CANADA : LES VENTES D’AUTOMOBILES REPRENNENT DU MIEUX AU T4 MALGRÉ LES NUAGES QUI ASSOMBRISSENT L’HORIZON
En décembre, les ventes d’automobiles au Canada ont reculé sur un mois, en chiffres désaisonnalisés, pour s’établir à 1,82 million d’exemplaires (‑4,0 % sur un mois) en rythme annualisé (en données désaisonnalisées et annualisées) selon Wards Automotive (graphique 1). La contraction de décembre a été, depuis août 2024, la première baisse des ventes de véhicules légers au Canada en rythme désaisonnalisé.
La demande d’automobiles a repris du mieux au quatrième trimestre après s’être ralentie dans les mois précédents. En chiffres désaisonnalisés, les ventes du quatrième trimestre se sont inscrites à une moyenne de 1,86 million d’exemplaires (en données désaisonnalisées et annualisées), soit une hausse de 3,4 % sur un trimestre par rapport au T3 de 2024. Dans le même temps, les ventes non désaisonnalisées du T4 de 2024 ont gagné 6,7 % sur un an pour le même trimestre en 2023 : elles ont rebondi après avoir récemment plongé à un creux de 5,2 % sur un an, au T3 de 2024.
La solide croissance des ventes d’automobiles au premier et au quatrième trimestre est venue compenser la léthargie du milieu de l’année : les ventes annuelles se sont chiffrées à 1,82 million d’exemplaires en 2024, soit une hausse de 8 % sur un an par rapport à 1,68 million d’exemplaires vendus en 2023. Il s’agit du plus grand total des ventes pour l’année entière depuis cinq ans : à l’époque, en 2019, les ventes étaient ressorties à 1,92 million d’exemplaires (graphique 2).
En juin 2024, la Banque du Canada a commencé à abaisser son taux directeur. Le taux à un jour, qui culminait à 5 % depuis juillet 2023, a plongé à 3,25 % en décembre 2024. Les coûts du crédit automobile se sont eux aussi apaisés : le taux d’intérêt moyen sur le crédit automobile a chuté à 6,9 % en novembre 2024, après avoir culminé à 8,3 % dans l’année précédente (graphique 3).
Le marché du travail du Canada est resté relativement stable durant l’année. Le taux de chômage s’est hissé à 6,7 % en décembre, contre 5,7 % en janvier, en raison de la croissance soutenue de la population active, qui a dépassé la croissance de l’emploi : les niveaux d’emploi ont augmenté de 434 k en 2024. Et même si la croissance sur un an du salaire horaire moyen des employés permanents a décroché de sa moyenne de 5 % sur un an au S2 de 2024, elle est restée supérieure à l’inflation, à 3,7 % en décembre. Dans l’ensemble, les facteurs des coûts du crédit, qui se sont ralentis après leurs récents pics, de concert avec la progression soutenue de l’emploi et des revenus, devraient continuer d’étayer la demande de véhicules à court terme.
Les menaces constantes brandies par la nouvelle administration américaine, qui veut imposer des tarifs douaniers sur un large éventail d’importations des grands partenaires commerciaux, ainsi que les menaces des différentes contreparties qui veulent imposer des tarifs en guise de représailles font planer une grande incertitude sur les perspectives. Si les États-Unis imposent des tarifs douaniers sur un niveau d’importations du Canada, quel qu’il soit, ce qui aurait des répercussions négatives sur les perspectives économiques, que le Canada réagisse ou non en exerçant des représailles, la Banque du Canada pourrait avoir des réactions divergentes.
Nos prévisions pour les ventes de véhicules légers au Canada se chiffrent à 1,84 million d’exemplaires en 2025, puisque les baisses des charges d’intérêts étayent la consommation continue, avant de fléchir légèrement pour s’inscrire à 1,83 million d’exemplaires en 2026. Puisque nous sommes à l’aube d’une période d’incertitude quant aux perspectives, nous surveillerons les incidences pour les secteurs de l’automobile au fil du temps.
