu’on disait. On nous disait d’investir et de dépenser de l’argent pour croître à tout prix et attirer le plus grand nombre d’utilisateurs possible.
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C’est ce que nous avons fait et la collecte de fonds était la bonne chose à faire pour nous. Cela nous a permis d’accélérer notre croissance. La question n’est pas là, mais plutôt dans le fait que nous avons perdu la rigueur nécessaire pour générer des revenus et des affaires et pour nous concentrer sur les activités qui nous ont permis de devenir une entreprise durable. Nous avons perdu de vue cet aspect. Alors, quand les marchés ont commencé à s’effondrer en 2022, nous nous sommes remises en question. Et malgré le fait que ma cofondatrice Aria et moi ayons toutes deux créé des entreprises de services qui nous ont obligées à démarrer et à gagner de l’argent, nous savions que nous avions perdu de vue une partie de cette rigueur chez Pocketed. Nous avons donc passé un an à revoir notre modèle d’affaires, à tester différentes options pour apporter de la valeur ajoutée à nos clients,
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et à réfléchir avec eux à des choses pour lesquelles ils étaient réellement prêts à payer. Cela a changé la donne pour nous. Nous sommes passés des simples rapports sur le nombre d’utilisateurs de notre plateforme à des rapports sur les résultats et la satisfaction que nous avons générés pour nos clients, en alignant nos intérêts sur notre modèle financier, la façon dont nous gagnions de l’argent, en tenant compte de nos utilisateurs et des résultats qu’ils atteignaient. En fin de compte, c’est ce qui nous a donné accès au capital. Ainsi, lorsque nous nous sommes recentrées sur la manière de gagner de l’argent en tant qu’entreprise, tout a changé et les choses ont été difficiles. Nous avons connu une année éprouvante; nous avons dû travailler sur le terrain, faire des choses qui n’étaient pas agréables à faire dans notre entreprise, faire un bilan qui n’était pas très flatteur
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pour nous-mêmes et reconnaître franchement les domaines dans lesquels nous devions rediriger l’énergie que nous consacrions à des choses qui nous paraissaient bénéfiques. Nous devions renoncer à certaines mesures de « vanité », qui nous donnaient l’impression de bien faire, pour nous concentrer sur ce qui nous permettait de payer nos employés, de faire fonctionner notre entreprise et de continuer à aider nos utilisateurs et nos clients à atteindre leur objectif d’éliminer les obstacles financiers. Aujourd’hui, je suis très heureuse de pouvoir dire que nous avons connu une croissance massive dans ce domaine grâce à la rigueur de nos équipes. Nous plaçons l’argent au centre de nos activités, tout en privilégiant l’expérience, parce que ces deux éléments vont de pair. L’objectif de notre équipe est de ne pas se contenter d’obtenir toujours plus, mais de soutenir
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les personnes qui sont déjà là. De changer les choses pour ceux et celles qui sont ici. Cette attitude et cette priorité ont tout changé dans notre entreprise. Je vous remercie pour votre transparence; sans vouloir offenser qui que ce soit, c’est vraiment une question de qualité plutôt que de quantité, et c’est ce qu’on voit souvent dans le monde des affaires. J’adore cette idée de modèle de vanité, je ne l’ai jamais entendue mentionnée dans ces termes, mais comme vous l’avez dit, c’est ce qui nous donne l’impression que tout va bien. Mais ce n’est pas forcément ce dont notre entreprise a fondamentalement besoin. Dans le secteur financier, nous disons tout le temps qu’il ne faut pas oublier les principes de base. Et c’est amusant que vous ayez mentionné le terme « effervescence ». Nous utilisons le mot « roulement ». Il faut continuer à faire rouler la machine.
