Aujourd’hui, j’ai le grand plaisir d’accueillir Perry Orestes, premier vice-président de la Gestion du risque global et des fonctions de soutien du service d’audit. Originaire de Winnipeg, Perry a d’abord étudié en urbanisme, pour ensuite se joindre à une école de commerce, se spécialiser en hôtellerie et en immobilier, et obtenir les titres de comptable agréé, de MBA et de CFA. 

Dès le début de la conversation, son vif intérêt pour l’apprentissage se manifeste. 

Perry : « J’aime apprendre, et c’est l’un des principaux facteurs qui m’ont attiré au service d’audit : la possibilité d’apprendre des autres. J’ai commencé à travailler à la Banque Scotia dans le groupe de financement immobilier au sein de la Gestion du risque global, où je m’occupais des comptes des Services bancaires commerciaux. Je voulais en apprendre davantage au sujet du crédit, alors je me suis joint au Crédit aux grandes entreprises et j’ai continué à apprendre avec l’équipe du risque de crédit du service d’audit.  »

Adriana : Vous supervisez plus de 170 personnes. Selon vous, quelles qualités faut-il posséder pour faire partie du service d’audit?

Perry : « Vous devez apprendre rapidement. Il vous incombe de rencontrer des personnes qui effectuent un travail précis au quotidien, et, en très peu de temps, vous devez comprendre les défis auxquels elles font face. Qu’il s’agisse des TI, du Crédit, des Services bancaires commerciaux ou des Services bancaires aux particuliers, vous devez écouter, apprendre, utiliser votre esprit critique et offrir votre perspective tout en étant capable de remettre en question, avec respect, des personnes qui pourraient être plus expérimentées que vous. Les membres du service d’audit sont à la fois très résilients et empathiques. Nous sommes habitués à ce que les gens fassent preuve de résistance, et nous devons agir intelligemment lorsque nous présentons nos recommandations d’amélioration. »

Adriana : Vous avez une incidence sur de nombreux secteurs de la Banque dans le monde entier. Pouvez-vous nous décrire la dynamique de travail au sein du service d’audit?

Perry : « Nous devons trouver le juste équilibre entre la direction, le conseil d’administration et les organismes de réglementation. Nos paroles ont de l’importance, et nous devons faire attention à ce que nous disons. Afin de veiller à ce que nous adoptions une perspective globale, nous créons des équipes d’audit intégrées pour chaque projet, composées de personnes issues de divers horizons (p. ex., crédit, opérations et technologie). On pense, à tort, qu’il faut être comptable pour réussir au service d’audit, mais seul un petit pourcentage de nos membres sont des comptables. C’est ce que j’aime de notre équipe : nous avons des personnes qui détiennent des expériences et des perspectives différentes, et cela nous aide à nous remettre en question et nous permet de mieux comprendre les risques auxquels la Banque est exposée. »

Dans la suite de notre conversation, Perry nous présente les principaux mandats du service d’audit qui contribuent à orienter le perfectionnement des talents.

Perry : « Notre mandat principal est de fournir une vérification indépendante à la Banque. Notre mandat secondaire est d’assurer le perfectionnement des talents du service d’audit et de les rediriger au sein de la Banque, et je crois que nous avons fait un travail remarquable à cet égard. Nous avons recruté des personnes compétentes (autant en interne qu’en externe), nous leur avons donné l’occasion de connaître divers secteurs et nous les avons aidées à évoluer au sein de la Banque. C’est une situation gagnant-gagnant, et beaucoup de nos anciens élèves occupent des postes de leader dans différents secteurs de la Banque. »

Adriana : Quels conseils donneriez-vous aux employés qui entament leur carrière à la Banque Scotia?

Perry : « Premièrement, assurez-vous d’être fier de ce que vous faites, enthousiaste, dynamique et positif. Cela donnera une bonne première impression à l’équipe que vous soutenez. Deuxièmement, efforcez-vous d’établir et de cultiver des relations, même dans un contexte de travail hybride. Troisièmement, vous devez trouver votre chemin et cerner vos points forts… personne ne peut exceller dans tous les domaines. Connaissez vos forces et ne les minimisez pas, concentrez-vous sur ce que vous faites le mieux et sachez que la direction le reconnaîtra. Enfin, demandez de la rétroaction. À la fin des vos rencontres, posez cette question : ‘‘dîtes-moi une chose que j’aurais pu faire mieux’’. Vous recevrez des commentaires concrets et constructifs qui vous aideront à vous améliorer. »

Nous remercions Perry pour ses réflexions sur l’avancement de carrière à la Banque Scotia et pour ses précieux conseils à l’intention des employés et des futurs talents. L’équipe d’audit joue un rôle clé dans le système de contrôle interne de la Banque Scotia, en plus de favoriser une culture axée sur le client. Cette communauté mondiale est composée de conseillers et de partenaires de confiance pour la direction, les cadres et le conseil d’administration. Outre la réalisation de vérifications indépendantes, le service d’audit fournit des observations à valeur ajoutée afin de réduire les risques et d’inciter l’entreprise à obtenir des résultats positifs.

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