ÉTATS-UNIS : REBOND DES VENTES DE VÉHICULES AU QUATRIÈME TRIMESTRE
Aux États-Unis, les ventes de véhicules légers ont augmenté de 0,9 % sur un mois en données désaisonnalisées pour se chiffrer à 16,8 millions d’exemplaires annualisés en décembre (graphique 4). Ce pays a enchaîné en décembre la quatrième hausse mensuelle consécutive des ventes en rythme désaisonnalisé, qui ont culminé à leur sommet depuis mai 2021.
Il semble que les ventes d’automobiles aux États-Unis aient rompu avec la tendance, qui durait depuis plus d’un an, d’une fluctuation générale aux alentours de 15,6 millions d’exemplaires (en données désaisonnalisées et annualisées), puisque les ventes ont atteint une moyenne de 16,5 millions d’exemplaires (en données désaisonnalisées et annualisées) au T4, soit un gain de 6,0 % sur un trimestre par rapport au T3 de 2024. Dans le dernier trimestre de 2024, les ventes non désaisonnalisées de véhicules légers ont crû de 7,7 % sur un an par rapport au T4 de 2023 : il s’agit du rythme trimestriel sur un an le plus fulgurant depuis le quatrième trimestre de 2023. La hausse des ventes d’automobiles au quatrième trimestre a permis de porter le total annuel à 15,9 millions d’exemplaires en 2024, soit 2,2 % de plus sur un an, et à son plus haut annuel depuis les 17 millions d’exemplaires vendus en 2019 (graphique 5).
Le relèvement des ventes de véhicules légers vers la fin de 2024 intervient sur fond de baisse des coûts du crédit et des marchés du travail toujours aussi vigoureux. La Réserve fédérale américaine, dont la dernière hausse du taux directeur à 5,5 % remontait à 2023, ce qu’elle n’a pas changé pour permettre de ralentir l’inflation, a commencé à abaisser le taux directeur monétaire dans le deuxième semestre de 2024, en le réduisant d’abord de 50 points de base en septembre, puis en enchaînant avec deux baisses de 25 points de base, pour ramener à 4,5 % à la fin de décembre le haut de la fourchette du taux directeur des fonds fédéraux, qui avait culminé à 5,5 %. Si les pressions qui s’exercent sur les prix se sont calmées par rapport à l’année précédente, les récents baromètres de l’inflation de synthèse annuelle et de l’inflation fondamentale continuent de graviter aux alentours de 2,9 % et de 3,2 % respectivement, ce qui est supérieur à la cible de 2 % de la Fed; ces facteurs permettent de s’attendre à un moins grand nombre de baisses du taux directeur dans l’année à venir. D’après nos prévisions les plus récentes, nous nous attendons à ce que le taux des fonds fédéraux plonge à 4 % d’ici la fin du T2 et reste inchangé dans le deuxième semestre de 2025. Les coûts du crédit ont eux aussi fléchi : le taux de crédit sur les voitures neuves aux États-Unis s’est établi à une moyenne de 7,2 % au T4, après avoir récemment culminé à 7,9 % au T2 de 2024 (graphique 6).
Dans le même temps, le marché du travail américain s’est enrichi de 2,2 millions d’emplois en 2024 : le taux de chômage s’est maintenu aux environs de 4,1 % au deuxième semestre de 2024, contre 3,8 % en décembre 2023. Et si les offres d’emploi ont continué de baisser durant l’année, elles ont semblé vouloir se stabiliser vers la fin de l’année, alors que le ratio des offres d’emploi par chômeur a oscillé aux alentours de 1/1 en novembre. Pour ce qui est de l’année à venir, les marchés du travail sont toujours aussi vigoureux, ce qui devrait étayer les dépenses de consommation.
Nos prévisions pour les ventes de véhicules légers aux États-Unis s’établissent à 16,4 millions d’exemplaires en 2025 et à 16,7 millions en 2026. Puisque nous entamons une période de plus grande incertitude pour ce qui est des perspectives, nous en surveillerons les incidences pour le secteur de l’automobile.