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On ne peut pas espérer réaliser des prouesses tout le temps. Parfois, il faut procéder lentement et sûrement, comme vous l’avez dit, pour maintenir l’assurance de la qualité. Merci de nous avoir raconté cette histoire en toute transparence. Je pense que beaucoup d’entrepreneures ont tout intérêt à savoir que ce genre de défi peut arriver à tout le monde et que ça ne veut pas dire qu’elles ne connaîtront pas de succès à l’avenir. Merci encore de votre témoignage. Y a-t-il d’autres défis ou d’autres conseils dont vous aimeriez nous faire part? Oui, il y a deux choses. Dans l’esprit de ce que vous venez de dire, Chris, nous parlons beaucoup de la façon dont nous devons construire le moteur. Il faut avoir un moteur qui fonctionne, qui est fiable et prévisible. C’est lui qui maintient les lumières allumées, et il joue un rôle important dans votre capacité à
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vous concentrer sur les investissements et la croissance. Revenons maintenant à notre contexte. Aria et moi parlons souvent du fait que lorsque vous êtes en mode survie, en proie à un chaos constant, vous ne pouvez pas avoir la même réflexion stratégique. Vous devez garder les lumières allumées. C’est différent. Et si je vous parle de cela, c’est parce que je veux faire une transition vers un autre point que je tiens à souligner,
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à savoir que l’entrepreneuriat est à bien des égards un privilège. Je me sens privilégiée d’être une entrepreneure. Et je m’estime très chanceuse
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Et je m’estime très chanceuse de ne pas avoir à me soucier de payer un loyer. Si c’est une préoccupation, si vous devez prendre soin de vous et de votre famille, vous devez tenir compte de ces besoins dans les décisions que vous prenez au sein de votre entreprise et en tant qu’entrepreneure. Vous savez, dans le monde des entreprises en démarrage, on entend souvent parler de ce qu’on appelle la collecte de fonds auprès des amis et de la famille. Je me souviens d’avoir assisté à une table ronde où une personne brillante a déclaré au public : « Mes amis et ma famille n’ont pas d’argent. Cela ne veut pas dire qu’ils ne croient pas en moi et en mes projets. Je n’ai pas de communauté qui ait de l’argent à dépenser dans mon entreprise. Ils dépensent leur argent pour leur propre famille. » Je pense que plus nous pourrons éliminer certains de ces stéréotypes sur l’entrepreneuriat, plus nous pourrons cesser de dire aux entrepreneurs
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qu’il suffit de collecter 500 000 dollars auprès de leurs amis et de leur famille. Vraiment? C’est insensé. Alors, oui, l’entrepreneuriat est un privilège. Et il est très important de créer une « équipe de choc » (« hype squad »), qu’il s’agisse de vos pairs, de vos mentors, de vos conseillers, de toutes les personnes qui vous accompagnent dans les moments difficiles, parce que ces moments sont inévitables, et c’est ce qui vous aidera à aller de l’avant. Cela permet de prendre du recul. Et cela signifie aussi que lorsque vous traversez des journées très difficiles, vous avez des personnes vers qui vous pouvez vous tourner. Encore une fois, je reconnais que c’est un privilège d’être ici en train de vous parler, c’est un privilège d’avoir pu faire ce que j’ai fait. Et je suis reconnaissante d’avoir trouvé un moyen avec Pocketed de faire avancer les choses afin que nous puissions créer des conditions équitables et faire en sorte que l’entrepreneuriat cesse d’être un privilège. Parce que si nous pouvons éliminer les obstacles, l’entrepreneuriat ne sera plus un privilège.
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Et nous devons le rendre plus accessible à un plus grand nombre de personnes.
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Je trouve que c’est fantastique et je vous remercie de nous avoir donné cet exemple. Je dis tout le temps que j’ai le privilège de travailler régulièrement avec des entrepreneurs et, jour après jour, j’ai l’occasion de rencontrer des entrepreneurs inspirants comme vous,
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sans pour autant être entrepreneure moi-même. La Banque Scotia offre un énorme soutien aux entrepreneurs en général, mais elle m’aide aussi considérablement dans mon parcours professionnel. Le filet de sécurité offert par cette société phénoménale me permet non seulement de faire ce que j’aime et ce qui me passionne, à savoir travailler avec des petites entreprises et des entrepreneurs, mais aussi de soutenir ces entrepreneurs et leurs entreprises. Je considère qu’il s’agit d’un immense privilège. Je vous remercie de nous avoir fait part de votre gratitude. J’aimerais également souligner que c’est la raison pour laquelle nous avons uni nos efforts et que nous sommes sur la même longueur d’onde; en effet, la proposition de valeur à laquelle vous croyez en tant que personne et entrepreneure, et en tant qu’entreprise,
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repose sur l’accès au capital pour tout le monde, de manière égale et équitable. Et de toute évidence, L’initiative Femmes de la Banque Scotia croit également en la nécessité de fournir cet accès au capital. Je pense donc que c’est la raison pour laquelle nous travaillons ensemble. Et j’en suis fière. Je vous remercie donc de votre transparence et de votre témoignage. Je pense qu’il est important de reconnaître d’où l’on vient, où l’on va et avec qui on le fait. Un autre point que j’aimerais souligner : j’aimerais qu’un jour, lorsque nous parlons de la collecte auprès de la famille et des amis, parce que nous entendons souvent ce terme dans le monde des petites entreprises, j’aimerais qu’il s’agisse avant tout de se réunir avec la famille et les amis pour leur demander ce que vous venez de dire, leur soutien, leur compréhension,
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leur écoute, mais pas forcément leur argent. J’espère donc que c’est ce que ce terme signifiera un jour. Quand on sent qu’on perd la tête à force de courir partout, les idées plein la tête, quand on travaille sans arrêt pendant quatre jours d’affilée, quand on doit organiser une réunion de dernière minute et qu’on a l’impression de devoir tout faire dans son entreprise, il est important de pouvoir compter sur un soutien supplémentaire, quel qu’il soit. C’est vraiment l’idée derrière ce concept : bâtir une équipe solide autour de soi et, une fois qu’elle est en place, aller chercher du capital auprès des institutions financières et de Pocketed, et ainsi de suite.
