Parler d’argent avec nos proches n’est pas toujours simple. Afin de faciliter ces conversations délicates, nous avons décidé de classifier les différents types de relation avec l’argent en six styles financiers.
C’est le langage de l’amour, mais appliqué aux finances.
Tanya Eisener, première vice-présidente, Valeur clientèle de détail et Adam Palanica, directeur principal de l’équipe Analyses et rapports RH, tous deux de la Banque Scotia, sont nos invités pour cet épisode. Ils vont nous expliquer le fonctionnement de cet outil, son utilité et la façon de s’en servir pour mieux gérer les émotions liées à l’argent.
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Pour répondre au questionnaire et découvrir votre style financier, rendez-vous sur cette page ScotiaConseils+.
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Stephen Meurice : Réfléchissez à la dernière fois que vous avez parlé d’argent avec un proche. Il peut s’agir d’un conjoint, d’un partenaire ou même d’un colocataire ou d’un ami. Je suis sûr que c’était une conversation tout à fait rationnelle et posée. N’est-ce pas? Probablement pas.
Adam Palanica : L’un des principaux thèmes soulevés est le fait que les différends autour de l’argent sont en quelque sorte universels.
SM : C’était Adam Palanica. Il est spécialiste en sciences du comportement.
AP : Parler d’argent est délicat, n’est-ce pas? C’est un peu tabou. Il ne faut pas en parler. On ne demande pas vraiment aux gens combien ils gagnent ou combien ils ont payé pour leurs possessions. Nous nous sommes donc posé la question : « Pourquoi est-ce comme ça? »
SM : La réponse à cette question est à l’origine d’un nouveau projet appelé Style financier de ScotiaConseils+. Il aide à démystifier comment les émotions sont liées à notre rapport à l’argent et à trouver un langage commun pour parler de finances sans être très outillé. Il existe six styles financiers qui correspondent aux différentes façons dont les gens perçoivent ce que l’argent peut leur apporter. Pensez aux langages de l’amour, mais pour l’argent.
Tanya Eisener : Nous avons tendance à passer directement à la planification financière sans comprendre au préalable notre rapport à l’argent. Nous n’exploitons pas d’abord notre côté empathique et ne comprenons pas vraiment ce qui est à l’origine du malaise.
SM : C’était Tanya Eisener, première vice-présidente, Valeur clientèle de détail à la Banque Scotia. Elle et Adam, qui est directeur principal de l’équipe Analyses et rapports RH, sont nos invités dans cet épisode. Ils expliqueront à Dewlyn D’Mellow, de l’équipe Perspectives, ce qu’est exactement un style financier et comment il peut nous aider à mieux comprendre les émotions liées aux finances, et peut-être même contribuer à éliminer un peu de tension lors de votre prochaine discussion à propos de l’argent.
Je m’appelle Stephen Meurice. Bienvenue à Perspectives. Voici Dewlyn D’Mellow.
Dewlyn D’Mellow : Tanya, Adam, merci beaucoup de votre présence aujourd’hui.
AP : Merci beaucoup.
TE : Merci.
DD : Allons droit au but. Qu’est-ce qu’un style financier, Tanya?
TE : En fait, le projet Style financier est un questionnaire sur le style financier conçu dans le cadre de ScotiaConseils+. Il s’agit d’un petit questionnaire de 15 questions destiné à aider les gens à mieux comprendre leur intelligence émotionnelle face à l’argent, à s’informer et à avoir de meilleures conversations. Ainsi, nous éliminons les préjugés et les craintes qui se manifestent lorsque les gens pensent à l’argent.
DD : Très bien. À votre tour, Adam, de vous joindre à la conversation. J’ai cru comprendre que vous étiez un spécialiste des sciences du comportement. Comment les sciences du comportement peuvent-elles contribuer à la création d’un outil ou d’un questionnaire comme celui-ci?