VENTES MONDIALES D’AUTOMOBILES : CROISSANCE NUANCÉE ET LÉTHARGIE RÉGIONALE EN NOVEMBRE
En novembre, les ventes mondiales d’automobiles ont gagné 1,3 % sur un mois (en données désaisonnalisées), portées à la hausse par une progression soutenue en Chine, alors qu’elles se sont contractées dans la plupart des autres régions couvertes (graphique 7). On a comptabilisé en novembre la troisième hausse consécutive des ventes mondiales d’automobiles, ce qui prolonge la reprise de la croissance depuis la fin du T3 de 2024.
Dans la région de l’Asie‑Pacifique, les ventes d’automobiles se sont envolées de 3,2 % sur un mois (en données désaisonnalisées), ce qui s’explique entièrement par la hausse de 6,9 % sur un mois (en données désaisonnalisées) des ventes de véhicules en Chine, puisque ce pays représente les deux tiers de la part du marché de la région, alors que le rythme des ventes a fléchi dans tous les autres pays de la région couverts en novembre.
En Europe de l’Ouest, les ventes d’automobiles désaisonnalisées de novembre ont perdu ‑3,6 % sur un mois (en données désaisonnalisées) : il s’agissait de la toute première baisse des ventes depuis août. Le rythme des ventes s’est ralenti dans l’ensemble des grands marchés comme l’Italie (‑2,2 %), la France (‑3,1 %), l’Espagne (‑3,3 %) et l’Allemagne (‑6,6 %), alors qu’au Royaume-Uni, le rythme des ventes a augmenté de 1,6 %, puisque la demande de véhicules dans la région a généralement évolué tendanciellement en zigzag en 2024 sur fond de léthargie de l’activité économique. En Europe de l’Est, les ventes d’automobiles ont plongé de ‑10,6 % sur un mois (en données désaisonnalisées) en novembre, ce qui efface essentiellement le gain de 13,9 % du mois précédent.
En Amérique latine, les ventes d’automobiles ont diminué de ‑1,9 % sur un mois (en données désaisonnalisées) en novembre, même si elles ont été contrastées au niveau des pays : elles ont baissé au Brésil (‑5,9 %), au Chili (‑10,3 %) et au Pérou (‑4,6 %), alors qu’elles ont progressé en Colombie (2,9 %) et au Mexique (6,7 %). En rythme désaisonnalisé, les ventes régionales sont restées supérieures à la moyenne du T3 de 2024.
D’après nos prévisions pour les ventes mondiales de véhicules, le rythme annuel de croissance des ventes de 2024 s’établira aux alentours de 3,0 %, et les ventes d’automobiles devraient continuer de progresser plus lentement dans les deux prochaines années, à 2,6 % en 2025 et à 1,7 % en 2026, même si elles restent conditionnées à la forte incertitude qui pèse sur les perspectives internationales (graphique 8).
VENTES DE VÉHICULES ÉLECTRIQUES : LES IMMATRICULATIONS DE VÉHICULES NON POLLUANTS EXPLOSENT AU T3 DE 2024
Les immatriculations de véhicules non polluants neufs, dont les véhicules électriques à batterie (VEB) et les véhicules à motorisation hybride rechargeables (VMHR) ont atteint de nouveaux sommets au T3 de 2024, pour s’inscrire à 75,6 k exemplaires (15,7 % du total des immatriculations de voitures neuves) selon Statistique Canada. Dans les trois premiers trimestres de l’année, les immatriculations de véhicules non polluants neufs se sont chiffrées à 189,8 k, soit une hausse de 39,5 % par rapport à la même période l’an dernier et par rapport à une augmentation de 9,5 % depuis le début de l’année pour le total des immatriculations de véhicules à moteur neufs d’après la même source. Au troisième trimestre, les véhicules électriques à batterie (VEB) ont représenté 56 k immatriculations (74 %) de véhicules non polluants, alors que les véhicules à motorisation hybride rechargeables (VMHR) sont intervenus pour 19,6 k immatriculations de véhicules non polluants (26 %).