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Merci encore de votre témoignage. Je vous en suis très reconnaissante.1
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Merci, Chris. J’aime beaucoup ce que vous dites. Je voudrais ajouter une chose. Au sujet des entreprises en démarrage et des petites entreprises, j’invite toutes les personnes qui nous écoutent à nous parler de leur entreprise dans la zone de clavardage. C’est la chose la moins coûteuse que nous puissions faire, mais c’est un cadeau énorme pour les entrepreneurs. Suivez leurs pages. Interagissez avec leur contenu. Laissez-leur un avis sur Google. Faites part de vos commentaires sur leur entreprise à d’autres personnes. Parlez-en à un ami. Ces petits gestes ne vous coûtent rien. La mesure la plus puissante que nous puissions prendre pour soutenir d’autres entrepreneurs est d’appuyer leurs entreprises et d’amplifier leur message. Faites-le chaque jour. Trouvez un moyen de le faire. Laissez un avis, aimez une publication. Partagez du contenu. Parlez d’une leçon de sagesse que vous avez apprise d’une personne.
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Cela peut avoir un impact considérable. Chères entrepreneures, je vous invite à nous parler de vos entreprises dans la zone de clavardage. Ajoutez des liens pour que nous puissions vous suivre, interagir avec vous, faire connaître votre entreprise et la soutenir, parce que nous devons entretenir notre esprit de communauté. C’est une initiative que nous devons prendre pour assurer la réussite et la croissance de tout le monde.
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C’est génial. Brianna, entrons dans le vif du sujet. Parlez-moi de la communauté. Que signifie-t-elle pour vous en tant qu’entrepreneure? Quelle forme prend-elle? Où avez-vous trouvé votre communauté, et quels conseils donneriez-vous aux autres pour trouver la leur? Bien sûr. Je me sens tellement chanceuse d’avoir une si belle communauté autour de moi. Et c’est intéressant, parce qu’un autre de vos partenaires, Le Forum, est l’endroit où j’ai commencé à explorer la communauté en tant qu’entrepreneure. Il y a longtemps, j’ai participé à un programme brillant appelé « E-Series » et j’ai pris l’avion pour Toronto. Je me souviens que c’était un gros investissement pour moi à l’époque et mon entreprise avait à peine un an. Elle était encore petite, mais j’ai investi en moi et dans le développement de mon entreprise. Et encore une fois, tout le monde n’a pas cette chance.
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Le programme offre des bourses d’études, alors n’écartez pas cette option. Si vous ne pouvez pas vous le permettre, adressez-vous aux responsables. Mais j’y ai participé et, dans le cadre de ce programme, j’ai rencontré une brillante conseillère qui m’a fait découvrir l’écosystème des entreprises en démarrage de l’Université de la Colombie-Britannique, un incubateur et un accélérateur, qui est devenu une autre grande communauté pour moi. C’est grâce à cette communauté que j’ai rencontré ma cofondatrice, la Dre Aria Hahn, et que nous avons commencé à travailler ensemble. Cette communauté et Le Forum nous ont donné accès à du mentorat et à des conseillers, qui nous ont aidées à constituer notre conseil d’administration, à déterminer les personnes qui ont une obligation fiduciaire dans notre entreprise et à nous engager sur cette voie incroyable. Pour moi, la communauté, c’est vous entourer de personnes qui en savent plus que vous dans différents domaines.