AP : Nous avons décidé de mettre ce projet sur pied puisque nous entendons beaucoup d’histoires sur les réactions négatives de la plupart des gens face à l’argent. Nous ressentons beaucoup d’émotions négatives et nous nous disputons avec nos proches à ce sujet. Nous nous sommes donc demandé pourquoi cela se produisait. Nous avons examiné des ouvrages scientifiques et des dizaines d’articles de recherche différents remontant aux années 1970. Nous avons également eu des entretiens approfondis avec un grand nombre d’experts financiers, de psychologues et de thérapeutes de couple afin de comprendre la psychologie derrière la prise de décisions financières. L’un des principaux thèmes soulevés dans le cadre de ce projet est le fait que les disputes à propos de l’argent sont en quelque sorte universelles. Ces discussions font ressortir beaucoup d’émotions négatives. Si l’on y regarde de plus près, on constate qu’il y a plusieurs raisons à cela. D’une part, il existe une norme sociale au Canada et dans une grande partie de l’Amérique du Nord, selon laquelle parler d’argent est un sujet délicat. C’est un peu tabou. Il ne faut pas en parler. On ne demande pas vraiment aux gens combien ils gagnent ou combien ils ont payé pour leurs biens et on aborde rarement le sujet en discutant lors d’un souper. C’est donc un aspect de la question. D’autre part, d’un point de vue individuel, chacun d’entre nous vit sa propre expérience lors de l’enfance et nous avons tous des espoirs, des désirs, des rêves, des peurs et des angoisses. Et il est plus facile de se comparer aux gens qui gagnent plus que soi qu’à ceux qui gagnent moins. Ce que je veux dire par là, c’est que lorsque l’on voit des gens riches et célèbres, il est facile de se comparer à eux en se disant : « Je ne suis pas aussi riche qu’eux, c’est gênant. » Encore une fois, c’est un sujet tabou. Il est facile de se comparer, surtout lorsqu’on regarde des séries de télé-réalité. Étrangement, ce n’est pas seulement une caractéristique propre à l’humain. Des recherches ont montré que même les singes renoncent à boire et à manger pour observer l’élite, les singes les plus gradés du règne animal. Ce n’est pas un trait unique aux humains; il y a donc une sorte de lien génétique, qui est très amusant. Quoi qu’il en soit, il y a toute une série de facteurs qui expliquent pourquoi on ressent des émotions négatives lorsqu’on parle d’argent. Le but de ce questionnaire sur le style financier est de susciter une prise de conscience de soi. Il s’agit de se connaître soi-même, de connaître les autres styles, de savoir que chacun a une expérience unique, des désirs et des besoins uniques, et qu’il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses. Il s’agit en fait de susciter l’empathie.
DD : L’empathie. Je vois. Donc, Tanya, il s’agit vraiment d’essayer de bien comprendre la façon dont nous parlons de l’argent et des sentiments qui nous habitent.
TE : Exactement. Nous avons tendance à passer directement à la planification financière sans comprendre au préalable notre rapport à l’argent. Nous n’exploitons pas d’abord notre côté empathique et ne comprenons pas vraiment ce qui est à l’origine du malaise. Différentes personnes perçoivent les choses différemment, elles n’ont pas les mêmes sentiments, elles ont un passé différent, tout cela est pris en compte lorsque vous répondez au questionnaire sur le style financier et que vous comprenez vraiment ce qui motive ces comportements. Cela permet d’éliminer une partie du stress, une partie des préjugés qui peuvent exister, pas pour tout le monde, mais c'est possible. Et tout cela contribue à alimenter les conversations financières.
DD : D’accord, les conversations sur l’argent sont difficiles. Il est souvent tabou d’en parler. Alors, comment le questionnaire peut-il aider?
TE : Le questionnaire porte donc avant tout sur la connaissance de soi. La première étape consiste donc à comprendre son propre style financier. Beaucoup de gens pensent qu’ils connaissent leur style quand il est question d'argent, mais le questionnaire permet vraiment de le découvrir. Ensuite, d’autres personnes, que ce soit votre conjoint, votre partenaire ou un membre de votre famille, peuvent avoir le même style financier ou un style différent. Il s’agit donc de bien comprendre cet aspect également. Comment vos points de vue sont-ils différents? Et cela aide vraiment à entamer la conversation et à l’entretenir avec empathie.