Le Québec est resté le principal marché des véhicules non polluants au Canada (graphique 9). Les immatriculations de véhicules non polluants neufs, qui ont frôlé le chiffre de 40,8 k, ont représenté une immatriculation sur trois (33 %) au total dans cette province et plus de la moitié (53,9 %) des immatriculations nationales de véhicules non polluants pour le deuxième trimestre consécutif. Parmi les immatriculations de véhicules non polluants du Québec, 31,4 k (77 %) ont porté sur des VEB et 9,4 k (23 %) ont porté sur des VMHR.
En Ontario, province qui représente le plus grand marché pour les ventes de véhicules dans l’ensemble, les immatriculations de véhicules non polluants au T3 ont augmenté pour s’inscrire à 8,7 % (15,9 k) du total des immatriculations de véhicules neufs dans cette province et 21 % des immatriculations nationales de véhicules non polluants. La composition des véhicules non polluants est restée relativement la même, soit 74 % (11,8 k) de VEB et 26 % (4,2 k) de VMHR.
En Colombie-Britannique, les immatriculations de véhicules non polluants ont augmenté pour passer à 22,7 % (12,9 k) des immatriculations provinciales au T3; elles ont été entièrement portées par une augmentation des immatriculations de VMHR, qui se sont hissées à 3,5 k (27 % des ventes de véhicules non polluants dans cette province), par rapport aux immatriculations de VEB qui n’ont pas changé, à 9,4 k (73 % des ventes de véhicules non polluants en Colombie-Britannique).
Statistique Canada a aussi commencé à publier les immatriculations de véhicules automobiles par type de carburant pour la Nouvelle-Écosse, même si les données se sont limitées au T2 et au T3 de 2024. Ces données nous apprennent que les ventes de véhicules non polluants en Nouvelle-Écosse se sont chiffrées à 5,8 % (741) des immatriculations de véhicules automobiles neufs au T3, dont 398 ont porté sur des VEB et 353, sur des VMHR. Parmi les autres provinces pour lesquelles des données sont publiées, la part des immatriculations de véhicules non polluants est restée essentiellement inchangée dans l’Île-du-Prince-Édouard (8,8 %; 168) et au Nouveau-Brunswick (7,0 %; 769); elle a augmenté au Manitoba (6,2 %; 866) et en Saskatchewan (3,1 %; 414).
En raison des récentes pauses dans les programmes d’incitation des consommateurs pour l’achat des véhicules non polluants à l’échelle fédérale et provinciale, une forte incertitude plane sur les prévisions à court et à moyen terme pour les ventes de véhicules électriques. Le vendredi 10 janvier 2025, Transports Canada a annoncé qu’il mettait en pause le Programme d’incitatifs pour véhicules zéro émission (iVZE), qui offrait des rabais pouvant atteindre 5 000 $ sur l’achat d’un véhicule zéro émission admissible. Dans le même temps, le Québec a annoncé un plan d’interruption du financement du programme d’aide financière Roulez vert du 1er février au 31 mars 2025, dans la foulée de son plan, annoncé dans le budget du printemps 2024, de supprimer peu à peu ce rabais, en réduisant chaque année le montant maximum admissible, qui passera de 7 000 $ en 2024 pour finalement être annulé en 2027. L’explosion récente des ventes de véhicules non polluants neufs au Québec en 2024 s’explique probablement par l’anticipation de la demande, pour profiter du programme d’incitation offert dans cette province avant la baisse du rabais. L’interruption, pour une durée indéfinie, du Programme d’incitatifs pour véhicules zéro émission (iVZE) du gouvernement fédéral crée plus d’incertitudes, puisqu’on ne sait pas si la demande de véhicules électriques à batterie et de véhicules à motorisation hybride rechargeables sera assez forte pour atteindre la cible fixée par le gouvernement fédéral pour les ventes à court terme de véhicules non polluants : on attribue 20 % des ventes de véhicules neufs en 2026 à la première cible provisoire adoptée pour les véhicules zéro émission, alors qu’on prévoit que les véhicules zéro émission représenteront 100 % des ventes d’ici 2035.
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