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Je pense qu’il faut être très consciente de ses propres faiblesses et je peux vous dire que je ne suis pas la meilleure dans beaucoup de domaines. Il faut donc embaucher des gens et travailler avec des gens qui sont meilleurs que vous dans les domaines que vous maîtrisez moins bien. J’ai également connu des périodes où je devais tout faire dans mon entreprise. C’est vrai pour beaucoup d’entre nous, pendant de longues périodes, et elles se répètent souvent. Mais il faut bâtir une communauté composée de personnes à qui l’on peut faire appel dans ces moments-là. J’ai beaucoup parlé du fait que les affaires sont difficiles et une chose qui a été cruciale pour moi est mon équipe de choc (« hype squad »), dont j’ai parlé plus tôt. C’est littéralement le nom d’un groupe avec lequel j’échange des messages tous les jours sur mon téléphone.
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Nous parlons des investisseurs avec lesquels nous envisageons de faire affaire. Nous posons des questions sur les points étranges qui figurent dans les contrats avec les clients. Nous nous demandons comment mettre en place une stratégie de mise sur le marché, qui a embauché telle ou telle personne, qui a des références pour telle ou telle fonction. Il y a trois semaines, je traversais une très mauvaise journée. J’étais assise avec eux et j’ai reçu un message d’un membre de mon équipe indiquant que nous avions dépassé un objectif à la fin du trimestre. Je me suis mise à pleurer devant eux, et ils m’ont demandé ce qui n’allait pas. Je leur ai dit que tout allait très bien; j’étais simplement émue parce qu’ils avaient atteint les objectifs.
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Je me suis alors demandé quelles seraient les prochaines étapes. Et dans ces moments où vous vous sentez submergée, au bord du gouffre, il est important d’avoir des personnes à qui vous pouvez parler en toute honnêteté. Sans jouer de rôle, sans vous demander ce qu’on pense de vous, en étant vraiment vous-même. Je vous conseille donc de trouver cette communauté, de la bâtir, de travailler activement au service de cette communauté. Je crois fermement qu’il faut toujours donner plus que ce que l’on reçoit. Et cela peut se traduire par un soutien aux personnes qui se lancent dans leur parcours ou par des présentations.
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Si on vous demande de faire une conférence sur un sujet et que vous ne pouvez pas le faire, vous pouvez proposer le nom d’une autre entrepreneure de votre communauté. Toute action visant à aider les entrepreneurs, à les faire connaître, est un aspect essentiel de notre travail au service de la communauté. Je pense que c’est ce qui m’a permis de trouver des groupes comme Le Forum, des accélérateurs et des incubateurs, des chambres de commerce, différents groupes de femmes qui organisent des rencontres.
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Il y a tellement d’endroits où vous pouvez rencontrer des gens qui vous aideront. Et une fois que vous les avez trouvés, aimez-les fort, parce que ces relations sont vraiment magiques. Absolument! Et j’adore ce que vous dites sur le fait de donner, de donner plus ou autant que ce que vous recevez, de redonner à la communauté. Et je dois vous féliciter parce que c’est ce que vous faites actuellement, au moment même où nous parlons. Vous redonnez à une communauté d’entrepreneures dans le cadre de L’initiative Femmes de la Banque Scotia. Et nous vous en sommes reconnaissantes. Mais vous savez, je vous observe. Je vous suis. Je partage vos publications.
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J’aime votre contenu, et tout ce que vous faites. Je vois ce que vous faites, et vous ne le faites pas qu’aujourd’hui. Mais il est évident que vous aidez les autres, et je vous félicite de le faire et de redonner à cette communauté en laquelle vous croyez toujours et qui est là pour vous quand vous avez besoin d’elle. Je pense que c’est important. J’aime voir des personnes échanger leurs contacts professionnels ou d’affaires et se suivre sur LinkedIn, et je les invite à continuer. Je m’engage également à aimer, à partager, à commenter les publications des autres.
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Continuons à nous entraider. Et je suis d’accord avec Brianna. Si quelqu’un me suit ou suit Brianna dans les médias sociaux, vous verrez que nous soutenons activement les entrepreneurs et leurs entreprises en général. C’est très important. Je vais maintenant ouvrir la discussion à tout le monde. Mais avant, j’ai une dernière question pour Brianna. Si vous avez une question à poser, vous pouvez soit lever la main, soit vous adresser à moi, soit poser la question vous-même. Je sais que c’est parfois difficile pour certaines personnes, et c’est correct.
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N’hésitez pas à poser vos questions dans la zone de clavardage. Si vous pensez que nous avons oublié quelque chose et que vous voulez que Brianna y réponde, nous nous en chargerons. Pendant que les gens se préparent, lèvent la main et rédigent leurs commentaires, je vais poser à Brianna une petite question pour conclure. Une petite question qui ne sera sans doute pas si courte!