AP : Je voudrais également revenir sur ce que vous avez dit et, encore une fois, c’est tellement brillant et tellement simple. Le fait de voir sur papier les perceptions nos attentes par rapport à l’argent à l’aide d’une série de questions et de réponses nuancées met vraiment en évidence nos différences individuelles. Encore une fois, cela peut sembler anecdotique et superficiel de dire, par exemple : « D’accord, j’utilise mon argent comme ça dans ce genre de situation, et c’est à peu près tout. » C’est à peu près la réflexion que nous avons habituellement. Mais se faire poser ces questions de façon très claire et explicite aide vraiment à découvrir cette conscience de soi. Je pense que c’est très important.
DD : Tanya, d’après vos recherches, quel type de stress l’argent cause-t-il aux gens et pourquoi ce projet était-il nécessaire?
TE : Si l’on considère l’environnement macroéconomique actuel, on constate qu’il y a beaucoup de stress associé au coût de la vie. Ainsi, 82 % des Canadiens réduisent leurs dépenses non essentielles pour être en mesure de répondre à leurs besoins de base. 65 % des Canadiens mettent moins d’argent de côté et cotisent moins à leur REER et leur CELI, par exemple. Par ailleurs, 28 % des Canadiens ont un emploi secondaire ou acceptent du travail supplémentaire. Et seulement afin d’avoir des capacités financières suffisantes. Ainsi, nos disputes au sujet de l’argent sont bien plus qu’une question de finances. Il s’agit en fait des problèmes liés à l’argent. C’est ainsi que nous avons voulu aborder l’aspect comportemental et émotionnel de la question, car il y a beaucoup de stress et chacun réagit différemment. Chacun perçoit l’information différemment. C’est ce que nous avons découvert au cours de nos recherches et c’est ce qui a motivé notre démarche.
AP : J’ajouterais quelque chose à cela. Un petit fait amusant que j’ai trouvé fort intéressant : d’après les statistiques, la sécurité financière est l’une des principales raisons pour lesquelles les gens se marient. Également d’après les statistiques, le stress financier est l’une des principales raisons pour lesquelles les gens divorcent. L’argent est donc l’une des principales causes de mariage, mais aussi de divorce. Cela met en lumière l’importance de ce questionnaire
DD : Wow.
AP : – parce qu’il s’agit d’une question fondamentale.
DD : Bon, passons aux six styles financiers. Pouvez-vous me les expliquer?
AP : Les six styles financiers sont l’appartenance, la certitude, la connexion, la contribution, l’indépendance et le potentiel. Passons donc en revue chacun d’entre eux. L’appartenance, c’est l’idée que l’argent est un moyen de se sentir inclus. La certitude, c’est que lorsqu’il s’agit d’argent, on a besoin de se sentir en sécurité. En ce qui concerne la connexion, l’argent vous permet de montrer aux personnes qui vous sont chères ce qu’elles signifient pour vous. La contribution : l’argent vous permet d’atteindre des objectifs importants pour vous. L’indépendance, c’est qu’en ce qui a trait à l’argent, vous devez vous sentir libre ou indépendant, pour ainsi dire. Enfin, pour le potentiel, le but de l’argent est de vous aider à profiter pleinement de la vie. Nous avons ciblé ces points parce qu’il s’agit de thèmes communs ou de tendances que nous voyions chez différents clients et dans le cadre de différentes études que nous avons menées. Ces six styles nous donnent un spectre suffisamment large pour distinguer les différents types de personnes, sans que ce soit trop complexe ni trop compliqué. Encore une fois, il faut comprendre qu’il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses. C’est ce que l’argent représente pour vous personnellement. Le but est de vraiment susciter l’empathie pour que, lorsque vous parlez à vos proches, ou à n’importe qui d’ailleurs, vous ayez cette conscience de soi et cette compréhension que « oui, tout le monde ne va pas penser comme moi et tout le monde est unique ».
