CANADA

En janvier au Canada, les ventes d’automobiles se sont ralenties, puisque les restrictions imposées pendant la COVID-19 ont pesé sur les achats. DesRosiers Automotive Consultants Inc. estime que les ventes de véhicules neufs ont baissé de 17,4 % sur un an. En chiffres désaisonnalisés, les ventes ont reculé d’environ 6 % sur un mois. (Cet indicateur justifie une mise en garde, puisqu’il ne comprend que le rapport trimestriel des constructeurs de l’équipement d’origine.) Puisque la grande majorité de l’économie canadienne a été soumise à de rigoureuses restrictions durant la COVID-19 pour l’essentiel du mois, le ralentissement de janvier n’est pas alarmant. Même si les concessions automobiles ont ouvert leurs portes, de nombreux Canadiens ont probablement décidé de reporter leurs achats. Cette léthargie est probablement transitoire et pourrait avoir pour effet de pentifier la demande dans les mois à venir. Elle met toutefois en lumière la possibilité que les ventes mensuelles restent volatiles dans les prochains trimestres, puisque la COVID-19 continue de circuler dans les collectivités et que les pénuries de stocks freinent les ventes d’automobiles. Par ailleurs, les indicateurs économiques continuent de surclasser les prévisions consensuelles : le PIB de novembre a été révisé considérablement à la hausse la semaine dernière, alors que selon les prévisions de décembre, les attentes sont bien orientées; en novembre, les ventes au détail (selon les dernières données publiées) ont été plus solides qu’attendu (1,3 % sur un mois), alors que les pertes d’emplois de décembre n’ont pas été pires qu’escompté à la lumière des confinements qui ont commencé dans ce mois. Le Conference Board a annoncé une autre hausse de la confiance des consommateurs en janvier, ce qui est de bon augure pour les ventes d’automobiles et ce qui surpasse pour la première fois les niveaux de mars 2020. Nous restons fidèles à nos prévisions pour un vigoureux rebond à 1,8 million d’exemplaires en 2021, en pondérant les améliorations vers le deuxième semestre de l’année, lorsque les campagnes de vaccination seront généralisées et que les parcs automobiles seront remis en service avec la reprise du tourisme. Ces prévisions risquent d’être haussées, notamment en raison du raffermissement des programmes d’aide qui sous-tendent la reprise des deux côtés de la frontière, mais aussi grâce aux baisses toujours considérables liées à la trajectoire de la pandémie et à la capacité de vacciner efficacement et rapidement un nombre suffisant de citoyens.

ÉTATS-UNIS

Aux États-Unis, les ventes d’automobiles ont poursuivi leur élan en janvier malgré les vents contraires de la pandémie, en inscrivant une hausse de 2,5 % sur un mois (en données désaisonnalisées). Cette hausse donne suite à un relèvement de 3,3 % sur un mois dans les achats de décembre. Les ventes se sont établies à peine 3,7 % de moins que les niveaux de janvier 2020. Essentiellement comme dans la première vague de COVID-19, ni les restrictions obligatoires du gouvernement, ni les restrictions auto-imposées n’ont fait souffler de vents contraires majeurs (du moins par rapport à d’autres pays) sur les ventes d’automobiles au détail. Vers la fin du mois, les restrictions étaient déjà assouplies dans les marchés majeurs comme la Californie, et essentiellement, de nombreux Américains ont reçu des chèques d’aide de 600 $ US et peuvent à juste titre espérer plus. Le Conference Board a annoncé une hausse de presque un point de pourcentage des intentions d’achat d’automobiles (à 10,7 %) en janvier. Le moral des consommateurs sera probablement ragaillardi encore dans les mois à venir grâce à l’aide supplémentaire offerte aux ménages et aux prestations d’assurance-emploi prolongées, ce qui est contraire aux attentes voulant que les campagnes massives de vaccination s’éternisent. Dans les prévisions consensuelles, on s’attend aussi à ce que la croissance de l’emploi reprenne en janvier après avoir plongé en décembre, puisque les demandes de prestations d’assurance-emploi ont baissé vers la fin du mois. La vigueur de la reprise des ventes d’automobiles comporte ses propres difficultés, puisque la production est décalée (au début à cause de la pandémie et aujourd’hui pour des raisons de microplaquettes informatiques), ce qui donne lieu à des déficits de stocks qui devraient durer au moins pendant tout le premier trimestre. Grâce à l’acquis solide de 2020 et parce que l’année 2021 a commencé en force, nous avons révisé à la hausse nos prévisions de ventes pour 2021 à 16,7 millions d’exemplaires, ce qui tient compte des répercussions des nouvelles mesures de relance sur la consommation américaine. Cette prévision comporte des risques de baisse, qui sont surtout liés aux risques pandémiques.

 

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