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Mais avez-vous un conseil à donner aux personnes qui veulent faire leur première demande de subvention, qui veulent s’engager dans cette nouvelle voie? Je ne parle pas forcément de nouvelles entreprises, car il s’agit peut-être simplement d’une première demande de subvention. Quel est votre meilleur conseil pour réussir?
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Bien sûr, Chris, c’est une excellente question. Je peux vous dire que ma première entreprise a été en activité pendant cinq ans avant d’avoir recours à des subventions. Les subventions nous ont permis d’enregistrer une croissance de 500 % en un an, parce que cela nous a permis de prendre des risques et d’embaucher des gens avant que nous n’ayons les moyens financiers nécessaires pour le faire. Même si vous êtes une entreprise bien établie, les subventions peuvent toujours vous être utiles, selon la manière dont vous dépensez l’argent dans votre entreprise. Si vous envisagez de recourir à des subventions et que vous vous demandez comment elles peuvent contribuer au financement
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de votre entreprise et de la croissance que vous souhaitez atteindre, je vous encourage à prendre le temps de trouver les programmes qui conviennent à votre entreprise. C’est pourquoi, avant même de prendre le temps de présenter votre demande, vous devez éviter de vous engager dans un mauvais programme. Réfléchissez à la façon dont vous dépensez l’argent dans votre entreprise. Si vous pouviez obtenir une subvention immédiatement, dans quel domaine dépenseriez-vous cet argent pour que votre entreprise ait le plus d’impact possible? Il faut donc déterminer les aspects de votre entreprise qui auront le plus d’impact, puis repérer les programmes qui vous aideront à les développer.
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Dans le monde des subventions, on peut être tenté d’embaucher un étudiant, parce que c’est tout ce qu’on peut obtenir, même si ce n’est pas ce dont on a besoin pour l’entreprise. Il faut déterminer avec rigueur ce dont vous avez besoin dans votre entreprise et trouver les subventions directement, en faisant preuve d’un peu de créativité dans vos messages. Cette étape peut vous faire gagner beaucoup de temps et vous permettre d’obtenir les meilleurs résultats, et notre équipe peut vous aider à y parvenir. Envoyez-nous vos questions par courriel.
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Nous sommes très accessibles et nous voulons vous aider. Mon meilleur conseil est donc de déterminer les moyens par lesquels les subventions peuvent avoir un impact pour votre entreprise en général, en commençant par définir les domaines où vous comptez investir l’argent et les retombées que vous souhaitez générer. Au bout du compte, les subventions ont pour but ultime de créer un avantage pour le Canada. Par exemple, la création d’emplois, une main-d’œuvre plus qualifiée dans le cadre d’une formation d’équipe, l’augmentation du PIB grâce à l’exportation, etc. Chris, la seule autre chose dont nous n’avons pas parlé et dont nous devrions peut-être parler,
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c’est le formidable partenariat dans lequel L’initiative Femmes de la Banque Scotia a investi pour elles.
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Oui, c’est un bon point. Je suis en train d’ouvrir la discussion aux participantes. Par quoi voulez-vous commencer : ce dernier point ou les questions? Je commencerai par répondre aux questions, puis nous reviendrons sur ce point. Parfait. Alors, je vais passer à parole à Samantha.
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Samantha, avez-vous une question à poser à Brianna?
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Oui, j’ai une question à poser. Désolée, elle va être assez large. Je viens d’une petite ville. Je travaille dans les métiers et j’ai un certificat de qualification. J’ai commencé à m’occuper d’un immeuble d’appartements et je me suis rendu compte qu’il fallait que je me protège.
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J’ai besoin d’une assurance responsabilité civile, d’un nom commercial, de tout ce qu’il faut quand on est entrepreneure. Mon objectif était de gagner 1 000 $ par mois; entre 12 000 et 15 000 $ [par an]. J’ai quatre enfants, donc j’en avais déjà plein les bras. Je cherchais simplement à gagner un peu plus d’argent.
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Les choses ont pris une ampleur incroyable, ce qui est formidable. Mais maintenant, les gens me disent que je devrais chercher à obtenir des subventions, que je devrais embaucher, que je devrais bâtir une équipe. C’est génial. Mais je suis débordée et la chose la plus simple qui me manque en ce moment, et ça me gêne de le dire, c’est un plan d’affaires. Mais je suis trop débordée. Et je veux faire appel à Pocketed, ça a l’air super.
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Mais je ne sais pas quoi faire en premier. Cette semaine, je vais créer une société à responsabilité limitée pour pouvoir bénéficier d’une meilleure protection en matière de responsabilité. Je veux protéger mes biens personnels. Mais est-ce trop simple pour Pocketed?