TE : J’ai répondu au questionnaire trois fois parce que je voulais confirmer : « Est-ce que c’est juste ce que je ressens en ce moment? Y a-t-il quelque chose qui se passe aujourd’hui qui m’amènerait à répondre différemment à ces questions? » J’ai eu l’impression de répondre différemment aux questions, mais j’ai obtenu le même style financier chaque fois.
DD : Intéressant.
TE : Mon style financier est le potentiel. J’ai demandé à mon mari de répondre au questionnaire; son style financier est la certitude. Ainsi, selon mon style financier, le potentiel, je m’aligne davantage sur la devise « on ne vit qu’une fois », tandis que mon mari aime la prévisibilité et la sécurité, ce que j’ai découvert grâce au questionnaire. Nous ne sommes pas nécessairement en désaccord sur les questions d’argent, mais nous avons manifestement des points de vue différents et une façon différente de percevoir l’argent. Et maintenant, nous pouvons mieux nous adapter et mieux nous comprendre sans avoir à tout analyser. Mais le questionnaire nous permet d’avoir ces conversations.
AP : Cela peut paraître anodin, mais ce questionnaire, ou ce projet, est le premier du genre à susciter des conversations sur les finances et l’argent entre les proches. Et c’est ironique parce que nous avons examiné cinq décennies d’ouvrages scientifiques, et c’est le premier outil du genre à être utilisé en temps réel pour permettre aux gens d’avoir une conversation empathique avec leurs proches au sujet des finances et de l’argent.
DD : Très bien. J’ai répondu à ce questionnaire de 15 questions, qu’on peut d’ailleurs trouver sur le site banquescotia.com/stylefinancier. C’était intéressant, amusant et pertinent. Mon style financier est la « certitude », avec un peu, je crois, de connexion. Que pensez-vous que cela signifie pour moi?
AP : Intéressant. En fait, avant d’en arriver là, il est important de comprendre que, oui, nous appelons cela le style financier mais il y a plusieurs dimensions. Il est toutefois important de savoir que cela est parfois abstrait. OK. Vous pouvez donc être, comme vous venez de le dire, un peu comme-ci et un peu comme-ça en fonction des circonstances et de l’environnement. Nous voulons donc considérer les divers éléments comme une échelle ou traiter chacun d’entre eux comme une dimension. Nous ne posons en aucun cas de diagnostic clinique. C’est donc une autre chose importante, n’est-ce pas? C’est vraiment pour susciter de l’empathie. Il faut rappeler l'importance de consulter un conseiller financier pour prendre des décisions financières. Ne l'oubliez pas. Mais d’après le questionnaire, la plupart des gens ont un style prédominant. C’est exactement ce que vous venez de dire : connexion et certitude. Typiquement, la notion de connexion implique que l’on dépense de l’argent pour ses proches et que l’on crée des liens avec les autres. La certitude va dans le sens de l’indépendance, c’est-à-dire que vous voulez une sécurité financière, pour ainsi dire, n’est-ce pas? Vous voulez être en mesure de payer vos factures et de vous nourrir sans avoir cette anxiété ou cette inquiétude.
DD : D’accord donc, les résultats du questionnaire donneront probablement lieu à des conversations empathiques et productives. Quelle est la prochaine étape pour que les gens prennent leurs finances en main?
TE : La première chose à faire est de comprendre votre style et de l'apprivoiser. Je tiens à dire que nous ne recueillons pas les données. Nous ne stockons pas les données. Il s’agit d’une démarche tout à fait personnelle pour vous aider à vous informer, et vous pouvez ensuite vous en servir pour entamer une conversation avec votre conseillère ou votre conseiller financier, qui disposera ainsi des les outils nécessaires pour vous conseiller. Mais le but du questionnaire Style financier de ScotiaConseils+ n'est pas simplement de vous dire : « Voici votre problème et voici une solution ». Cet outil vise à susciter des conversations avec votre conseiller financier et à enrichir la discussion.