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Tout d’abord, je vous félicite pour votre formidable progression. Je pense que lorsque vous vous lancez avec un objectif de 1 000 $ par mois comme revenu supplémentaire et que vous atteignez une valeur supérieure en raison de la demande pour ce que vous faites, vous touchez à quelque chose de très prometteur. Alors, bravo! Et je comprends que vous vous sentiez submergée. J’ai moi-même un enfant en bas âge et quand vous avez quatre patrons à la maison qui vous donnent des ordres, il n’y a jamais assez de temps dans une journée. Pour savoir par où commencer, je vous conseillerais de cerner vos principales contraintes.
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S’il s’agit d’un manque de capacités, vous pourriez suivre le conseil que vous avez déjà reçu et songer à embaucher. C’est une chose facile à dire, mais beaucoup plus difficile à faire. Comment trouver la bonne personne? Qui pourrait vous subventionner pour ajouter un employé et réduire le risque de cet investissement? Pour répondre à votre question, ce n’est pas simple pour nous. Mais je pense que c’est exactement dans ce domaine que nous agissons et excellons, en vous aidant à déterminer comment le financement peut vous aider dans le cadre de ces différentes initiatives.
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Nous pouvons également entrer en contact avec des partenaires qui peuvent nous aider à élaborer des plans d’affaires, et je suis convaincue que L’initiative Femmes de la Banque Scotia a des ressources qu’elle peut également recommander. Je vois le visage de Chris. Il faut tirer parti de ce qui est à votre disposition. C’est un exemple qui illustre la puissance de la communauté. Vous faites partie de la communauté de L’initiative Femmes de la Banque Scotia, et il y a tant à découvrir ici. Parlez-en aussi à votre conseiller ou conseillère, si vous faites partie de la Banque Scotia, et je suis sûre qu’il ou elle pourra vous indiquer comment accéder à d’autres programmes de L’initiative Femmes de la Banque Scotia. Mais Pocketed, absolument,
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je viens de voir que ça a été partagé dans le fil de clavardage. Cela vous aidera à comprendre comment accéder à Pocketed grâce au partenariat que nous avons avec L’initiative Femmes de la Banque Scotia. Mais venez nous voir, absolument. Nous pouvons vous épauler, et n’oubliez pas de de vous amuser dans tout ça. Je comprends que c’est bouleversant et chaotique par moment, mais vous devriez être incroyablement fière.
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Absolument. Je ne saurais trop insister sur ce point. Brianna, excellente réponse. Merci. Toutes mes félicitations, Samantha. Je suis d’accord. Donnez-vous le droit d’être fière. Vous vouliez en faire un peu et vous en avez fait beaucoup, et cela prend de l’ampleur et c’est bouleversant. Mais il existe du soutien. Vous pouvez compter sur la communauté de L’initiative Femmes de la Banque Scotia, qui est vraiment là pour vous aider. Pocketed est là pour vous aider. Et vous devez faire de votre conseiller pour les petites entreprises votre meilleur ami. Laissez-le vous aider. Laissez-le vous montrer les outils et les ressources
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que nous avons à offrir. Nous avons un spécialiste en rédaction de plans d’affaires qui peut vous aider à trouver les bons outils et les bonnes ressources en ligne. N’hésitez pas à utiliser les ressources à votre disposition et à nous dire comment nous pouvons vous aider davantage. Mais merci, Brianna. Je l’apprécie. Laura, vous aviez une question.
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Oui. C’est un peu une sous-question de la question posée par Sam. On dirait que vous avez un domaine d’intérêt et un ensemble de compétences que vous aimeriez parfaire pour vous-même, afin de devenir entrepreneure, mais il semble qu’il y ait toujours un moment où les idées prennent vie ou meurent de leur belle mort, et cela nous
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ramène à l’ensemble fini de compétences que nous avons. Autrement dit, lorsque vous avez l’impression qu’il faut croître, c’est-à-dire mettre sur pied une équipe, devoir croître parce que vous avez besoin de plus de ressources, etc.,
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comment avez-vous vécu cette transition dans Pocketed?
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Qu’avez-vous utilisé pour faciliter cette transition? Par exemple, vous avez eu une idée et vous vouliez bâtir quelque chose et vous avez donné suite à cette idée, mais vous ne pouvez pas donner suite à 100 idées, donc vous êtes bloquée à ce moment-là, non? Soit vous faites évoluer votre équipe, soit vous vous procurez les ressources, soit vous achetez l’entrepôt, n’est-ce pas? Ou bien vous laissez mourir l’idée pour le seul prototype que vous avez parce que vous n’y arrivez pas.
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Comment faire pour surmonter cet obstacle? Ou comment aider
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quelqu’un qui veut vraiment aller de l’avant, mais qui ne sait pas quoi faire ou qui n’a jamais été formé pour passer à la prochaine étape? Oui.
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En mon âme et conscience, je peux vous dire, Laura, que je suis passée par là. Je pense que nous avons probablement tous et toutes vécu cela. La première question que je pose généralement aux entrepreneures lorsqu’on me pose une telle question est la suivante : « Quel type d’entreprise essayez-vous de bâtir? » Essayez-vous de créer une entreprise qui dispose d’une équipe et d’employés et qui atteindra une certaine taille? Ou cherchez-vous à créer une entreprise que vous pourrez gérer comme bon vous semble, sans intermédiaire, en faisant le travail que vous aimez? Quel type d’entreprise essayez-vous de fonder? J’ai posé cette question parce que, la plupart du temps,
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dans les manchettes et les nouvelles, il y a cette rhétorique selon laquelle nous devons voir grand et bâtir de gigantesques entreprises financées par du capital de risque et visant la croissance à tout prix et tout ce que vous voudrez. En réalité, la plupart des entreprises ne seront pas comme ça et, franchement, ne devraient probablement pas l’être. Toutes les idées ne se prêtent pas au financement par capital de risque, et [inaudible], mais je pense qu’il faut d’abord se demander quel type d’entreprise vous voulez créer, quel type d’entreprise vous voulez diriger. Et cela permet d’orienter les prochaines étapes. Parce que si vous voulez créer une entreprise qui fonctionne avec
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une équipe, qui est plus grande, qui génère des revenus X et qui croît à un certain rythme, cela détermine le chemin que vous devez prendre [inaudible] pour atteindre cet objectif. Et cela devrait guider la prise de décisions. Je vais vous donner un exemple. [Inaudible.] C’est ce que nous avons décidé à Pocketed. Nous savions que nous voulions bâtir une entreprise plus grande que nous, qui grandirait à un rythme assez rapide. Nous savions donc que cela signifiait
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avoir une croissance assez soutenue. Nous avons dû procéder au déploiement, recueillir des commentaires, ajuster le modèle et poursuivre notre évolution à un certain rythme. Nous devions atteindre un certain revenu. Nous devions trouver des investisseurs pour nous aider durant cette phase de démarrage pour ne pas avoir à nous inquiéter du capital nécessaire à la croissance. Cela vous permet d’orienter votre stratégie. Bien entendu, les subventions existent alors pour financer ces activités, ce qui a guidé notre stratégie de financement et nous a permis d’amasser 1 M$ en capital-investissement. Mais nous avons obtenu près du double de cette somme en financement public.
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Il est essentiel de savoir d’où viendra l’argent pour atteindre vos objectifs. Je dirais donc qu’il faut d’abord se demander quel type d’entreprise on veut fonder. S’il s’agit d’une entreprise plus importante que ce que vous pouvez faire seule, trouvez des personnes brillantes sur lesquelles vous pouvez vous appuyer, posez des questions, demandez à des personnes qui ont fondé des entreprises semblables à la vôtre. Vous serez surprise par la volonté des gens de vous aider. Je pense que nous nous empêchons souvent de demander de l’aide. Ça a été mon cas pendant longtemps
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ou nous pensons que le mentorat se fait nécessairement dans un cadre structuré et rigide. Et d’après mon expérience, les conseillers et les mentors qui donnent les conseils les plus utiles n’adoptent pas de structure précise ni de cadre formel. Ils vous aident parce qu’ils croient en vous. Il y a des gens que j’appelle à 7 heures du matin le dimanche, alors que je suis en train d’arroser mon jardin et qu’ils sont sur leur vélo, et à qui je pose des questions sur quelque chose que je ne comprends pas parce que je suis dépassée, et ils acceptent de me répondre. Il faut donc trouver ces personnes, ce qui est plus facile à dire qu’à faire, mais il faut commencer par demander à des gens qui ont créé des entreprises que vous admirez et qui ont bâti quelque chose de semblable. Il ne s’agit pas seulement de leur parler, mais aussi
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de leur demander, à la fin de l’appel, à qui d’autre vous adresser pour telle ou telle chose. Ou de demander, sur la base de la conversation d’aujourd’hui, s’il y a quelque chose que vous ignorez et devriez demander. À qui devriez-vous poser cette question. Ces choses vraiment concrètes sont cruciales parce que dans ces cas-là, il faut pouvoir s’appuyer sur quelqu’un d’autre pour trouver une solution, car on n’a pas les connaissances voulues. Je ne suis qu’une seule personne. Je dois pouvoir demander à des personnes qui en ont vu plus, qui en ont fait plus et qui sont passées par là de m’aider à traverser ces étapes.