DD : L’une des choses qu’il me semble important de souligner est qu’il s’agit d’un questionnaire amusant à remplir. Il n’est pas nécessaire de créer un profil. Comme vous l’avez dit, ce ne sont pas des données qui sont conservées. Vous pouvez vous rendre sur la page et répondre aux questions. Vous pouvez le faire plusieurs fois, il n’est pas très long.
TE : Seulement quelques minutes. Et il est simple à remplir. Il a été conçu vous permettre de répondre aux questions sans stress. Pour que vous puissiez réfléchir. Je trouve qu’on passe plus de temps à réfléchir au résultat qu’au questionnaire lui-même.
DD : Tout à fait. Et Adam, avant de vous laisser partir, ce n’est pas souvent que nous recevons un spécialiste des sciences du comportement à l’émission, alors je dois vous demander quelle est la chose que les gens devraient garder à l’esprit du point de vue d’un spécialiste des sciences du comportement et qui pourrait les aider dans leur relation avec l’argent?
AP : Et bien, encore une fois, l’empathie. Tout le monde est différent. Chaque personne a ses propres souhaits et ses propres besoins. L’idée de ce questionnaire, qui ne prend que quelques minutes à remplir, est de susciter des comportements à plus long terme pour mieux se comprendre et comprendre les autres. Comprendre que chaque fois que vous parlez d’argent, il s’agit d’une discussion, pas d’une dispute, et que tout ce que dit l’autre personne n’est pas une attaque personnelle contre vous. Il est important que vous essayiez de comprendre son point de vue. L'autre personne ne dit pas que vous avez raison ou que vous avez tort. C’est juste qu’elle a des points de vue différents des vôtres. Et nous avons tous des perspectives uniques. Et c’est ce qu'il faut comprendre. Du point de vue de la science du comportement, il s’agit donc de créer un environnement calme et neutre, qui ne soit pas chargé d’émotions, tout en sachant que nous sommes tous différents. Cela favorisera un plus grand bonheur dans votre relation, ainsi qu’une plus grande sécurité financière en ce qui a trait à la prise de décisions liées aux finances et à l’argent à l’avenir. Il en résulte donc un meilleur bien-être pour chacun d’entre nous.
DD : Bien dit. Et Tanya, je terminerai par vous. Qu’avez-vous appris en mettant en œuvre ce projet et en voyant les gens interagir avec l’outil?
TE : Je dirais que nous avons appris à quel point l'éventail de sentiments est vaste lorsqu’il est question d’argent, à quel point les gens pensent et réagissent différemment, à quel point ils peuvent se créer du stress, et à quel point ces émotions et ces sentiments sont communs. Nous avons aussi beaucoup appris de ce projet. Les répercussions financières ont une grande incidence sur le taux de divorce, elles sont au cœur de disputes, elles suscitent de vives émotions et elles créent de la stigmatisation. Il s’agit donc d’apprendre quelle incidence les conversations sur l’argent ont sur les gens du point de vue de l’intelligence émotionnelle.
DD : Merci pour ces renseignements et pour votre présence aujourd’hui, Tanya et Adam.
AP : Merci beaucoup.
TE : Merci.
DD : Je me suis entretenu avec Tanya Eisener, première vice-présidente, Valeur clientèle de détail à la Banque Scotia et Adam Palanica, directeur principal de l’équipe Analyses et rapports RH à la Banque Scotia. Et nous aurons un lien vers le questionnaire sur les styles financiers de ScotiaConseils+ dans la description de cet épisode et sur la page Perspectives à l’adresse scotiabank.com/ca/fr/qui-nous-sommes/actualites/perspectives.html. Vous y trouverez également la transcription de cet épisode ainsi que d’autres récits, points de vue, analyses et réflexions.