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Ma stratégie consiste donc à être claire sur ce que je veux, à mettre mon entreprise au service de cet objectif et à m’entourer de personnes que je peux appeler. Et cette quête de nouvelles personnes n’arrête jamais. Je suis toujours à la recherche de nouveaux interlocuteurs. Je suis toujours encadrée par divers mentors et j’apprends. Je vous suggère donc de définir clairement votre objectif, d’organiser votre entreprise en fonction de cet objectif, puis de trouver des personnes qui vous inspirent et que vous pouvez consulter. Vous serez surprise par le nombre de personnes qui vous répondront par l’affirmative.
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Fantastique! C’est incroyable. Merci, Brianna. C’était génial. Nous manquons de temps. Nous arrivons à la fin. Avant de conclure, Brianna, voulez-vous nous faire l’honneur d’annoncer notre merveilleuse offre aux personnes qui ont participé aujourd’hui et peut-être nous parler un peu du partenariat entre L’initiative Femmes de la Banque Scotia et Pocketed? Oui, Chris. Vous avez déjà parlé de l’alignement des valeurs au cours de cette conversation et cela a été vrai pour nous, et ce, dès la première conversation que nous avons eue avec vous et Mila et votre équipe.
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Nous sommes très fières de nous associer à L’initiative Femmes de la Banque Scotia et le lien avec l’accès au capital est évident, mais c’est beaucoup plus vaste. C’est un projet communautaire, et L’initiative Femmes de la Banque Scotia fait un travail remarquable à cet égard. Nous sommes donc fières de pouvoir vous dire que, grâce à L’initiative Femmes de la Banque Scotia, vous aurez accès à un code promotionnel donnant droit à un rabais de 50 % sur votre premier abonnement au forfait Pocketed Plus ou Pocketed Basic. Si vous vous abonnez. Les codes de référence ont été partagés, il s’agit de [inaudible]
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pour celles qui se poseraient la question. Et je suis sûre que les représentants de la Banque Scotia vont l’indiquer dans le fil de clavardage. Abby peut les partager à nouveau. Le code est donc là et il vous permettra d’accéder à notre logiciel qui vous aidera à comprendre le financement et vous fera découvrir les programmes qui pourraient convenir à votre entreprise. Si vous avez besoin d’un peu plus de soutien de la part d’une personne, vous pouvez demander une consultation. Cela dépasse un peu le cadre de notre partenariat avec L’initiative Femmes de la Banque Scotia, mais si ce niveau de soutien vous intéresse, je vous recommande de nous contacter durant nos heures de bureau.
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Ce sera gratuit au début. En une ou deux conversations, vous obtiendrez l’information qu’il vous faut, et notre équipe est très disponible pour vous aider. Encore une fois, nous faisons ce travail pour atteindre un objectif plus important. Oui, nous sommes une entreprise, mais nous voulons aussi avoir un impact sur le travail que nous faisons et nous sommes fières que 50 % de nos clients à ce jour soient des femmes. Et nous voulons continuer à croître pour appuyer cette communauté et toutes les entrepreneures à travers le Canada et, à terme, à travers le monde.
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J’adore. Je ne saurais trop vous remercier, vous qui avez pris le temps d’assister à cet entretien. Merci infiniment. Et je remercie toutes les personnes qui écouteront cet enregistrement en différé. Et Brianna, en particulier, merci beaucoup au nom de L’initiative Femmes de la Banque Scotia. Nous tirons une grande fierté de notre partenariat avec Pocketed, de ce partenariat avec vous. Et merci beaucoup pour le temps que vous nous avez consacré aujourd’hui et pour toutes les connaissances que vous avez partagées avec une telle transparence. Merci beaucoup à tout le monde. J’ai vraiment apprécié cet entretien.
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Merci de m’avoir accueillie. Et n’hésitez pas à vous connecter sur LinkedIn et à me contacter. Je suis heureuse de participer à cet engagement en faveur de la communauté. Je me réjouis donc de rester en contact avec beaucoup d’entre vous. Merci Chris. Merci à tous. Je vous souhaite une excellente journée.